9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 10:50

La journée du militant, coïncidant avec le 25e anniversaire de l’abject assassinat d’Ali Mécili, a été célébrée par la fédération du FFS de Tizi Ouzou. En marge de cette cérémonie, à laquelle ont d’ailleurs participé les candidats du FFS de Tizi Ouzou, certains d’entre eux ont répondu volontiers aux questions du camarade Jugurtha Abbou, chargé de la commission d’information au sein de la fédération.

Dans cet entretien, les camarades, Rachid Halet, Moussa Tamadartaza et Nabila Adjlout, ont décrypté, chacun à sa façon, le parcours, l’engagement et le combat d’Ali Mécili. Bien qu’ils n’aient pas tous connu le regretté Ali Mécili, à l’instar de Tamadartaza et Adjlout, il va de soi que l’on n’a pas besoin de le côtoyer pour pouvoir en parler de ce grand monsieur. Car son nom symbolise, à lui tout seul, le combat pour la liberté.

D’une façon générale, ces hommages sont un devoir, selon Rachid Halet, pour  celui qui a accompagné Hocine Ait Ahmed dans son combat difficile, celui  de vouloir construire une alternative démocratique au régime inamovible. « Très jeune, il [Ali Mécili] a choisi de suivre le trajet d’élite militante à travers l’ALN puis le FFS alors qu’il avait des choix  bien plus faciles », répond-il à la question de savoir quelle image a-t-il gardée de Mécili .

Quant au docteur Tamadartaza, jeune à l’époque où Ali Mécili a été lâchement assassiné, il considère que les auteurs de ce crime politique n’ont pas seulement tué l’homme, mais ils ont également privé l’opposition d’un repère, d’un rassembleur et d’un formateur politique hors pair. Dans le même esprit, Nabila Adjlout insiste sur le fait que les générations, ancienne et actuelle, doivent mener ensemble le combat. En effet, le militant du FFS d’aujourd’hui doit s’inspirer du parcours d’Ali Mécili. Car ce dernier avait une seule stratégie : rassembler les forces vives du changement. « Ce qui lui importait, c’était l’adhésion à des principes éthiques et politiques », réplique Rachid Halet à la question inhérente au parcours d’Ali Mécili.

Quoi qu’il en soit, malgré la volonté du régime de faire taire les voix libres, cela n’a pas dissuadé les Algériens d’adhérer à un parti condamnant, sans cesse, « l’illégalité, l’illégitimité et la nature du régime politique en place ». Et pour mener ce combat, le militant du FFS puise sa force de la crédibilité dont jouit son président, mais également du projet du FFS pour le renouveau en Algérie.  

Toutefois, bien que l’occasion soit, avant tout, l’évocation de la disparition de l’homme comptant énormément pour le FFS, la vie politique doit poursuivre son chemin. Sans s’attarder sur les principes ayant guidé le FFS, celui-ci se prépare à un rendez-vous décisif prévu pour le 10 mai prochain. Ainsi, pour réunir les conditions d’une transition pacifique, Nabila Adjlout estime que la femme algérienne doit s’investir en politique. En effet, bien que la société n’ait pas donné la place prépondérante à la femme, cette dernière doit prendre ses responsabilités. « Je lui demande d’être présente sur la scène politique, de s’imposer et de ne plus rester à la marge de la société », lance-t-elle à l’adresse de la femme algérienne.

Par ailleurs, concernant la campagne à mener, la démarche du FFS consistera, selon Rachid Halet, à mettre en valeur la place de la société. Pour lui, les acteurs de celle-ci ont une relation interdépendante. « Nous sommes un parti, il n’y a pas de direction sans militants, et il n’y a pas de militants sans l’adhésion de la population », décrit-il le rôle des divers groupes de la société.

Enfin, la communauté universitaire est appelée à jouer un rôle essentiel. À cet effet, les étudiants engagés avec le FFS auront une mission à accomplir. « C’est avec eux et avec la société civile que la remobilisation politique est possible, ils seront indéniablement le véritable support humain et politique du FFS durant cette campagne électorale, particulièrement dans le cadre de la réalisation du changement voulu et espéré par tout un peuple », conclut le docteur Tamadartaza.     

Par Ait Benali Boubekeur      

                                                                                                                                                                                                                              

 

La journée du militant, coïncidant avec le 25e anniversaire de l’abject assassinat d’Ali Mécili, a été célébrée par la fédération du FFS de Tizi Ouzou. En marge de cette cérémonie, à laquelle ont d’ailleurs participé les candidats du FFS de Tizi Ouzou, certains d’entre eux ont répondu volontiers aux questions du camarade Jugurtha Abbou, chargé de la commission d’information au sein de la fédération.

Dans cet entretien, les camarades, Rachid Halet, Moussa Tamadartaza et Nabila Adjlout, ont décrypté, chacun à sa façon, le parcours, l’engagement et le combat d’Ali Mécili. Bien qu’ils n’aient pas tous connu le regretté Ali Mécili, à l’instar de Tamadartaza et Adjlout, il va de soi que l’on n’a pas besoin de le côtoyer pour pouvoir en parler de ce grand monsieur. Car son nom symbolise, à lui tout seul, le combat pour la liberté.

D’une façon générale, ces hommages sont un devoir, selon Rachid Halet, pour  celui qui a accompagné Hocine Ait Ahmed dans son combat difficile, celui  de vouloir construire une alternative démocratique au régime inamovible. « Très jeune, il [Ali Mécili] a choisi de suivre le trajet d’élite militante à travers l’ALN puis le FFS alors qu’il avait des choix  bien plus faciles », répond-il à la question de savoir quelle image a-t-il gardée de Mécili .

Quant au docteur Tamadartaza, jeune à l’époque où Ali Mécili a été lâchement assassiné, il considère que les auteurs de ce crime politique n’ont pas seulement tué l’homme, mais ils ont également privé l’opposition d’un repère, d’un rassembleur et d’un formateur politique hors pair. Dans le même esprit, Nabila Adjlout insiste sur le fait que les générations, ancienne et actuelle, doivent mener ensemble le combat. En effet, le militant du FFS d’aujourd’hui doit s’inspirer du parcours d’Ali Mécili. Car ce dernier avait une seule stratégie : rassembler les forces vives du changement. « Ce qui lui importait, c’était l’adhésion à des principes éthiques et politiques », réplique Rachid Halet à la question inhérente au parcours d’Ali Mécili.

Quoi qu’il en soit, malgré la volonté du régime de faire taire les voix libres, cela n’a pas dissuadé les Algériens d’adhérer à un parti condamnant, sans cesse, « l’illégalité, l’illégitimité et la nature du régime politique en place ». Et pour mener ce combat, le militant du FFS puise sa force de la crédibilité dont jouit son président, mais également du projet du FFS pour le renouveau en Algérie.  

Toutefois, bien que l’occasion soit, avant tout, l’évocation de la disparition de l’homme comptant énormément pour le FFS, la vie politique doit poursuivre son chemin. Sans s’attarder sur les principes ayant guidé le FFS, celui-ci se prépare à un rendez-vous décisif prévu pour le 10 mai prochain. Ainsi, pour réunir les conditions d’une transition pacifique, Nabila Adjlout estime que la femme algérienne doit s’investir en politique. En effet, bien que la société n’ait pas donné la place prépondérante à la femme, cette dernière doit prendre ses responsabilités. « Je lui demande d’être présente sur la scène politique, de s’imposer et de ne plus rester à la marge de la société », lance-t-elle à l’adresse de la femme algérienne.

Par ailleurs, concernant la campagne à mener, la démarche du FFS consistera, selon Rachid Halet, à mettre en valeur la place de la société. Pour lui, les acteurs de celle-ci ont une relation interdépendante. « Nous sommes un parti, il n’y a pas de direction sans militants, et il n’y a pas de militants sans l’adhésion de la population », décrit-il le rôle des divers groupes de la société.

Enfin, la communauté universitaire est appelée à jouer un rôle essentiel. À cet effet, les étudiants engagés avec le FFS auront une mission à accomplir. « C’est avec eux et avec la société civile que la remobilisation politique est possible, ils seront indéniablement le véritable support humain et politique du FFS durant cette campagne électorale, particulièrement dans le cadre de la réalisation du changement voulu et espéré par tout un peuple », conclut le docteur Tamadartaza.     

Par Ait Benali Boubekeur      

commentaires

A
CRISE DU FFS : TRACTATIONS AVEC LE CLAN BOUTEF-ZERHOUNI (ex-MALG/SM), ACCORD SECRET, ENJEU: SOUTIEN à HAMROUCHE EN 2014.<br /> __________________________________________________________<br /> Dissidents du FFS à Bouzeggane, vidéos :<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=uzV5NQ4t9Yo&feature=plcp<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=IFPNImX8I9Y&feature=plcp<br /> <br /> ___________________________________________________________<br /> <br /> FFS en crise : participation à la mascarade électorale du 10 mai = soutien au Pouvoir militaro-mafieux, Cabinet noir (Assam-Bahloul-Halet), tractations avec un aile de la Junte militaire, Accord<br /> secret avec le Clan Boutef-Zerhouni (ex-MALG/SM), fronde des militants de base opposés à la "stratégie participationniste" et collaborationniste, exclusion des cadres dissidents, révélations<br /> d'anciens dirigeants...<br /> ____________________________________________________________<br /> <br /> <br /> http://elhadichalabi.free.fr/elements/pdf/Amrane%20ou%20le%20militantisme%20dans%20la%20tourmente.pdf<br /> <br /> Aperçu sur le champ politique à travers la crise du FFS, par Elhadi CHALABI, Professeur des Universités, Juriste et Chercheur. Université de Lyon.<br /> _____________________________________________________________<br /> <br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1992_num_65_1_1560<br /> <br /> Une opposition politique dans l'impasse. Le FFS de Hocine Ait-Ahmed.<br /> <br /> Par Pierre MONBEIG, Politologue et Chercheur<br /> <br /> ______________________________________________________________<br /> <br /> -M.A. Bessaoud, FFS. Espoir et trahison, Amazon.fr<br /> <br /> -M. Boudjemâa (avec H. Sadi), Fatalité ou faiblesse , Ait Ahmed se confesse, Amazon.fr<br /> -A. Yaha, Officier de l’ALN prépare un livre ….sur le FFS, Ait Amed, les trahisons, etc.<br /> Lire aussi :<br /> FFS Protestataires : "L'appareil du FFS a changé de camp"<br /> <br /> Par Le Matin DZ | 06/06/2012 09:44:00 | 884 lecture(s) |<br /> Signé par plusieurs anciens cadres du FFS : Ahmed Ali Tahar ; Ibrahim Abdelkader, Mekhnache Aziz, Ouarab Youcef, Hanifi Massinissa, Benadda Zahar, Firad Laid, Brahimi Mohamed, Kaci Ramdane, Mohand<br /> Oussaid Abdelkader, Chemrouk Chabane, Amri Makhlouf, Si Larbi Hanafi, Zouia Farid, Amokrane Lakhdar, Ramdani Salem, Iskoumen Abdelhamid, Hamani Ameur, Melbouci Chérif, Kaouane Kamel, Kharouni<br /> Razik, Cheradi Ryad, Hazem Mohamed Larbi…<br /> ________________________________________________________________<br /> <br /> Qu’a négocié Aït Ahmed ?<br /> <br /> De quelles mesures parle le parti de Hocine Aït Ahmed ? A-t-il eu des promesses sur des questions précises qu’il revendique ? Et avec 27 sièges à l’Assemblée populaire nationale contre une majorité<br /> du FLN soutenue par le RND, quelle efficacité pour le FFS au sein de cette institution ?<br /> <br /> <br /> Par Nacéra Chénafi, le 07 Juin 2012, Le jour d'Algérie<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS. Des militants de la Fédération de Tizi-Ouzou s’insurgent :<br /> <br /> “La direction fait dans le chantage et l’intox”.<br /> <br /> Par A.C. | 3 Juin 2012 | 1248 lecture(s)<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS : la participation aux législatives décidée bien avant la nomination de Laskri<br /> <br /> Adlène Meddi, El Watan, le 15.06.12 |<br /> __________________________________________________________________<br /> <br /> Selon Samir Bouakouir cadre du FFS : «Le mutismede la direction du parti prouve une compromission avec le pouvoir»<br /> Hanane Essaissi, http://www.lactualite-dz.info/Selon-Samir-Bouakouir-cadre-du-FFS-Le-mutismede-la-direction-du-parti-prouve-une-compromission-avec-le-pouvoir_a1908.html<br /> <br /> En réaction aux dernières décisions prises, à l’issue des législatives du 10 mai,par la direction nationale du vieux parti de l’opposition sous la direction de Ali Laskri, le membre influant du<br /> FFS, Samir Bouakouir, sort de son mutisme et s’interroge si « il y a un changement de cap au FFS ? ».<br /> B.Y a dit : Le Front des forces socialistes a participé, directement ou indirectement, à trois précédents gouvernements par l'intermédiaire de Abdeslam Ali Rachedi, ministre de l'enseignement<br /> supérieur du gouvernement Mouloud Hamrouche, Hocine Benissad, ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement Ghozali I [5 juin 1991 à octobre 1991] et Hachemi Naït-Djoudi, ministre des<br /> Transports et des Télécommunications du gouvernement Ghozali III [22 février 1991 à 19 juillet 1992].<br /> <br /> <br /> A. M dit : Le FFS a toujours l'instar des autres partis, ajouté la division à la division. Il a toujours travaillé pour construire une hégémonie dans son fief historique, la Kabylie. Et participé<br /> de ce fait à la "mise à mort" du MCB. 0 la division de la LADDH. A toujours fait cavalier seul. Sabordé et saboté les "initiatives d'autrui, celles qui lui échappent...a donné un "préjugé<br /> favorable" à Sid-Ahmed GHOZALI, qui est l'ennemi juré du FFS, et "a^me damnée" du Général Belkheir. Nait Djoudi avait participé aux tractations secrètes du 6 Octobre 1988 avec le Général Belkheir,<br /> aux co^tés de Sadi et Ait Larbi...<br /> <br /> Et en 1962/63, Ait Ahmed avait sabordé l'initiative collective, au sein du CNDSR ....pour faire cavalier seul, faire capoter l'Opposition et donc conforter le Pouvoir militaire...<br /> <br /> <br /> Fatiha dit : Il faut en finir avec HAA, c'est lui le problème, toute sa vie, il a désigné, placés et déplacés les secrétaires du Parti, il a toujours déshabillé Paul pour habiller Pierre! C'est sa<br /> politique, il est téléguidé par ses amis, sa famille et la base fait le sale boulot, sans aucune reconnaissance! Il est temps d'en finir et respecter les vrais principes de la démocratie avec un<br /> grand D !<br /> <br /> <br /> <br /> FFS. RENCONTRES DES ANCIENS PREMIERS SECRÉTAIRES.<br /> <br /> Khellil, Maâmeri et Bouhadef se concertent<br /> <br /> Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE – L’Expression, le 03 Juin 2012 - Lu 1445 fois<br /> <br /> http://www.lexpressiondz.com/actualite/154684-khellil-maameri-et-bouhadef-se-concertent.html<br /> ________________________________________________________________________________<br /> <br /> KLC a dit : En effet, les appétits s'aiguisent maintenant que le président du FFS est âgé et malade. «Paradoxalement, au lieu d'apporter des repenses aux attentes des militants, l'actuelle<br /> direction fait dans l'intox, l'intimidation, la corruption et menace de sanctionner», précise-t-on dans la déclaration.<br /> «Profitant de l'âge avancé de Hocine Aït Ahmed et de son mauvais état de santé, l'actuelle direction a trouvé son compte et fait du FFS un appareil de répression contre ses propres militants et<br /> cadres», témoigne sous l'anonymat un membre du conseil national du FFS. Le même responsable s'est montré par ailleurs interrogatif quant au vrai rôle de Mohand Amokrane Chérifi, ex-ministre dans le<br /> gouvernement de Kasdi Merbah et de Salima Ghozali, connue dans le monde de la presse.<br /> <br /> Deux noms qui sont, faut-il le dire, présentés comme étant des pompiers du feu à la maison FFS et même décideurs du parti. Au FFS des voix s'élèvent et soutiennent que ce sont eux qui assurent la<br /> liaison entre Alger et Lausanne. Les mêmes voix notent également que Mohand Amokrane Chérifi et Salima Ghozali sont les rares cadres que reçoit le leader charismatique du FFS. Ils sont même,<br /> dit-on, pressentis dans la nouvelle équipe gouvernementale. Ils bénéficient de la bénédiction du président du FFS quoiqu'ils soient coupés de la base militante.<br /> <br /> D'autant plus, ils vivent également, à l'instar du vieux chef de l'opposition, sous d'autres cieux, tout en gardant avec lui une proximité certaine.<br /> <br /> Que reste-t-il aujourd'hui du FFS contesté par ses propres cadres réduits au silence ou menacés d'exclusion s'ils osent débattre ses idées? Où sont les raisons inavouées des sanctions décidées<br /> contre des cadres (143) du parti, qui ont eu le courage politique d'appeler à une conférence nationale des cadres du parti pour débattre des questions liées à la gestion de leur formation? Ce sont<br /> enfin autant de questions auxquelles la base militante n'a pas de réponse.
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A
Les dessous de la reddition du FFS d’Aït Ahmed<br /> <br /> Youcef Benzatat, Dimanche 11 mars 2012<br /> <br /> La coalition Bouteflika – Aït Ahmed – RAV (Rassemblement de l’Algérie verte ), est un pronunciamiento de réactionnaires qui s’apprêtent à construire une nouvelle république, aussi totalitaire et<br /> aussi conservatrice.<br /> <br /> La reddition du FFS a scellé le plan de sortie de crise de légitimité du pouvoir, en contribuant à l’équilibre de la refondation des alliances au profit d’une nouvelle reconfiguration de celui-ci,<br /> adaptée aux exigences de la conjoncture nationale et internationale, à l’insu de la souveraineté du peuple, qui est amenée à durer, à moins qu’un sursaut populaire ne vienne contredire cette énième<br /> dérive du destin de l’Algérie.<br /> Dans l’article “Autoritarisme et patriarcat : l’impossible réforme”* j’avais tenté d’esquisser le processus de développement de la structure du pouvoir totalitaire algérien depuis sa<br /> cristallisation sous le règne de Houari Boumediene, jusqu’à nos jours. Présenté comme un système non réformable, à moins qu’une révolution populaire ne vienne mettre fin à sa pérennité. Je l’avais<br /> alors décrit sous sa forme actuelle comme un pouvoir exercé dans une opacité totale en dehors des institutions de l’État, qui se présente comme une “coalition d’intérêts”, qui s’est formée dans<br /> l’opportunité de l’espace vide laissé par la disparition de Houari Boumediene. Et que cette coalition était la conséquence logique de l’effondrement de la structure verticale du pouvoir totalitaire<br /> dominé par une figure forte, autour de laquelle s’organisait le pouvoir et s’exercer la domination de la société, caractéristique des sociétés néo-patriarcales.<br /> <br /> C’est donc, après la fin de son règne, qu’on passa alors à cette coalition d’intérêts composée d’une multitude de patriarches locaux issus du premier cercle de l’ancien système, qui prendra la<br /> forme d’une structure horizontale, composée d’officiers supérieurs des forces de sécurité et essentiellement de l’armée et de la police politique en s’autoproclamant généraux, qui deviendra le<br /> noyau dur du pouvoir collégial de l’ombre qui va régner depuis sur l’Algérie jusqu’à ce jour dans la même forme de domination.<br /> <br /> Cependant, suite au bain de sang qui a suivi les révoltes de 1988, planifiés ou non, cette coalition connaîtra une crise de légitimité sans précédant. Pour sortir de cette crise et se maintenir au<br /> pouvoir, ils seront amenés à fédérer autour d’eux, et chacun pour son compte, son propre “clan”, constitué d’une clientèle élargie à la société civile, qu’ils instrumentalisèrent pour le compte<br /> d’une démocratie de façade. Celle-ci sera représentée après quelques tentatives instables, par l’alliance présidentielle, composée du FLN, du RND et du MSP, jusqu’à la démission stratégique de ce<br /> dernier parti de cette alliance, et d’une multitude d’autres formations politiques et syndicales de moindre importance, qui gravitent autour de ce centre et qu’ils imposèrent à l’opinion nationale<br /> et internationale comme une façade pluraliste. En réalité, cette démocratie de façade fonctionne comme un “néo-parti” unique. La supercherie de cette démocratie de façade fonctionnera avec tout ce<br /> que ce système politique pluraliste comporte comme institutions, dressées comme des épouvantails dans un champ politique où il est interdit de s’aventurer pour quiconque n’est pas intronisé dans un<br /> centre d’intérêts au profit de ces patriarches coalisés. La règle d’intronisation consiste, comme dans les structures du pouvoir qui caractérisent les sociétés patriarcales, en l’acceptation du<br /> principe hétéronomique (wala’) définissant le support de clientèle qui commande l’allégeance, l’intercession et la médiation.<br /> <br /> Aujourd’hui, le pouvoir central se retrouve confronté de nouveau devant une conjoncture très défavorable, induisant une nouvelle crise de légitimité plus importante encore que la précédente.<br /> D’abord sur le plan national, les révoltes chroniques et généralisées à l’ensemble de la société algérienne depuis janvier 2011, dont le contenu principal des revendications qu’elles expriment est<br /> la contestation de l’illégitimité du pouvoir, par la demande de changement des règles politiques, pour l’instauration d’un véritable système démocratique et l’instauration d’une justice sociale<br /> équivalente à la hauteur de la richesse nationale induite par la rente des hydrocarbures. Ensuite, sur le plan régional, avec les révolutions arabes en cours et la disqualification du système de<br /> pouvoir centralisé et totalitaire, auquel le pouvoir algérien s’identifie lui-même, dont il se voie contraint par l’obligation d’apporter une réponse. Mais surtout la pression des puissances<br /> internationales intéressées, dont l’objectif est l’accentuation de leur contrôle sur l’économie et les richesses du pays, d’une part, et l’acceptation passive de leurs plans géostratégiques pour la<br /> région, d’autre part. Cette exigence sera monnayée en échange de leur soutien à la pérennisation d’une démocratie de façade répondant à la satisfaction de ces conditions, par l’association d’un<br /> islam politique “modéré” autour d’un consensus avec les autres partis conservateurs disposés à ce deal, et la disqualification des partisans réellement démocrates opposés activement à la domination<br /> impérialiste et qui luttent pour un Etat véritablement démocratique. C’est donc pour préserver son absolue domination sur le peuple qu’il asservit et qui le lui conteste depuis toujours, que le<br /> pouvoir algérien avait brandit le leurre des réformes et de la révision constitutionnelle dans une stratégie renouvelée et adaptée à la nouvelle situation dans laquelle ses privilèges et ses<br /> intérêts sont remis en jeu. Il ne faut pas se leurrer, car cela ne résulte d’aucune volonté politique déterminée.<br /> <br /> Cette nouvelle stratégie de sortie de crise consistait d’abord à acheter la paix sociale que la rente permettait. Ensuite, procéder à l’élargissement de la clientèle du système de pouvoir,<br /> accompagné d’une restructuration de la composante de celle-ci, par une redistribution de l’équilibre des rapports de forces apparentes, adaptée à cette nouvelle conjoncture. Par un ravalement de la<br /> façade démocratique, pour que celle-ci apparaisse à l’opinion nationale comme un rétablissement de la légitimité démocratique. D’où l’objectif principal visé par le pouvoir algérien à travers les<br /> législatives du 10 mai, qui est l’amélioration de son image devant l’opinion nationale et internationale.<br /> <br /> Le “néopopulisme” à l’heure des législatives<br /> <br /> Le FFS avait perçu l’opportunité d’occuper une place de choix dans cette nouvelle redistribution de l’équilibre des rapports de forces apparentes, et s’y est engouffré au détriment de ses<br /> principes, au profit de la place privilégiée qui lui est offerte. Dans la résolution de son dernier congrès consacré à sa convergence à l’élargissement de la clientèle du système de pouvoir, ses<br /> principes, par lesquels il a construit sa rhétorique d’opposant depuis l’indépendance ont été tronqués par un “néopopulisme” subtilement dosé, qui a surpris la classe politique, voir choqué<br /> certains.<br /> <br /> Sa reddition devant l’exigence d’une constituante imposée par la souveraineté populaire, ne lui laisse d’autre choix que de recourir à une nouvelle forme de populisme : le “néopopulisme”. Sous la<br /> justification de contribuer au renforcement du statu quo pour mettre du mouvement dans celui-ci. Privilégiant le strapontin dans une assemblée d’enregistrement et en oubliant l’essentiel, qui est<br /> de rechercher à inventer de nouvelles formes et conditions de débat qui inaugurent la politique comme force de dé légitimation d’un pouvoir totalitaire qui instrumentalise une démocratie de<br /> façade.<br /> <br /> Ce néopopulisme s’exprime également par sa proposition ambiguë de remobilisation du parti et du peuple. Il est curieux d’observer comment il crée ses lignes de partage. Dans plusieurs articles<br /> programme, publiés sur son site et qui annonçaient sa reddition, il y est question de la nécessité de la médiation. D’abord il partage entre d’un côté la notion de civilité, telle qu’elle a été<br /> élaborée par l’Indien Dipesh Chakrabarty, des subaltern studies, dans le sillage du pacifisme de Gandhi, et de l’autre côté le concept occidental de civilisation, qui connaît l’usage que l’on sait<br /> ces jours-ci. Il serait intéressant de voir de plus près ce que le pacifisme de Gandhi vient faire maintenant dans ce débat, peut-être tout à fait pertinent par ailleurs.<br /> <br /> Pour mieux comprendre cette dérive néopopuliste du FFS, il faut aller voir du côté de quelqu’un comme Etienne Balibar, qui inaugure son ouvrage La crainte des masses justement par ce concept de<br /> civilité, et comme étant un des trois concepts de la politique. Mais pourquoi aller chercher Etienne Balibar en cette occurrence ? Pourrait-on se demander, devant le FFS qui persiste à opposer la<br /> médiation, assimilée au pacifisme et à la civilité, à la contestation populaire par la manifestation de rue, assimilée à la violence ?<br /> <br /> Cette opposition n’est pas systématique, cependant le FFS a condamné l’expression directe de la volonté populaire, pourtant il n’y a pas eu que des émeutes. La répression s’abat sur tout ce qui<br /> s’oppose au système de pouvoir dominant, allant de la répression de la contestation politique organisée et pacifique, à la liber
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A
Le FFS est réduit à un parti qui accepte les « strapontins » !<br /> <br /> Entretien avec l’ancien Premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou<br /> <br /> Réalisé par Hadjer Guenanfa, TSA-Algérie.com, le 29 Mai 2012.<br /> <br /> http://www.tsa-algerie.com/politique/le-ffs-est-reduit-a-un-parti-qui-accepte-les-strapontins_20954.html<br /> <br /> Le FFS vit une grave crise interne depuis les élections législatives du 10 mai. Des cadres et des militants dénoncent les agissements de la direction de leur parti et redoutent que le FFS abandonne<br /> l’opposition. Dans cet entretien, Karim Tabou, ancien Premier secrétaire du plus vieux parti d’opposition en Algérie, analyse les raisons de cette crise et accuse la direction d’intimider les<br /> militants en utilisant Aït Ahmed…<br /> <br /> À quoi est due la crise qui couve actuellement au FFS ?<br /> <br /> La direction du parti essaie de réduire cette crise à un simple mécontentement de militants suite à l’élaboration des listes électorales lors des dernières législatives et à des problèmes d’ordre<br /> organique. La vérité est que la direction du FFS est en train d’intimider ses militants en utilisant le message d’Aït Ahmed comme une arme pour faire taire le débat et changer sa ligne politique.<br /> Les cadres du parti se sont sentis offensés et agressés par les pratiques violentes de la direction. Ils voient bien que le FFS est en train de virer d’un parti d’opposition plaidant pour le<br /> changement démocratique et pacifique vers un parti qui s’accommode des compositions avec quelques franges du système et qui commence à se normaliser.<br /> <br /> Il y a eu une élection dans le pays le 10 mai dernier. Au lieu de dénoncer les violences constatées pendant la campagne, de garder son autonomie de décision, de rassurer ses militants sur la<br /> nécessité de résister face aux coups de force, la direction du FFS s’est félicitée des résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Des militants sont aujourd’hui scandalisés, dans la wilaya<br /> de Bordj Bou Arreridj, après avoir appris que le parti s’est vu attribuer deux sièges qu’il n’a pas obtenus et qu’il n’a pas mérités. Le FFS est réduit à un parti qui accepte les strapontins.<br /> <br /> <br /> Vous parlez de compromissions avec quelques franges du pouvoir…<br /> <br /> Au FFS, il y a une entreprise d’exclusion et de transformation de l’intérieur dont la finalité est de chasser du parti toute idée d’opposition radicale au système. La direction est en train de<br /> conduire le FFS vers une normalisation, une domestication claire dont les objectifs sont de participer aux équilibres internes au pouvoir. La direction du parti veut émettre des signaux en<br /> direction du pouvoir pour lui dire que le plan fonctionne, que la démarche est exécutée tel que souhaité par les officines du pouvoir.<br /> <br /> Cela dit, tout se passe dans l’opacité et loin du débat démocratique interne au parti. Pourtant, des résolutions organiques stipulent que le Conseil national est la seule instance fixant la ligne<br /> politique du parti. Les intentions du régime sont d’en finir avec le courant démocratique, les forces d’opposition démocratique. Le système a toujours eu l’intention de normaliser la société et le<br /> FFS a trouvé l’opportunité et des éléments pour le faire.<br /> <br /> <br /> Qui sont les responsables de cette situation au FFS ?<br /> <br /> Officiellement, il y a une Direction qui est en train de représenter le parti. Devant l’opinion publique, cette instance du parti devra assumer ses responsabilités.<br /> <br /> <br /> Qu’en est-il de la part de responsabilité de Hocine Aït Ahmed ?<br /> <br /> Aït Ahmed est le Président du parti. Il est respecté par l’opinion publique et par les militants. Les rapports qui lui ont été transmis sur la gestion du parti et le déroulement de toutes les<br /> opérations sont, pour le moins qu’on puisse dire, incomplets. Ils n’émanent d’ailleurs pas des instances habilitées à le faire. Le Conseil national est le seul cadre dans lequel on peut élaborer<br /> une évaluation et la transmettre au président du parti. Le conseil devait se tenir au lendemain des élections pour faire une évaluation. Il n’a toujours pas été convoqué. C’est la base militante<br /> qui est en train d’exiger une session extraordinaire pour évaluer la gestion du parti depuis quelques temps et mettre en lumière toutes les dérives constatées dans le parti et ayant suscité<br /> l’inquiétude au sein de la base.<br /> <br /> <br /> Une lettre vient d’être adressée par près de 150 cadres au Président du parti. Pensez-vous qu’il répondra à cette lettre ?<br /> <br /> Je ne peux pas répondre à cette question. Je ne suis pas Aït Ahmed. La base l’espère en tous cas. Les cadres du parti sont engagés à réhabiliter le FFS dans sa ligne originelle de parti<br /> d’opposition radicale qui plaide pour un changement démocratique dans le pays.<br /> <br /> <br /> Comment évolueront les choses au cas où le président du parti ne répondrait pas favorablement aux doléances des protestataires ?<br /> <br /> Chacun de nous devra assumer ses responsabilités.<br /> réactions<br /> 1-Par Azeg’dhuf : la Direction est roulée dans la farine et le PDG demeure stratège adulé. C'est du vrai casse-tête arabe pour idiots kabyles !<br /> <br /> 2-Agendouze : M. Tabou, vous essayez tout simplement de « cacher le soleil avec un tamis ». M. Aït Ahmed devrait être ici pour évaluer lui-même, en Présidant, le Conseil national et éviter ainsi<br /> que des rapports soient rédigés par « d'autres instances ». Ou alors ce n'est qu'un «Président d'honneur» comme Bouteflika ? S'il en est incapable pour une raison ou pour une autre, il n'a qu'à<br /> laisser sa place à un autre, sans qu'il perde rien de sa superbe, bien au contraire, il aura tous les honneurs, ceux de la sagesse compris. Sa démarche suscite de la suspicion.<br /> 3- La Rebelle : Allez, M.Tabou, soyez un peu plus courageux ! Chiche, cassez le « sacré » tabou qui consiste a ne jamais critiquer le « Zaim ». Reconnaissez sa responsabilité dans la pagaille qui<br /> règne actuellement au sein de votre secte., pardon, parti. Le « Zaim » est responsable de TOUT mais coupable de RIEN !!! Qui croirait une telle ineptie ? Allons, un peu de respect à l'intelligence<br /> des gens à qui vous vous adressez. Un peu plus d'audace ! Allez au bout de votre logique en quittant un bateau (avant d'en être éjecté), à la dérive, téléguidé de Suisse par un sénile…..
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A
Lettre à Hocine Ait Ahmed.<br /> Saïd RADJEF, LQA, le 12/05/2012.<br /> Ce que pense la Kabylie au lendemain du scrutin du 10 mai.<br /> Quelques heures avant l’annonce des résultats du scrutin du 10 mai, la Kabylie vertueuse de la façon la plus rare et algérienne de la manière la plus noble qui soit, s’est gardée de prononcer les<br /> mots qui fâchent et qui blessent. Comme le reste du pays, elle sait que vous êtes un homme d’exception. Elle ne veut rien enlever à votre grandeur lorsque le ministre de l’Intérieur et des<br /> collectivités locales leur a annoncé les résultats définitifs de la mascarade électorale.<br /> <br /> Pour vous, j’ai sillonné toute la Kabylie et je vous rapporte fidèlement ce que pensent ses habitants. Des débats chauds, houleux ponctués de larmes sincères et le même constat au bout des lèvres<br /> sur toutes les places publiques. Ou que vous alliez au Djurdjura, en haute Kabylie, dans la vallée du Djurdjura ou en Kabylie maritime, vous n’entendrez que cette question : « Que va faire le FFS<br /> avec ses 21 députés face aux bataillons du régime ? ». Sans remettre en cause votre autorité, votre probité morale et intellectuelle, les militants de villages rejettent l’argument de la<br /> participation tactique que vous leur avez fourni.<br /> Ait Yenni, à Tassaft , aux Ouadhias, à Ighil Imoula, à Boghni, à Azzafoun, à Mekla ou encore à Tadmait en basse Kabylie, j’ai écouté, j’ai vu la colère et la déception des militants. « La<br /> participation du FFS à cette mascarade n’est ni tactique ni stratégique ; c’est une capitulation.» Capitulation, le mot qu’ils prononcent difficilement, parce que pour eux, pour les algériennes et<br /> les algériens vous êtes un chef infaillible et exemplaire. « Un chef infaillible qui a cédé pendant un moment d’inattention à l’orgueil et à la revanche », ont-ils encore commenté.<br /> <br /> Les résultats ont été vécus comme un véritable tsunami par l’ensemble de la population, y compris par vos anciens lieutenants avec lesquels vous vous n’entendez plus. Dans leurs réponses, j’ai vu<br /> tout le respect qu’ils vous portent à ce jour. La réaction est la même à Bejaia, Bouira, Boumerdes et Tipaza. Si bien que dans les propos, il difficile à tout observateur étranger, à tout<br /> journaliste qui ne connaît pas la région de distinguer entre les militants du FFS, du RCD, de l’ex PAGS , du MAK, des délégués des arouchs. Tous ont la même colère, la même tête. Tout le monde est<br /> sur la même longueur d’onde. Les anciens cadres du FFS, les dirigeants locaux du RCD et les restes de l’ex PAGS ont refusé de répondre à mes questions et de commenter votre décision. Non pas par<br /> mépris, mais par discipline et respect à votre parcours de grand militant de la liberté des peuples. Mais c’est également une façon de ne pas ajouter à la douleur de l’Algérie et des jeunes<br /> militants qui vous voient comme un Dieu. Il y a des traditions de militantisme en Algérie. Les jeunes ne sont pas comme les adultes. Ils sont plus spontanés et ne savent pas maîtriser leurs<br /> émotions et leur colère. Ils estiment que vous les avez trahi. Ils estiment que votre participation n’est rien d’autre qu’un coup d’orgueil contre vos anciens compagnons.<br /> <br /> En présence de quelques animateurs du défunt MCB, dans la commune de Maatkas, un jeune militant du FFS lance : « Apres tout Bouteflika a raison de nous traiter de nains. C’est ce que nous sommes en<br /> réalité. » Cette phrase nous a fait terriblement mal. Même les vieux attablés dans le café d’en face, se sont dispersés pour ne pas entendre la suite de la conversation. Des vieux de votre<br /> génération qui se souviennent comment cette Kabylie a donné le meilleur d’elle-même aussi bien durant la résistance chevaleresque de L’Emir Abdelkader que durant la guerre de libération.<br /> <br /> Ce n’est pas la fraude massive qui a tant déçu ici. Ce sont plutôt les mobiles inavoués de la participation du FFS qui ont fait si mal. Même si ce mal est vécu stoïquement, sans le moindre<br /> reniement, les militants de villages et tous les militants de la liberté et de la démocratie en Algérie refusent que le FFS « serve d’alibi démocratique à l’un des régimes les plus pervers de<br /> l’histoire de l’humanité. » Monsieur Ait Ahmed, la Kabylie et l’Algérie vous demandent de vous retirer…Vous êtes un grand militant, le peuple ne l’oubliera jamais. Le peuple sait que vous avez tout<br /> donné au pays, que vous tout entrepris pour éviter à la République la descente aux enfers.
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A
La LADDH prévoit un fort taux d’abstention aux législatives<br /> <br /> Me Zehouane :" on ne peut pas pousser les citoyens à se bousculer en masse pour voter"<br /> <br /> Sonia Lyes, TSA-Algérie, le 07/05/2012.<br /> <br /> La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), par la voix de Maître Hocine Zehouane, a estimé, lors d’une conférence de presse tenue ce lundi à Alger, qu’un fort taux d’abstention<br /> est à prévoir pour les législatives de jeudi prochain. « Le sentiment dominant est que nous allons vers un fort taux d’abstention, il est à notre avis malvenu d’en faire une hantise et de vouloir<br /> masquer cette éventualité », a‑t‑il déclaré, jugeant qu’il n’y a pas lieur de s’effrayer « d’une tendance qui, en elle‑même, peut être porteuse d’un message fort, qu’induit une puissante attente,<br /> sinon une exigence d’aller vers des refondations nationales audacieuses à la mesure des défis que notre pays doit affronter au plan interne et international ».<br /> Pour Me Zehouane, les signes avant-coureurs de l’abstention ne trompent pas. « D’abord, un paysage politique éclaté, une pléthore de formations politiques même pas dégrossies, plus de 25 000<br /> candidatures pour 462 sièges à pourvoir et un discours réduit autour de risques de fraudes électorales et de la présence d’observateurs étrangers », note‑t‑il. « Voyez les réactions de la jeunesse<br /> aux tentatives de séduction et de maquillage médiatique : le repoussoir, la dérision ou l’indifférence. La conviction majeure est que la motivation principale des candidats est la course aux<br /> prébendes parlementaires ; on ne peut donc pas pousser les citoyens à se bousculer en masse pour voter », a‑t‑il analysé.<br /> <br /> L’avocat et président de la Laddh avait appelé, dans un passé récent, au report de ces élections, estimant qu’au regard de ces observations, « la Kabylie et les grandes villes vont afficher un fort<br /> taux d’abstention ». « Il ne faut pas s’en affoler, ni diaboliser », a‑t‑il relativisé. Me Zehouane a estimé qu’il faut plutôt prévenir les désillusions : « Ce que nous visons aujourd’hui, d’abord<br /> c’est de prévenir les désillusions, ensuite de souligner les tendances lourdes qui imposent les échéances prochaines de refondation nationale », a‑t‑il dit.<br /> <br /> Par ailleurs, Me Zehouane a critiqué la participation du FFS au scrutin. « Bouchachi [président de l’autre aile de la Laddh, NDLR] et moi, on n’a pas le même parcours. Il n’est pas indépendant,<br /> c’est un préposé d’Aït Ahmed, il reçoit ses ordres à Lausanne. La participation peut conduire à la mort du FFS qui est en crise. Aït Ahmed a négocié un quota, c’est connu au FFS et au sein de<br /> l’internationale socialiste », a‑t‑il accusé. Quant à la proposition de Me Ksentini de sanctionner les abstentionnistes, Me Zehouane a jugé que « l’acte de voter est fondé sur un droit et le droit<br /> est fondé sur la liberté et le droit de l’exercer ou de ne pas l’exercer ».
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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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