La journée du militant, coïncidant avec le 25e anniversaire de l’abject assassinat d’Ali Mécili, a été célébrée par la fédération du FFS de Tizi Ouzou. En marge de cette cérémonie, à laquelle ont d’ailleurs participé les candidats du FFS de Tizi Ouzou, certains d’entre eux ont répondu volontiers aux questions du camarade Jugurtha Abbou, chargé de la commission d’information au sein de la fédération.
Dans cet entretien, les camarades, Rachid Halet, Moussa Tamadartaza et Nabila Adjlout, ont décrypté, chacun à sa façon, le parcours, l’engagement et le combat d’Ali Mécili. Bien qu’ils n’aient pas tous connu le regretté Ali Mécili, à l’instar de Tamadartaza et Adjlout, il va de soi que l’on n’a pas besoin de le côtoyer pour pouvoir en parler de ce grand monsieur. Car son nom symbolise, à lui tout seul, le combat pour la liberté.
D’une façon générale, ces hommages sont un devoir, selon Rachid Halet, pour celui qui a accompagné Hocine Ait Ahmed dans son combat difficile, celui de vouloir construire une alternative démocratique au régime inamovible. « Très jeune, il [Ali Mécili] a choisi de suivre le trajet d’élite militante à travers l’ALN puis le FFS alors qu’il avait des choix bien plus faciles », répond-il à la question de savoir quelle image a-t-il gardée de Mécili .
Quant au docteur Tamadartaza, jeune à l’époque où Ali Mécili a été lâchement assassiné, il considère que les auteurs de ce crime politique n’ont pas seulement tué l’homme, mais ils ont également privé l’opposition d’un repère, d’un rassembleur et d’un formateur politique hors pair. Dans le même esprit, Nabila Adjlout insiste sur le fait que les générations, ancienne et actuelle, doivent mener ensemble le combat. En effet, le militant du FFS d’aujourd’hui doit s’inspirer du parcours d’Ali Mécili. Car ce dernier avait une seule stratégie : rassembler les forces vives du changement. « Ce qui lui importait, c’était l’adhésion à des principes éthiques et politiques », réplique Rachid Halet à la question inhérente au parcours d’Ali Mécili.
Quoi qu’il en soit, malgré la volonté du régime de faire taire les voix libres, cela n’a pas dissuadé les Algériens d’adhérer à un parti condamnant, sans cesse, « l’illégalité, l’illégitimité et la nature du régime politique en place ». Et pour mener ce combat, le militant du FFS puise sa force de la crédibilité dont jouit son président, mais également du projet du FFS pour le renouveau en Algérie.
Toutefois, bien que l’occasion soit, avant tout, l’évocation de la disparition de l’homme comptant énormément pour le FFS, la vie politique doit poursuivre son chemin. Sans s’attarder sur les principes ayant guidé le FFS, celui-ci se prépare à un rendez-vous décisif prévu pour le 10 mai prochain. Ainsi, pour réunir les conditions d’une transition pacifique, Nabila Adjlout estime que la femme algérienne doit s’investir en politique. En effet, bien que la société n’ait pas donné la place prépondérante à la femme, cette dernière doit prendre ses responsabilités. « Je lui demande d’être présente sur la scène politique, de s’imposer et de ne plus rester à la marge de la société », lance-t-elle à l’adresse de la femme algérienne.
Par ailleurs, concernant la campagne à mener, la démarche du FFS consistera, selon Rachid Halet, à mettre en valeur la place de la société. Pour lui, les acteurs de celle-ci ont une relation interdépendante. « Nous sommes un parti, il n’y a pas de direction sans militants, et il n’y a pas de militants sans l’adhésion de la population », décrit-il le rôle des divers groupes de la société.
Enfin, la communauté universitaire est appelée à jouer un rôle essentiel. À cet effet, les étudiants engagés avec le FFS auront une mission à accomplir. « C’est avec eux et avec la société civile que la remobilisation politique est possible, ils seront indéniablement le véritable support humain et politique du FFS durant cette campagne électorale, particulièrement dans le cadre de la réalisation du changement voulu et espéré par tout un peuple », conclut le docteur Tamadartaza.
Par Ait Benali Boubekeur
La journée du militant, coïncidant avec le 25e anniversaire de l’abject assassinat d’Ali Mécili, a été célébrée par la fédération du FFS de Tizi Ouzou. En marge de cette cérémonie, à laquelle ont d’ailleurs participé les candidats du FFS de Tizi Ouzou, certains d’entre eux ont répondu volontiers aux questions du camarade Jugurtha Abbou, chargé de la commission d’information au sein de la fédération.
Dans cet entretien, les camarades, Rachid Halet, Moussa Tamadartaza et Nabila Adjlout, ont décrypté, chacun à sa façon, le parcours, l’engagement et le combat d’Ali Mécili. Bien qu’ils n’aient pas tous connu le regretté Ali Mécili, à l’instar de Tamadartaza et Adjlout, il va de soi que l’on n’a pas besoin de le côtoyer pour pouvoir en parler de ce grand monsieur. Car son nom symbolise, à lui tout seul, le combat pour la liberté.
D’une façon générale, ces hommages sont un devoir, selon Rachid Halet, pour celui qui a accompagné Hocine Ait Ahmed dans son combat difficile, celui de vouloir construire une alternative démocratique au régime inamovible. « Très jeune, il [Ali Mécili] a choisi de suivre le trajet d’élite militante à travers l’ALN puis le FFS alors qu’il avait des choix bien plus faciles », répond-il à la question de savoir quelle image a-t-il gardée de Mécili .
Quant au docteur Tamadartaza, jeune à l’époque où Ali Mécili a été lâchement assassiné, il considère que les auteurs de ce crime politique n’ont pas seulement tué l’homme, mais ils ont également privé l’opposition d’un repère, d’un rassembleur et d’un formateur politique hors pair. Dans le même esprit, Nabila Adjlout insiste sur le fait que les générations, ancienne et actuelle, doivent mener ensemble le combat. En effet, le militant du FFS d’aujourd’hui doit s’inspirer du parcours d’Ali Mécili. Car ce dernier avait une seule stratégie : rassembler les forces vives du changement. « Ce qui lui importait, c’était l’adhésion à des principes éthiques et politiques », réplique Rachid Halet à la question inhérente au parcours d’Ali Mécili.
Quoi qu’il en soit, malgré la volonté du régime de faire taire les voix libres, cela n’a pas dissuadé les Algériens d’adhérer à un parti condamnant, sans cesse, « l’illégalité, l’illégitimité et la nature du régime politique en place ». Et pour mener ce combat, le militant du FFS puise sa force de la crédibilité dont jouit son président, mais également du projet du FFS pour le renouveau en Algérie.
Toutefois, bien que l’occasion soit, avant tout, l’évocation de la disparition de l’homme comptant énormément pour le FFS, la vie politique doit poursuivre son chemin. Sans s’attarder sur les principes ayant guidé le FFS, celui-ci se prépare à un rendez-vous décisif prévu pour le 10 mai prochain. Ainsi, pour réunir les conditions d’une transition pacifique, Nabila Adjlout estime que la femme algérienne doit s’investir en politique. En effet, bien que la société n’ait pas donné la place prépondérante à la femme, cette dernière doit prendre ses responsabilités. « Je lui demande d’être présente sur la scène politique, de s’imposer et de ne plus rester à la marge de la société », lance-t-elle à l’adresse de la femme algérienne.
Par ailleurs, concernant la campagne à mener, la démarche du FFS consistera, selon Rachid Halet, à mettre en valeur la place de la société. Pour lui, les acteurs de celle-ci ont une relation interdépendante. « Nous sommes un parti, il n’y a pas de direction sans militants, et il n’y a pas de militants sans l’adhésion de la population », décrit-il le rôle des divers groupes de la société.
Enfin, la communauté universitaire est appelée à jouer un rôle essentiel. À cet effet, les étudiants engagés avec le FFS auront une mission à accomplir. « C’est avec eux et avec la société civile que la remobilisation politique est possible, ils seront indéniablement le véritable support humain et politique du FFS durant cette campagne électorale, particulièrement dans le cadre de la réalisation du changement voulu et espéré par tout un peuple », conclut le docteur Tamadartaza.
Par Ait Benali Boubekeur