Annoncée en grande pompe par le site séparatiste, la participation du MAK à la célébration de la journée internationale de la femme n’a pas eu lieu, au Havre, en Normandie. Bien évidemment, la commune d’Harfleur n’a pas annulé l’événement. La journée de la femme a bien lieu ce samedi 10 mars 2018 au centre culturel la forge, sis à la rue Frédéric Chopin.
D’après la responsable du centre culturel avec laquelle j’ai échangé, la mairie d’Harfleur a signifié aux animateurs de l’association havraise, ACB76, qu’ils n’étaient pas les bienvenus. Pour l’exécutif communal, de tendance communiste, il est hors de question de donner la parole à un mouvement dont les valeurs sont différentes des leurs. Ainsi, après avoir trompé le PCF lors de la fête de l’humanité, le MAK ne devrait plus compter sur le PCF pour déverser son message de haine.
En tout cas, bien que le MAK ait choisi cette fois-ci une association, citée plus haut, pour passer inaperçu, les responsables du centre culturel ne se sont pas laissés berner. Et pour cause ! Lors du débat, il est prévu que le président du mouvement séparatiste –hélas, lui il se dit président de la Kabylie, alors qu’il n’est que le responsable de son mouvement – et « ses ministres » prennent la parole. Pour la responsable du centre culturel, une recherche rapide sur l’identité des intervenants nous a montré qu’il y avait une incompatibilité avec nos valeurs.
Cette décision n’est pas appréciée par les personnes présentes. Si personnellement j’ai trouvé cette décision juste, car le bon sens l’a emporté, il n’en est pas de même d’une militante du MAK, venue de Paris pour écouter son sultan. Malgré les arguments de la responsable du centre culturel, la militante du MAK ne décolère pas. Pour elle, l’arabophobie et l’islamophobie ne sont pas répertoriés dans son logiciel comme des actes racistes.
Enfin, cette décision sage de la commune d’Harfleur devrait servir d’exemple à d’autres municipalités où des discours d’intolérance sont parfois tenus. D’ailleurs, est-il concevable que le pays de la révolution de 1789 tolère un mouvement dont les valeurs de fraternité et de tolérance ne sont pas respectées ? La mairie d’Harfleur répond sans ambages à cette question. Aux autres de suivre l’exemple.
Aït Benali Boubekeur