6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 19:23

La force du mouvement populaire pour la souveraineté, la justice et la liberté est son caractère pacifique.
 

Dévier de cette ligne directrice ne servira qu’à instaurer la peur, génératrice de démobilisation, et donner l'occasion aux faucons du régime de sortir leurs chars pour décréter l'état d'urgence et mettre fin à cette véritable révolution.
 

Au lieu d'une désobéissance, aux contours et objectifs flous, appelons plutôt à la continuité de la lutte pacifique dans l'union, et à l'organisation de la société en comités populaires, dans les quartiers des villes, les villages, et les universités, afin que le peuple puisse peser de tout son poids sur les changements à venir.

25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 21:28

Les prochaines élections législatives du 04 mai 2017 constitueront un test important pour la démocratie et l'avenir de l'Algérie. En cela, elles me rappellent celles du 26 décembre 1991, même si c'est dans un contexte différent et avec des acteurs qui ont changé.

Ces élections déboucheront soit sur un renouveau démocratique et républicain soit sur une nouvelle crise, voire sur une tragédie dont on ne pourra pas prédire les conséquences.

Anticiper sur la nécessité d'un consensus démocratique est constructif et responsable ; il s'agit à la fois d'une mise en garde et d'un garde-fou. Nous allons avec nos engagements, nos convictions, nos qualités et nos images auprès des citoyens.

Les élections donneront lieu à des débats ardus ; les coups bas et les coups tordus ne manqueront pas ; dans les réseaux sociaux, la désinformation et la diffamation se manifestent à visages couverts ou découverts.

Mais les citoyens ne sont pas dupes ; comme d'ailleurs les militants qui restent vigilants. Les partis du pouvoir sont chargés sur les certitudes acquises au prix de la manipulation des urnes et de leur bourrage ; leur tentation de récidiver reste entière et ils oublient que cela sera la porte ouverte à l'aventure.

Les démocrates vont en rangs dispersés, c'est la loi du jeu démocratique ; certains parmi eux ont choisi leurs adversaires dans le camp des démocrates.

La tentation de l'abstention est grande dans le camp des démocrates ; elle affaiblirait la démocratie et renforcerait le poids des partis au pouvoir. C'est une question à méditer.

Chaque parti apportera la mémoire de ses combats et de ses engagements ; à ce propos, les choses sont claires et les électeurs ne seront pas dupes. Il s'agit de redonner l'espoir au peuple et à la démocratie avec une parole crédible et qui porte.

Professeur Mohamed Lahlou

18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 14:00

Par Said Radjef. Le 17 décembre 2016

J'ai beaucoup de choses à dire. Mais à qui parler et qui croira à tout ce que je dirai? Il vaut mieux que je me taise sinon les gens me prendraient pour un paumé, un pauvre chimérique qui s'invente des histoires pour impressionner…Les gens courent après la richesse, la gloire et le pouvoir, le reste ne les intéresse pas. Les gens n'aiment pas s'encombrer avec des choses qui risquent de les mettre face à leur conscience…Mais de l'autre coté, je me dis pourquoi me taire, je ne dois de l'argent à personne et je n'ai rien à me reprocher…Je ne traîne aucune casserole derrière moi…Alors pourquoi cette peur, pourquoi autant de complaisance et de complicité envers cet ordre ambiant fait de mensonges, de trahisons et de lâchetés? Je n'ai pas peur de mourir et je ne suis pas un lâche…Alors pourquoi j'ai tellement peur et pourquoi je fuis tout le temps? Pourquoi j'ai tant peur de quitter ma solitude? Mes ennemis qui m'ont fait tant de mal je les connais un par un; je connais tout de leurs familles et de leur passé douloureux, vraiment ils sont beaucoup plus à plaindre qu'à blâmer…Les pauvres, longtemps ils ont pensé pouvoir se substituer à Dieu, au destin et à la providence; longtemps ils ont cru pouvoir venir à bout de l'intelligence, du savoir et de la science avec le mensonge, la calomnie, l'anathème, la corruption, le crime et l'imposture.
Mes ennemis voient partout des menaces, des signes divins leur annonçant les mauvais présages qu'il faudra déjouer… 
Pourquoi m'ont-ils pris pour une menace, pour un mauvais présage? Pourquoi ont-ils tenté de m'assassiner, alors que leur passé glorieux qui n'a jamais existé, leurs fortunes, leur pouvoir n'ont jamais suscité en moi un sentiment de révolte ou de curiosité?
Je ne suis pas ambitieux et je ne rêve pas non plus de gloire et de pouvoir…Au fait, tout ce que je veux se résume à peu de choses: la liberté de construire une Algérie forte et juste. 
Est-ce que rêver d'une Algérie forte est un crime, une menace qui mérite la mobilisation d'autant d'agents schizophrènes? Mes ennemis peuvent-ils détourner le cours de l'histoire, aller contre Dieu, le destin, la providence, la science et le savoir?

29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 18:33

Par Said Radjef. Le 29 novembre 2016

Je me balade ainsi dans mon inconscient à observer ces délicieux instants de bonheur d'une enfance perchée sur les falaises montagneuses du Djurdjura, du temps ou j'étais le prince de Tiniri. Je me souviens de grand père et des longs sillons que sa pair de bœufs traçait dans la terre rocailleuse, pendant que des oiseaux piquaient des vers…Orgueilleux, vaniteux et imprévisible, grand père m'a donné le nom de "Dawzi", une sorte de kamikaze en Kabyle. 
Et puis comme ça, un jour d'automne, sans trop savoir pourquoi, d'un seul coup, tout a changé… Mon père contraint d'aller chercher la subsistance quotidienne, m'emmena avec lui à Oran, Valmy, loin des prairies, de l'odeur des vaches, de Pitchou mon chien préféré, des sources, des puits ou j'ai failli me noyer à de nombreuses reprises en cherchant la truite et les anguilles, des défis lancés torses nus au tonnerre et aux éclairs pendant les automnes orageux, des courses tout le long des rivières qui redescendent du Djurdjura, des bagarres interminables pour notre gloire, des pièges aux grives, aux étourneaux et aux perdrix, des misères faites à Ravah Ath Djaroun et Messaouda Ouzaghar qui aimait tant nous montrer son fusil de chasse…
Pour ma troisième année primaire, mon père m'avait inscrit dans une école située sur le chemin de Senia, à quelques kilomètres d'Oran…En dépit de mes leçons coraniques à la zaouïa des Ait Kaci, je ne parlais qu'en kabyle, ce qui faisait marrer à chaque fois mes camarades de classe…Au bout de quelques semaines, j'étais redevenu un enfant méconnaissable, dépassionné, sans ardeur malgré l'attention particulière de l'institutrice, Mme Sabrina, qui a tout fait pour me faciliter les choses…
Et puis un jour, durant l'hivers, grand père débarque à Oran, à l'occasion de la naissance de ma petite frangine Zâazi, troisième naissance de ma mère. Son séjour Oranais a complètement bouleversé ma vie. Grand père, après deux jours passés à la maison, fugua. Un avis de recherche fut lancé. De la porte entrouverte de sa chambre, j'entendais ma mère faire un tas de reproches à mon père pendant que des officiers de la base de Tafraoui, une Russe et une Yougoslave tentaient vainement de la calmer.
"Tu n'as jamais aimé mes parents et ma famille, c'est pourquoi il est reparti sans nous le dire", s'écria ma mère en sanglots. Réaction œdipienne, je n'ai jamais autant détesté mon père que ce jour. Non seulement, il m'a arraché à Tiniri, mais il a rendu ma mère malheureuse. Je voulais tout simplement le tabasser. Mais deux jours après, contre toute attente, grand père réapparut soudainement, accompagné de quelques vieux… A la vérité, grand père n'avait pas pu décliné (résister à) l'invitation de la zaouïa de Sidi Boumedienne . Sur invitation des fidèles de la Mosquée de Valmy (aujourd'hui El Karma), grand père passa deux jours à Tlemcen sans aviser sa fille…Ce fut une véritable fête…
Le retour de grand père m'avait totalement libéré. Pour la première fois, je m'étais associé aux autres enfants au jeu de cache-cache, ou on m'avait confié le rôle du colonel Amirouche contre les "n'sara", alors que les rôles de Zabana, Lotfi et Ben M'hidi étaient confiés à Lastel, Belhadjer et Kouider qui devint par la suite mon meilleur ami…Comme ça, sans savoir trop comment, je m'étais mis a parler l'Algérien avec un accent Oranais comme si j'étais…J'avais complètement oublié que j'étais un Kabyle du Djurdjura. J'étais redevenu moi-même, avec plus d'enthousiasme, plus d'intelligence et de ruse…Je me sentais bien dans ma peau d'Algérien.
Un jour, pendant la récréation, mon ami Kouider me fit part de son projet de chaparder le miel, les dindes et les poules de Zoulikha qui tenait une ferme juste à coté de l'école…

26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 13:40

Par Said Radjef. Le 26 novembre 2016

Ce matin j'ai rencontré ma mère alors qu'elle se rendait aux Ouadhias…Pendant un instant j'ai cru qu'elle allait passer et m'ignorer. Ma mère n'aime pas ma femme qui m'a donné trois filles, qui est incapable de me donner un garçon, et elle n'aime pas non plus Ali Zamoum qui m'a marié… Ma mère avait beaucoup de projets pour moi… Mais elle s'est arrêtée pour me dire quelques mots: "Fils, on ne peut plus sortir à Mechtras à présent, il n'y a que des voyous et des délinquants; autrefois il n'y avait pas tout cela", me dit elle avec amertume et tristesse. Et d'ajouter: "Et tes filles, comment vont-elles?". Bien mère lui ai-je répondu avec fierté. J'étais vraiment content de savoir qu'elle pense à mes filles…Et comme ça d'un seul coup, je me suis rappelé de la maison, du temps ou grand-mère dirigeait d'une main de fer "l'intérieur et l'extérieur"…Rien ne lui échappait, malgré sa cécité. Avec son chien berger Twist, elle faisait régner la terreur aux Ait Kaci et au-delà. Les seuls qui pouvaient lui tenir tête et la contredire, Cheikh Akli, le directeur de l'école, qu'elle n'a jamais aimé en raison de sa conversion au christianisme, les deux grands marabouts du village Toumi Si Mohand Ouali et Si El Hadj cherif, le compagnon intime de grand père. A la maison, il n'y avait ni télévision, ni radio, ni réfrigérateur…Il n'y avait que les vaches, la trique, l'autorité et la discipline de grand-mère …Et comme ça un jour, elle apprit par la bouche de l'une ses brus cafardeuse et jalouse que nana Taous cachait un transistor dans sa chambre et qu'elle écoutait discrètement la nuit tombée les chansons d'amour d'Ait Menguellet…Même la Gestapo et le KGB n'auraient pas été capables de la fouille qu'avait menée grand-mère. Elle trouva le transistor; elle le confisqua et répudia sur le champ nana Taous chez ses parents, à Assi Youcef. Nana Taous était belle, d'une beauté angélique, et avait une allure qui resplendissait d'élégance et de charme. L'incident fut couvert de la plus grande discrétion…Personne ne devait savoir qu'une famille des Ait Kaci avait une radio chez elle, à la maison; il fallait éviter à tout prix l'humiliation des voisins…
Tout le temps que leur mère était répudiée et que leur père se trouvait à des milliers de kilomètres au nord de la France, mes cousins n'ont pas versé une seule larme ou prononcé une seule fois le nom de leur mère. 
A son retour de Lille, six mois après, durant un été particulièrement caniculaire, vava Arezki, l'époux de nana Taous, dut sollicité la bénédiction des deux grands marabouts pour franchir le seuil de la maison et faire face au regard terrifiant de grand-mère… 
Quelques années après, alors jeune lycéen à Polyvalent (lycée Amirouche), la folie du transistor tomba soudainement et de nouveaux gadgets firent brusquement leur apparition, révolutionnant tout sur leur passage, nos traditions, notre culture, notre identité… 
Aujourd'hui, dans chaque foyer Kabyle, il y a trois ordinateurs, deux télévisions, un portable pour chaque membre de la famille qui nous empêche de connaitre nos enfants…

10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 14:37

Par Said Radjef. Le 10 novembre 2016
Des ministres ignorants, des députés et sénateurs idiots et débiles à en mourir de rire, des élus locaux charognards, des commis d'Etat délinquants à outrance alors que le pays est en face de nouvelles mutations aussi complexes qu'imprévisibles. 
Depuis plus de trente ans, le personnel politique est le même. A chaque rendez vous électoral, ce sont les mêmes figures qui reviennent comme si l'Etat et les partis politiques étaient une propriété privé.
Les dirigeants politiques nationaux qu'ils soient du pouvoir ou de l'opposition, s’inscrivent dans une logique de carrière et non de mission. Ils minimisent la prise de risque pour assurer leur réélection et abdiquent trop souvent devant les difficultés à mener les réformes. Que ce soit au niveau national ou local, l’occupation de mandat pendant des durées très longues empêche la « respiration » de la vie politique avec deux conséquences importantes : l’absence de regard neuf sur les problèmes à résoudre et un risque avéré de clientélisme.
Comment lutter contre la corruption, les maux qui rongent la société et faire face aux défis à multiples trajectoires qui se posent à notre pays avec un personnel politique sclérosé et à court d'imagination et de spontanéité politiques?
L'Etat et les partis politiques doivent comprendre que le temps du populisme est fini. Nous vivons à l'époque ou rien ne peut être dissimulé, caché au peuple. L'Etat et les partis doivent s'ouvrir aux compétences, à l'aptitude, à la science, à l'art, au talent, au savoir et rompre définitivement avec leur comédie ubuesque et leurs faux semblants qui ont tant fait haïr la pratique politique et citoyenne aux Algériennes et aux Algériens. C'est la seule condition qui peut assurer la survie de notre pays dans une conjoncture ou beaucoup d'Etats ne sont plus maîtres de leurs destins.
Nous sommes à la veille des élections générales, montrons que nous pensons à l'Algérie, aux futures générations, montrons que nous sommes les dignes héritiers de celles et de ceux qui ont souffert durant des siècles dans les larmes et le sang pour assurer notre liberté et notre dignité.

2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 19:34

Par Said Radjef. Le 2 novembre 2016

La violence c’est la paix, la délation c'est le courage, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force, a longtemps scandé le DRS.

Même l'URSS de Staline, la France sous l'occupation nazie, et plus proche de notre époque l'ex RDA de la Stasi, n'ont pas atteint ce seuil de délation auquel est parvenu notre pays de 1985 à 2000.Sujet douloureux qui indispose les intellectuels Algériens, notamment les historiens, les sociologues, les psychiatres, les psychologues…La presse, quant à elle, évite même de faire la moindre allusion à cette question.
L'aptitude, le savoir, la compétence n'ont plus aucun sens. Les lettres et les coups de téléphones anonymes les ont remplacés. Devenir délateur, indicateur et mouchard est devenue même l'ambition de beaucoup de jeunes Algériennes et Algériens. 
Beaucoup de citoyens ont vécu l'enfer sans savoir ce que leur était reproché, de quoi ils étaient coupables. Des bataillons de cadres ont été chassés, persécutés tandis que près d'un million d'universitaires et de bacheliers avaient pris le chemin de l'exil. Les institutions et les corps constitués ont été pollués par la suspicion, le doute, les faux semblants et la peur. Tous les secteurs de la vie sociale ont été empoisonnés, gangrenés à telle enseigne qu'au sein de la même famille, la même structure politique personne n'a confiance… 
Certaines sources parlent de 8 millions de délateurs. La plupart d'entre eux est issue de milieux délinquants, des repris de justice, des homosexuels, des drogués, des pédophiles, des faux moudjahidines, des faux diplômés… 
La délation dont nous parlons ici n'a rien avoir avec l'acte de dénoncer une injustice, l'incivisme de la société…La délation dont nous parlons ici est une forme de terrorisme hautement élaborée. Ses concepteurs l'ont baptisé fièrement "terrorisme pédagogique".

30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 17:10

Par Said Radjef. Le 30 octobre 2016
Hier, tard dans la soirée, Nana Ouiza m'a appelé plus d'une dizaine de fois au téléphone. Et à chaque fois, elle me lançait la même menace: "Si tu ne viens pas, je vais t'étrangler." 
Il était à peine dix heures lorsque je suis arrivé à Ighil Imoula. Sur place, je trouve Nana Ouiza en train de m'attendre en présence de journalistes de Canal Algérie-A3, de l'APS, de la radio chaine II et chaine III… et l'association Mechâal Echahid…J'étais soulagé de la voir qu'elle ne souffrait pas. Hormis son arthrose, elle est solide comme le chêne du Djurdjura. Et dire que durant tout le trajet je me suis imaginé les pires scenarios…
"Viens t'asseoir près de moi, j'ai envie de sentir l'odeur d'Ali", me dit elle avec un sourire dont elle est la seule a avoir le secret. Et d'ajouter: " Aujourd'hui, j'ai envie de leur dire ce que je pense de nos dirigeants."
Non, Na Ouiza, pas aujourd'hui, il faut choisir un autre jour, lui ai-je recommandé.
"Tais toi et laisse moi parler, je veux vider tout ce que j'ai sur le cœur."
Elle a longtemps parler de son époux Ali Zamoum, de Abane, de Boudiaf, de Krim, de Ben M'hidi, de Bitat, d'Ait Ahmed, de Zabana (Zahana), de Ouamrane, de Si Salah, des Mohammedi, de Ben Boulaid, de Ben Ramdani, de Idir,de Med Laichaoui, des Marocains, des Tunisiens, des jeunes militants Oranais et Constantinois; elle a aussi longuement parlé des ces f'houla des chaouias et des gens du Sud…
"On était tous comme une famille; on était toutes des sœurs et tous des frères", explique t-elle. Et d'ajouter avec tristesse et regret: "Mais les choses semblent avoir changer aujourd'hui…On se souvient de l'Algérie qu'une fois par an, alors que les gens qui la torpillent et la rendent malade le font chaque jour."
Le journaliste de Canal Algérie me fixe dans les yeux, mais je ne pouvais rien dire. 
Nana Ouiza est une grande dame. J'avais peur qu'elle ne remette sur le tapis, devant la presse, les rivalités du village Ighil Imoula ou qu'elle déraille sous le poids de la solitude…Mais non, elle nous a juste rappelé à toutes et à tous ce qu'être patriote veut dire, ce qu'être militant veut dire.

25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 16:39

Par Said Radjef. Le 25 octobre 2016
D'abord, j'ai envie de vous dire ceci: ne donnez pas raison aux détracteurs qui pensent que le FFS ne survivrait pas à Ait Ahmed. Je sais que cadres, militants de base et sympathisants, tout le monde au sein de la famille FFS est en pleine interrogation: comment poursuivre le combat démocratique, citoyen, politique et intellectuel sans Ait Ahmed? 
Le FFS est une ligne politique et philosophique qui tire ses racines du PPA-MTLD-MNA-CRUA. Appartenir au FFS c'est militer constamment en faveur de la vérité, de la justice, de la liberté des femmes et des hommes, du savoir, du savoir faire, de la science dans le respect des constantes nationales que sont l'Islam, tamazight et la langue arabe. Qu'on le veuille ou pas, ces constantes constituent l'ossature de notre identité nationale. La conduite du parti est tracée bien avant sa naissance en 1963, elle ne se résume pas au choix des chefs qui doivent le guider, elle se résume a un acte de militantisme qui prolonge les luttes du mouvement nationaliste, à un acte de militantisme qui ne souffre d'aucune ambigüité politique ou idéologique. 
Depuis quelques temps, des nouvelles alarmantes me parviennent sur des remous qui secoueraient le parti, sur des affrontements entre cadres sur le choix de la stratégie que doit adopter le parti…On m'a parlé aussi d'exclusions, d'excommunications, de bagarres et d'intrigues…Et je suis triste, parce que ce parti signifie beaucoup de choses pour le peuple Algérien; compte beaucoup dans le cœur des Algériennes et Algériens. La mondialisation avec ses mutations économiques violentes, la volonté des grandes puissances de remodeler la carte géopolitique du monde Arabe, et donc du Maghreb, les risques d'éclatement…ont affecté plus particulièrement la majorité de la jeunesse qui ne sait plus ou donner de la tête dans cet univers fait de propagande et de manipulation. De grâce, n'en rajoutez pas.
Le FFS est un parti national et non un club local. La présence de Hamrouche à la tête de ce parti, le souhait de certains cadres, ne pose pas de problème à la base et aux bataillons de sympathisants que compte le FFS à travers les quatre coins du pays. Mouloud Hamrouche est un homme posé d'une grande valeur, d'une grande intelligence. C'est un Homme d'Etat. Mais que peut-il faire si le parti est déchiré par des luttes de leadership? Tout seul, sans la réintégration de Djamel Zenati, Said Khelil, Samir Bouakouir, Said Hamdani et de tous les anciens cadres du parti, Hamrouche n'ira nulle part; n'ira pas loin. Pour se remobiliser à nouveau, la base et les sympathisants ont besoin de voir la direction soudée et unie, ont besoin d'entendre parler Salima Ghezali, Halit Rachid, Cherifi Med Amokrane, S Khelil, Zenati, Bouakouir, Hamrouche…sur la même longueur d'ondes. Sans fausses notes. N’écoutez pas les amis qui viendraient vous chuchoter à l'oreille...et vous prévenir contre les ambitions demeurées de vos compagnons. Ils vous mentent. Salutations.

23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 15:16

Par Saïd Radjef. Le 23 octobre 2016

Les tontons macoutes sont partis, mais les pratiques arbitraires, terroristes et totalitaires demeurent…Les mêmes (fausses) notabilités qui décidaient de la pluie et du beau temps dans l'administration, la justice, les partis politiques et les médias, continuent toujours de bomber le torse avec orgueil, fierté et vanité. Comme pour signifier que rien n'a changé, ils ont à nouveau tracé leur périmètre…Les mêmes circuits officiels et parallèles qui agissaient hier au nom du général Toufik, au nom des généraux, redoublent leur présence pour nous rappeler que les maîtres faussaires d'hier sont les maîtres faussaires d'aujourd'hui… Et que cela ne sert à rien de nous enthousiasmer. Cela ne sert à rien d'être honnête, intègre, compétent, intelligent, noble , courageux et talentueux. Le seul critère qui vaille dans ce pays c'est d'appartenir au milieu de la pègre, de la clandestinité ou règnent la fausseté, la ruse, les sales connivences et les faux semblants. 
Avec le départ du général Toufik, la pègre a juste changé l'un de ses chefs tout en restant fidèle à son code d'honneur. Illusions d'optiques me disait mon ami l'ingénieur!

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