18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 11:11
La conférence nationale de consensus : la seule voie de sortie de crise.

Désormais, le projet du FFS est clair. Aux mauvaises langues qui chipotent sur tel ou tel détail, les résolutions du conseil national du FFS du 9 août 2014 lèvent toutes les ambiguïtés. En fait, la démarche consiste à réunir autour d’une même table les acteurs de la scène politique nationale. Pour le membre de l’instance présidentielle du FFS, Mohand Amokrane Cherifi, « le consensus que propose le FFS n’est pas défini à l’avance par un programme ou une plateforme. Il est à construire par toutes les parties prenantes. La conférence que propose le FFS est une occasion pour tous les acteurs de faire leur proposition. »

En ce sens, on peut dire que la démarche du FFS diffère littéralement de celles qui sont entreprises par d’autres opposants –pour la plupart, ils ont été des alliés du pouvoir dans un passé pas si lointain –en vue de sortir le pays de la crise. On est même tenté de dire que ces acteurs politiques cherchent un consensus partiel. Quant à la démarche du pouvoir qui consiste à doter le pays d’une nouvelle constitution en demandant au mieux l’avis de l’opposition, force est de reconnaitre que son arrogance risque de mener le pays à la catastrophe. Bien qu’il se dise prêt à dialoguer avec l’opposition, il est difficile, en l’état actuel de chose, de croire à la bonne foi du régime. Cela dit, s’il accepte de se joindre à la conférence que projette d’organiser le FFS, ce sera un grand pas vers la solution de la crise politique qui cloue le pays au sol depuis belle lurette.

En tout cas, en s’excluant mutuellement, les deux démarches, celle de la CNTLD et celle du régime, ne peuvent aboutir. Or, pour le FFS, l’opposition et le pouvoir, auxquels il faut associer la société civile, doivent amorcer un dialogue sans exclusive. Doté d’un capital de crédibilité –cette initiative aurait eu encore plus de chance d’aboutir s’elle avait été entreprise sous la présidence de Hocine Ait Ahmed –, le FFS est le mieux placé pour réunir les différents courants politiques autour d’une même table. D’autant plus que l’objectif du parti est de « jouer le rôle de facilitateur entre toutes les parties à l’occasion de la conférence nationale sur le consensus. » D’ailleurs, il n’y a aucun préalable à la tenue de cette conférence si ce n’est celui de son caractère inclusif. Ce consensus « sera construit par l’ensemble des parties, dans un cadre neutre, transparent permettant à chaque acteur, du système et de l’opposition, d’avancer ses propositions pour une meilleure gouvernance du pays sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental », lit-on dans la déclaration du conseil national du FFS du 9 août 2014.

Toutefois, pour que la conférence sur le consensus réussisse, il faudrait que tous les efforts tendent vers une seule préoccupation : placer les intérêts de l’Algérie avant toute autre considération. Pour ce faire, chaque partie devra écouter les autres points de vue et ne pas faire de ses propositions un projet sur lequel doivent s’aligner les autres participants. « Pour éviter un échec, l’élaboration du programme doit être un travail commun des parties prenantes de la conférence », recommandent les membres du conseil national du FFS. De la même manière, bien qu’il faille parvenir à élaborer une plateforme consensuelle, cela ne signifie pas, selon les membres du conseil national du FFS, « ni la perte d’autonomie des acteurs, ni la fin de la compétition politique encore moins l’abandon de toute opposition. »

Pour conclure, il va de soi que la solution à la crise politique algérienne passe indubitablement par le dialogue. C’est ce que s’attelle de réaliser le FFS. Pour ceux qui voient un quelconque revirement, ne faut-il pas rappeler que cette devise a été mise en place par l’emblématique chef historique, Hocine Ait Ahmed. D’ailleurs, s’il y a une seule chose à regretter, c’est que le projet ne soit pas porté personnellement par l’un des hommes les plus probes d’Algérie. Malgré cette absence, la conférence aura toutes les chances de réussite si le pouvoir ne saborde pas cette énième initiative de l’opposition. Dans ce cas, le pouvoir sera le seul responsable devant l’histoire. Mais, si le pouvoir accepte de se joindre à la conférence au même titre que les autres acteurs, l’Algérie inaugurera alors une nouvelle ère porteuse de changement. Et c’est à ce moment-là que l’on pourra parler de la restitution progressive du pouvoir au peuple algérien.

Ait Benali Boubekeur

13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 19:34
Le Havre : un meeting de soutien au peuple palestinien.

Le collectif havrais de soutien au peuple palestinien a organisé hier, le 12 aout 2014, un meeting, suivi d’un débat, à la salle Franklin. En plus de l’actualité brûlante, les organisateurs ont choisi un thème traitant des perspectives. D’où l’intitulé du meeting : « Israël-Palestine : quel avenir ? » Sans trop tarder, et après un rappel succinct des actions entreprises par le collectif, la présidente du meeting a donné la parole aux animateurs. Chacun à son tour, les cinq invités ont essayé de décortiquer l’actualité et de suggérer les actions à mener sur le terrain en vue de soutenir la cause palestinienne.

Pour l’invité palestinien, un immigré installé au Havre depuis 1989, cette énième agression contre la bande de Ghaza est à-vrai-dire un prétexte fabriqué par Israël. Pour étayer son propos, l’orateur explique que le Hamas est étranger à l’enlèvement des trois jeunes colons. Or, sans se donner la peine de mener une quelconque enquête, l’armée israélienne pilonne sans vergogne les quartiers de la bande de Ghaza. Ainsi, bien que la population meure « à petite dose », pour reprendre l’expression de l’orateur, à cause du blocus en vigueur depuis 2007, cette fois-ci, le massacre se fait sans distinction d’âge ni de sexe. Pour rappel, sur les 2000 victimes, plus de 400 sont des enfants.

Cependant, pour que l’assistance comprenne les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les Palestiniens, deux jeunes français, ayant séjourné en Palestine à des périodes différentes, relatent l’enfer que subissent les Palestiniens. D’emblée, ils pointent du doigt les méthodes brutales israéliennes visant à intimider les étrangers qui se rendent en Palestine. De leur séjour, ils concluent que la répression est quotidienne. Chaque jour, il y a des arrestations. Le but est évidemment de pousser les Palestiniens à quitter leur terre. Dans ces conditions, concluent-ils, le peuple palestinien a le droit de se défendre. Hélas, à chaque fois, la riposte israélienne est disproportionnée. Ainsi, pour trois civils israéliens tués en trois ans, 2000 Palestiniens sont tués en un mois. C’est pour cela, disent-ils, que notre devoir est de se tenir aux cotés des Palestiniens.

Quant au maire de Gonfreville-l’Orcher, Jean-Paul Lecoq, son intervention est axée sur le mutisme international. « On ne doit pas se contenter de compter les victimes. On doit crier justice », clame-t-il. Dans la même manière, il se demande pourquoi le droit international, qui a permis la création d’Israël, ne s’applique pas quand il s’agit du massacre du peuple palestinien ? Pour lui, « quand on massacre un peuple, quand on soumet un peuple, c’est un crime contre l’humanité. » En tout état de cause, dans cette agression, force est de reconnaitre que la justice internationale est tout bonnement défaillante. Alors qu’en Yougoslavie les criminels de guerre ont été jugés, aucun responsable israélien n’est inquiété pour les carnages perpétrés à Ghaza. Enfin, le maire de Gonfreville-l’Orcher trouve bizarre que des chefs d’Etat occidentaux débloquent des enveloppes budgétaires pour la reconstruction de Ghaza, et ce, avant même que le cessez-le-feu ne soit signé. Pour lui, l’urgence est plutôt de sauver les humains. En outre, dans la plupart des cas, cet argent, selon le maire, sert à relancer l’économie israélienne. Et si les occidentaux voulaient vraiment aider les Palestiniens, il ne faudrait pas que la reconstruction se fasse par des entreprises israéliennes.

Enfin, pour clore les interventions, la parole a été donnée à Jean-Guy Greilsamer, un membre de l’union juive française pour la paix (UJFP). Bien qu’il ait une éducation juive, sa famille, dit-il, n’a jamais apporté un soutien indéfectible ni manifesté une quelconque allégeance à Israël. « Aujourd’hui, ça me parait nécessaire de mettre en avant mes racines pour dénoncer cette politique ignoble d’Israël », affirme-t-il. Ainsi, depuis 1994, il milite au sein de l’UJFP, une organisation qui se bat pour une solution juste au Proche-Orient. Pour lui, la politique israélienne ne représente pas tous les juifs. « Nous refusons l’équation « juif=sioniste=israélien ». Cette stratégie d’une guerre sans fin conduite au nom de tous les Juifs du monde interdit toute perspective de vie pacifique pour une minorité juive israélienne au Proche-Orient », lit-on dans un document distribué par l’UJFP.

De toute évidence, estime Jean-Guy Greilsamer, Israël ne cherche pas seulement à se protéger, mais veut la domination intégrale de la Palestine. Pour y parvenir, les autorités israéliennes recourent à tous les moyens illégaux, dont l’épuration ethnique et l’apartheid. Ce dernier phénomène est défini par l’ONU en ces termes : « C’est un système de ségrégation et de discrimination raciale institutionnalisées, dans le but d’établir et de maintenir la domination d’un groupe racial sur un autre, et de l’opprimer systématiquement. » Cette situation est rendue possible par le glissement vers la droite extrême, regrette-t-il. « Les ministres sous Sharon, qu’on disait extrémistes, sont aujourd’hui présentés comme des hommes de centre gauche », argue-t-il.

Mais, là où le bât blesse, c’est que le gouvernement, dirigé par Benjamin Netanyahou, bénéficie de la complicité internationale. En plus, en l’état actuel des choses, il y a peu de chance que les capitales occidentales changent d’attitude envers Israël. Enfin, pour que le rapport de force change de camp, il faudrait attendre deux à trois décennies pour que les pays émergents puissent imposer leur point de vue. Car, les actions des pays de l’Amérique du Sud et de l’Afrique du Sud ne semblent pas fléchir la politique israélienne. Quant aux organisations citoyennes, leurs actions, estime Jean-Guy Greilsamer, doivent être de nature économique. Ainsi, le boycott des produits israéliens est requis. De la même manière, les municipalités sont appelées à cesser leur contrat avec les entreprises travaillant avec leurs homologues israéliennes. Enfin, après un court débat, le meeting s’est terminé dans le calme. Et tout le monde souhaite un Havre de paix pour la Palestine.

Ait Benali Boubekeur

9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 09:15
Les Ghazaouis aussi sont des humains.

La trêve entre le Hamas et l’armée israélienne touche à sa fin. Indéniablement, celle-ci, dont la durée est de 72 heures, a permis à la population ghazaouie de respirer. Car, depuis le 8 juillet, les civils, pour la plupart des enfants et des femmes, sont systématiquement pilonnés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que s’ils étaient de confession chrétienne, comme c’est le cas en Irak –la protection des personnes menacées est un droit –, les grandes puissances se mobiliseraient en leur faveur et assureraient leur protection. De la même manière, ils n’ont pas de chance non plus, car les pourparlers, organisés dans la capitale égyptienne, ne semblent pas aboutir à la fin définitive des hostilités.

La divergence des points de vue ne permet pas, semble-t-il, de parvenir à un accord de cessez-le-feu. A-vrai-dire, c’est Israël qui ne veut rien céder. Bien qu’il cherche soi-disant la paix, dans la réalité, ses visions hégémoniques sont diamétralement opposées à cet idéal. D’ailleurs, concernant la bande de Ghaza, le blocus a commencé en juin 2007. Depuis sept ans, ce territoire, dont la densité humaine est la plus élevée au monde, est cernée militairement par l’armée israélienne. Ainsi, au moindre mouvement des Palestiniens remettant en cause ce blocus, les pauvres malheureux subissent des bombardements d’une violence indescriptible.

Par conséquent, avant de parler du droit à la riposte, ne faut-il pas d’abord examiner la source du problème. D’ailleurs, existe-t-il un pays qui accepte que son territoire soit quadrillé de partout sans qu’il ait le droit de réagir ? Hélas, le monde « dit civilisé » donne une piètre leçon quand il s’agit du droit du peuple palestinien à vivre sans carcan. Pour ce faire, il suffit de décréter que le peuple dominé est un peuple terroriste pour se permettre tous les excès. Du coup, l’armée « la plus morale » du monde peut exploser la tête d’un enfant de trois ans sous prétexte qu’il appartiendrait au peuple terroriste.

Néanmoins, pour ne pas se leurrer, la résolution du conflit proche-oriental passe par une médiation internationale sans parti pris. Mais, avant de s’engager dans un quelconque processus, ne faudrait-il pas se demander si Israël voulait réellement la paix. A en croire Pascal Boniface, Israël fait tout pour qu’il n’y ait pas de paix dans les territoires palestiniens. « Il est évident que Netanyahou, tout en disant vouloir parvenir à un accord pour la création d’un Etat palestinien, ne fait rien pour. Il estime que le temps joue pour Israël et que chaque jour qui passe éloigne de plus en plus la perspective de la possibilité de créer un Etat palestinien du fait du grignotage des territoires palestiniens par la colonisation », répond-il à un journaliste d’El Watan.

Dans le même ordre d’idée, le journaliste de l’Humanité, Pierre Barbancey, dévoile la stratégie machiavélique des dirigeants israéliens en vue de rendre toute solution de paix irréalisable. « Quoi de mieux qu’une guerre pour attiser les haines, rendre les populations, meurtries, opposées à toute paix avec un tel voisin (Israël), diviser à nouveau les organisations politiques et renvoyer la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux calendes grecques ? C’est le calcul cynique de Netanyahou. Voilà pourquoi il a déclenché la guerre sur Gaza », argue-t-il.

En somme, il va de soi que la solution au conflit israélo-palestinien n’est pas militaire. Comme tous les conflits, il doit se résoudre autour d’une table. Pour cela, il faut que la communauté internationale mette de côté les considérations religieuses. En fait, celle-ci devrait proposer une feuille de route comme si en face il n’y avait que des êtres humains sans aucune autre considération. A ce moment-là, on pourra parler d’un début de processus de paix.

Ait Benali Boubekeur

5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 19:06
Le début calamiteux du quatrième mandat.

Depuis que le chef de l’Etat a eu un AVC, il y a de cela 16 mois, son activité politique officielle est réduite au strict minimum. Même la campagne électorale pour sa propre succession a été faite sans qu’il s’adresse une seule fois au peuple algérien. Bien que ce rendez-vous soit, partout dans le monde, le moment où le candidat rencontre ses concitoyens, A. Bouteflika a fait la campagne par procuration. Ainsi, malgré la virulence de ses mandataires, le comparant tantôt à Roosevelt tantôt à Merkel, la gestion des affaires du pays, pendant comme après la campagne présidentielle, tourne au ralenti.

De toute évidence, pour que la vie politique connaisse un certain dynamisme, il faudrait que le premier magistrat soit sur tous les fronts. Or, depuis sa réélection le 17 avril 2014, on assiste au même immobilisme. Et pourtant, la scène politique nationale et internationale est très animée. Des violences à Ghardaïa au crash de l’avion affrété par Air Algérie en passant par les opérations génocidaires dans la bande de Ghaza, les dossiers brulants ne manquent pas.

Hélas, les réactions du chef de l’Etat se font par parcimonie. Pire encore, dans le crash de l’avion qui s’est écrasé au Nord du Mali, les autorités algériennes ont mis du temps avant de s’exprimer. Pour de plus amples informations, les Algériens ont eu plus de chance d’apprendre quelque chose en lisant un communiqué de l’Elysée que celui d’El Mouradia.

De la même manière, la première réaction à propos du conflit proche oriental n’est intervenue qu’après la mort d’un millier de Palestiniens. Pour toutes ces raisons, les opposants au régime de façon générale et ceux qui ne voient dans la reconduction d’A. Bouteflika qu’une perpétuation du statu quo, dévastateur pour l’Algérie, n’ont pas tort. En un mot, le pays tourne au poids mort.

Pour conclure, il va de soi que le bilan du quatrième mandat est aussi catastrophique que l’est le bilan global. Bien qu’on énonce des grandes réformes, il n’en demeure pas moins que cela reste au stade des promesses. Hélas, le peuple algérien est las des promesses non tenues. D’ailleurs, est-ce que les engagements qui n’ont pas été respectés en 15 ans de règne sans partage vont se réaliser lors de ce quatrième mandat ? Les utopistes peuvent rêver.

Ait Benali Boubekeur

19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 01:27
Pour une solution définitive au conflit du Mzab.

En Algérie, tous les problèmes découlent de l’incompétence des dirigeants. En fait, que les caisses de l’Etat soient vides ou pleines, les crises se multiplient sans que le pouvoir ne parvienne à les solutionner. A ce propos, la crise de la vallée du Mzab en est un parfait exemple illustratif. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans cette affaire le laxisme des autorités met sérieusement en péril l’avenir de la communauté mozabite. Car, depuis le mois décembre 2013, celle-ci vit dans un climat de violence. En 8 mois, elle a enregistré la mort de 11 des siens et plus de 70 blessés. Et s’elle paye ce lourd tribut, c’est parce que cette minorité n’est pas protégée. Sans avoir le parti pris –tous les Algériens doivent être traités avec le même égard –, il n’en reste pas moins que dans ce conflit les mozabites en souffrent terriblement.

De toute évidence, la recrudescence de la violence, notamment depuis le début du mois sacré, corrobore amplement cette thèse. Bien que les dirigeants claironnent –à qui veut les entendre bien sûr –que la crise de la vallée du Mzab constitue leur priorité, la réalité du terrain indique l’inverse. Le sang des mozabites continuent encore de couler. Ceci est dû surtout au traitement impartial entre les habitants de la ville de Ghardaïa. Les vidéos qui circulent sur internet montrent le parti pris flagrant des services de sécurité en faveur de l’autre communauté belligérante, les Châambas. Que reste-t-il du coup de crédibilité à un régime qui discrimine les enfants du même pays ? D’ailleurs, si le problème perdure encore, c’est parce que la loi n’est pas appliquée de façon irréprochable. Or, dans la vallée du Mzab, il y a une seule communauté qui morfle.

Dans leur ultime recours, les représentants de la communauté mozabite s’en remettent directement au chef de l’Etat. Va-t-il prendre au sérieux cette doléance ? On le souhaite vivement, mais ce n’est pas vraiment sûr. En 2001, lors des événements de Kabylie, le chef de l’Etat –bien qu’il ait été en bonne santé –n’a pas levé le doigt pour éteindre le feu de la discorde dans la région. En tout impunité, les gendarmes ont tué, rappelons-nous bien, 127 jeunes. La plupart d’entre eux ont reçu des balles dans le dos. Mais, s’il manifeste, cette fois-ci, la volonté de mettre fin à la crise, on devra saluer sans ambages cette initiative. Car, chaque vie algérienne épargnée est un effort à encourager.

En plus, puisque tout au long de la campagne électorale d’avril dernier, Abdelaziz Bouteflika a été présenté comme le Roosevelt algérien –même malade, il est plus intelligent et plus fort que tous les Algériens réunis, nous dit-on –, cette crise ne devrait pas être plus compliquée pour lui. Et qui plus est les Mozabites ne demandent que l’application des lois de la République. Mais, dans le cas où il n’y a pas de suite à leur doléance, il faut s’attendre à ce que les idées extrémistes gagnent du terrain. D’ailleurs, le MAK, en Kabylie, n’est-il pas né en réaction à l’incurie des dirigeants. Bien que la population locale ne l’ait pas suivi et ne le suive pas, il n’en demeure pas moins que le mouvement autonomiste progresse de façon inquiétante. Ce risque est malheureusement présent dans la vallée du Mzab.

En guise de conclusion, il va de soi que la crise qui perdure à Ghardaïa traduit l’échec du régime dans sa façon de répondre aux crises par des solutions sécuritaires. En outre, la localisation du conflit aurait dû faciliter la tâche au régime, s’il n’était pas impartial. Hélas, pour se faire entendre, les Mozabites sont obligés de se déplacer à Alger pour crier leur colère. Leurs slogans résument en effet l’impuissance du régime à résoudre le conflit. « Où sont les promesses de Sellal ? Où est l’autorité de l’Etat ? Que cesse l’impunité », sont entre autres les mots d’ordre scandés à Alger. Enfin, au-delà de la responsabilité du pouvoir, le peuple algérien, et ce, de façon plus générale, n’est pas exempt de reproches. A chaque fois d’une partie du pays est persécutée, les réactions –quand il y en a bien évidemment –sont désordonnées et sporadiques. Pourvu que la crise ne touche pas son patelin, l’Algérien n’est pas trop solidaire des autres. Ceci est aussi valable pour la classe politique. Mis-à-part le FFS, celle-ci se manifeste par parcimonie.

Ait Benali Boubekeur

18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 20:05
Kader Abderrahmane nous quitte

Kader Abderrahmane, ancien secrétaire national du FFS chargé à l’organique, membre du Conseil national et vice président de l’APW de Boumerdès est décédé aujourd’hui, 17 juillet 2014, des suites d’une crise cardiaque.


Cette triste nouvelle est tombée tel un couperet sur les militantes et les militants du parti et attriste toutes celles et ceux qui ont connu le défunt.
Son dévoumement dans l’acoumplissement de son travail et son engagement son failles ont fait de lui un militant hors paires. Ses qualités humaines sont irréprochables.
Aujourd’hui, il a rendu l’âme à l’hôpital de Bordj-Menaïel à l’age de 52 ans.
L’enterrement aura lieu demain, 18 juillet 2014 au cimetière des Issers, sis sur la route menant vers Chabet el Ameur (Bouchakor), après la prière du vendredi.


Condoléances du FFS
C’est avec une immense douleur que nous avons appris le décès du camarade, Kader Abderrahmane, ancien secrétaire national à l’organique, membre du Conseil National et Vice-Président de l’APW de Boumerdès.
Au nom de la direction nationale du Front des Forces Socialistes et des militantes et militants du parti je présente à la famille et proches du défunt mes sincères condoléances et les assure de ma profonde compassion en cette douloureuse circonstance.
Puisse Dieu Tout-Puissant lui accorder toute Sa Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.


Le Premier secrétaire par intérim
Youcef Aouchiche

16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:48
Le soutien à la Palestine est une question d’humanisme.

En l'espace d'une semaine, l'armée israélienne provoque la mort de presque 200 morts et blesse un peu plus d’un millier. Les images, qui circulent sur internet, révèlent la barbarie de l'Etat israélien. Cela dit, bien que l'Etat hébreu bénéficie d'un large soutien de la part des puissances occidentales, les voix qui dénoncent cette violence sont également nombreuses. Pour décrire celle-ci, on peut dire qu’elle se distingue par la haine de l'autre. « Depuis cinq ans maintenant, ils [les jeunes israéliens] n'ont entendu qu'incitations, propos alarmistes et suprématie sur les Arabes de la part du véritable instructeur de cette génération, le premier ministre Benjamin Netanyahou », écrit Giden Levy, dans un article intitulé « notre misérable Etat juif ».

D’une façon générale, à chaque fois que l'occasion est offerte à cette droite extrémiste de châtier les pauvres Palestiniens, ils n'hésitent pas une seconde à le faire en utilisant tous les moyens illégaux. Ainsi, depuis une semaine, la bande de Ghaza –à-vrai-dire une prison à ciel ouvert –est pilonnée jour et nuit. Par ailleurs, bien que les conventions internationales soient explicites quant à la protection des populations civiles, l'armée du Tsahal ne respecte aucune règle. En considérant que tous les Palestiniens sont des « terroristes », cet argument lui suffit à piétiner toutes les lois internationales. D'autant plus que les grandes puissances de ce monde lui apportent un soutien indéfectible. Appelées grandes démocraties, à l'instar des USA, de la France et de l'Allemagne, ces puissances –et c'est le moins que l'on puisse dire –sont du côté de l'injustice.

Dans ces conditions, il ne reste aux Palestiniens que la protection divine. Car, même au sein de leur communauté nationale, il existe des individus qui lui attirent des malheurs. Etant donné la disparité des moyens et étant donné aussi le soutien des grandes puissances à l'armée israélienne –quand on soutient une armée extrémiste, les plans génocidaires ne sont pas loin –, les lanceurs de roquettes –à moins que ce soit l'œuvre du Mossad –ont leur part de responsabilité.

Toutefois, bien que cet avis porte en soi le défaitisme et, dans ce cas, critiquable, il n'en reste pas moins que les conditions géopolitiques font que la Palestine est incapable de lutter contre ces surpuissances. Dépourvues de tout sentiment humain, ces dernières, quand il s'agit de défendre leurs intérêts, sont insensibles aux souffrances des peuples dominés. Quant aux éventuels alliés de la Palestine, la plupart sont des régimes dictatoriaux. Comme on l'a vu en Egypte l'an dernier, ces tyrans sont capables de faire autant en vue de se pérenniser au pouvoir. Du coup, il ne reste, aux Palestiniens, qu'un espace exigu pour manœuvrer. Ainsi, malgré une relative perte de souveraineté –le blocus de la bande de Ghaza offre-t-il réellement une quelconque autonomie? –, la solution prônée par Mahmoud Abbas permettra de déjouer « la solution finale » s'elle est envisagée.

Pour conclure, il va de soi que la tragédie palestinienne exige une prise de conscience internationale. De la même manière, les peuples doivent se mobiliser en faveur de la cause palestinienne. Ainsi, au-delà de la région ou du pays de naissance –une façon de me démarquer des extrémistes kabyles qui soutiennent Israël au nom de la Kabylie –, aucun être humain sensible ne peut rester indiffèrent devant le massacre programmé du peuple palestinien. Cela dit, Est-ce que les dénonciations suffisent à ébranler la détermination de l'Etat d'Israël de mettre un terme à son plan machiavélique? Cela, me parait-il, est insuffisant. En revanche, la solution réside dans la mise de la communauté internationale devant le fait accompli. La demande de Mahmoud Abbas de « placer officiellement l'Etat de Palestine sous le régime de protection internationale de l'ONU » est le choix le plus raisonnable. Ainsi, pourvu que les vies humaines, des enfants, des femmes et des vieillards, soient épargnées, il n'y a aucune honte à ce que la Palestine refuse le combat. Ou sinon que ces courageux résistants ne mettent pas en danger la vie des innocents. Car, le tribut payé par ces innocents est faramineux. D'après Alain Grech, en dix ans, pour un Israélien tué, il y a 277 Palestiniens tués.

Ait Benali Boubekeur

13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 09:00
Pourquoi la célébration de l’indépendance ne suscite pas d’engouement ?

Malgré la mobilisation de tous les moyens de l’Etat, le régime ne mobilise plus les foules pour la célébration de la fête nationale du 5 juillet. Excepté la traditionnelle promotion des hauts gradés, cette date peut être assimilée à un jour ordinaire. Bien que les mauvaises langues puissent avancer le motif de « jeûne », force est de reconnaitre que la rue algérienne ne défile plus, depuis belle lurette, pour cette occasion. Et pourtant, les Algériens ne sont pas de nature à cacher leur joie. Les matchs de foot ne donnent-ils pas lieu à des rassemblements gigantesques ? Et qui plus est au milieu du mois de ramadhan.

Or, dans les pays où le lien est très fort entre les gouvernés et les gouvernants, ces fêtes sont un grand moment de communion. D’ailleurs, peut-on imaginer qu’un 4 juillet aux USA ou un 14 juillet en France se passer sous silence ? Cette idée parait invraisemblable. En Algérie, la raison s’explique probablement par l’échec de nos dirigeants successifs à assurer le bien-être des Algériens. Cette façon de bouder la célébration de la fête nationale indique le fossé séparant les responsables des citoyens. Ainsi, bien que ces derniers ne le montrent pas ostensiblement dans la rue, il n’en reste pas moins que leur désaccord est latent. D’ailleurs, comment ça peut être autrement quand on voit que tous les indicateurs sont au rouge ? En effet, il n’existe aucun secteur où les affaires marchent bien.

D’une façon générale, le talon d’Achille de notre pays est le rapport qu’entretiennent certains dirigeants avec l’exercice du pouvoir. Depuis le recouvrement de l’indépendance nationale, l’Algérie évolue dans une situation de coup d’Etat permanent. La destitution du GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne) inaugure une série de coups de force, dont la finalité est de priver le peuple algérien d’exercer son droit de contrôler les dirigeants. Depuis cette date, ces inamovibles dirigeants ne soucient guère de l’avis des citoyens. En décrétant que le peuple algérien est incapable de s’organiser, ces dirigeants autoproclamés fixent tous seuls les règles. Sinon, comment expliquer que la carrière de certains d’entre eux dépasse le demi-siècle ? Ce qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde. « Cinquante ans après l’indépendance, l’Algérie, ce pays si jeune, est gouverné encore par ceux qui avaient participé peu ou prou à la révolution. Comme s’ils l’avaient libéré pour eux-mêmes et le rejetons qui profitent évidemment », écrit Hassan Moali à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance.

Néanmoins, bien que le régime paraisse stable à l’extérieur, dans le fond, les bisbilles internes sont chroniques. Les règlements de compte, étalés dans la presse à quelques mois de la présidentielle de 2014, témoignent de la férocité des combats. Ainsi, à chaque sortie médiatique, les révélations dévoilent au grand jour les tares du régime. Hélas, malgré tous ces défauts, force est de reconnaitre que le régime parvient à se pérenniser sans ambages. Mais, ce que les Algériens ignorent ou feignent d’ignorer, c’est que cette instabilité et ce maintien du statu quo ont un prix. En tout état de cause, le jour où il faudra régler l’addition, ce sont les pauvres misérables qui la payeront. Nos dirigeants choisiraient une autre destination où la vie de trois à quatre générations de leurs descendants est d’ores et déjà garantie.

Pour conclure, il va de soi que le bilan des 52 ans d’indépendance est globalement négatif. Bien qu’il y ait çà et là des réalisations qui ont été faites, il n’en reste pas moins que cela est en deçà des attentes. Plus grave encore, la période postindépendance est marquée par le non-respect de l’esprit de novembre 54. En effet, depuis le recouvrement de l’indépendance, le régime bafoue les libertés de tout genre, un idéal pour lequel les meilleurs fils de l’Algérie ont donné leur vie. Aujourd’hui, l’indépendance de l’Algérie profite à une poignée de personnes qui se battent pour le contrôle des richesses du pays. Résultat des courses : la lutte pour le contrôle du pouvoir à l’intérieur du système bat son plein, comme le montrent les empoignades lors des réunions des partis au pouvoir.

Ait Benali Boubekeur

5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 16:48
L’abus de pouvoir : une marque de fabrique du régime algérien.

La fête de l’indépendance nationale est marquée cette année par un incident grave. En effet, lors de la célébration du 52eme anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le wali de Bordj Bou Arreridj s’en prend violemment au député du FFS, Abdelhamid Abbas. Pour rappel, lors de cette rencontre, ce dernier interpelle le commis de l’Etat –dont la mission est de servir l’intérêt du peuple et d’apporter des réponses aux préoccupations des citoyens –sur les blocages inhérents à la rénovation du centre culturel de la ville de Bordj Bou Arreridj. Au lieu de rassurer son interlocuteur et des citoyens, qui lui ont donné un mandat électif pour les représenter, sur les causes ayant engendré ce retard, le wali réagit violemment.

De toute évidence, bien que l’invective ne déshonore que son auteur, cette attitude du wali nous renseigne aussi sur la nature violente du régime. En fait, à chaque fois que le citoyen tente de s’immiscer dans la conduite des affaires de son pays, il est vite remis à sa place. De quelle manière ? Généralement, de la façon la plus brutale et la plus humiliante. Ainsi, depuis l’accession du pays à l’indépendance –le peuple algérien mérite des responsables respectueux et issus de sa volonté pour avoir payé un lourd tribut pour sa libération –, le régime ne rend de compte à personne. Dans ces conditions, chaque interpellation de citoyens ou d’élus est tout bonnement rabrouée. Donnent-ils un exemple pour que les citoyens craignent les agissements des responsables inamovibles ? Tout porte à croire que c’est la procédure prisée des dirigeants.

Quoi qu’il en soit, ce comportement ne date pas d’aujourd’hui. De son côté, le FFS a toujours dénoncé ces excès de zèle. D’ailleurs, aussitôt l’information est parvenue à la direction du FFS, le premier secrétaire par intérim, Youcef Aouchiche, publie, sur le site du parti, une déclaration dans laquelle il condamne sans ambages la brutalité du wali de Bordj Bou Arreridj. En outre, selon lui, « ces comportement inacceptables fragilisent davantage les institutions élues et éloignent de plus en plus les représentants de l’Etat de la population qu’ils sont sensés servir. »

En guise de conclusion, il est évident que ces comportements abusifs nuisent à l’image du pays et augmentent, par la même occasion, le fossé déjà très grand séparant les gouvernants des gouvernés. Faut-il pour autant se décourager ? Au contraire, c’est en présence de ces agissements qu’il faut davantage se mobiliser. Et c’est aussi dans cette campagne de mobilisation que le FFS doit être soutenu par les forces vives de la nation pour l’instauration d’une République irréprochable, digne des promesses de novembre 1954.

Ait Benali Boubekeur

4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 19:46
Et si la conférence nationale du consensus était la clé du problème.

Depuis l’indépendance du pays, c’est la première fois que le régime algérien considère l’opposition comme un partenaire avec lequel il peut dialoguer. Jadis, les propositions de l’opposition, rappelons-nous, étaient uniment rejetées « dans le fond et dans la forme ». Cela dit, sans qu’il y ait le moindre risque de se tromper, on peut dire que les blocages émanaient du fait du pouvoir. En effet, combien d’initiatives, entreprises par Hocine Ait Ahmed, pour que la crise algérienne se résolve par le dialogue, ont été sabordées par les décideurs ? Le nombre –et c’est le moins que l’on puisse dire –est incalculable. Par ailleurs, bien que le régime ait toujours trouvé des partenaires en vue d’engager des fausses consultations, ces grenouillages ont conduit au blocage et à la stagnation de notre pays.

Toutefois, le changement de la donne au niveau régional contraint, de façon peut-être sous-jacente, le régime à revoir sa copie. De la même manière, dans cette évolution, la clarté du projet politique du FFS y est pour quelque chose. En un mot, les appels du FFS, pour qu’il y ait un dialogue sans exclusive, ont fini par convaincre le régime de prêter attention aux avis divergents. La dernière rencontre entre la délégation du FFS et le directeur de cabinet de la présidence de la République semble porter ses fruits. En effet, pour la première fois depuis le recouvrement de la souveraineté, le régime entend écouter les autres voix. De son côté, le FFS ne prétend pas non plus avoir le monopole de la vérité. La démarche qu’il propose est toute simple : servir d’intermédiaire pour réunir les acteurs politiques en vue de réfléchir à une solution de sortie de crise, et ce, de façon consensuelle.

Cependant, bien que les détracteurs du FFS crient à la « trahison » –alors que leur histoire est une succession de revirement et de reniement –, le FFS ne se résigne pas. En fait, ce n’est pas la déclaration d’Ali Yahia Abdenour ou les attaques voilées du RCD, dans sa déclaration du 20 juin 2014, qui vont le déstabiliser. Les militants du FFS savent qu’en matière de compromission, ces acteurs ne sont pas les mieux placés pour leur donner des leçons. Connaissant leur acharnement contre le FFS, voilà ce que Hocine Ait Ahmed a répondu en 2012 aux détracteurs du FFS : « Nous n’avons aucune leçon à recevoir ni de ceux qui veulent nous apprendre comment défendre notre parcours –qu’ils n’ont pas –ni de ceux pour qui l’engagement ne fût qu’une alternance de trahison. Trahir une cause puis une autre avec l’irresponsabilité politique, l’outrance verbale et le mensonge comme seules constantes. »

Quoi qu’il en soit, la crise est assez abyssale pour ne pas s’occuper des médisants. Et si une dynamique peut déboucher sur un changement réel en Algérie, le FFS jouera indubitablement un grand rôle. D’ailleurs, c’est en tirant les leçons des expériences passées, où chaque partie s’est refusée à tendre la main à l’autre –les éradicateurs ont à cet occasion la grande responsabilité dans l’échec de rapprochement des vues –que le FFS préconise une conférence nationale regroupant les représentants de la société civile, l’opposition et le pouvoir.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette voie mérite un large soutien, d’autant plus que même les responsables algériens –jadis hermétiquement fermés à tout ce qui vient de l’opposition –sont désormais ouvert au débat. Dans ces conditions, sans l’hostilité de quelques acteurs politiques, la conférence nationale de consensus à laquelle appelle le FFS a toutes les chances d’aboutir.

Pour conclure, il va de soi qu’aucune partie ne détient, à elle seule, la clé du problème. Modestement, le FFS préconise la voie la plus simple : le dialogue entre les Algériens. D’ailleurs, ne dit-on pas que de la discussion jaillit la lumière. L’essentiel, enfin, c’est que cette lumière ne soit pas cachée avec un tamis ou que l’on tente de l’éteindre. Car, pour l’heure, l’urgence est de s’occuper de la maison Algérie qui prend de l’eau partout. Et c’est dans ce sens-là que l’initiative du FFS doit trouver un large écho.

Ait Benali Boubekeur

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