15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 11:07

Le développement de la crise au sein du FFS commence à être inquiétant. Bien que la communication de la direction veuille minimiser la crise, il n’en reste pas moins que la base –et c’est le moins que l’on puisse dire –est désemparée. Malgré la fidélité à la ligne politique du parti, des réserves peuvent être émises sur la gestion de la crise.

Et pourtant, des crises partisanes existent partout dans le monde. Ceux qui les gèrent de façon rationnelle et intelligente parviennent à ressouder les militants sur les fondamentaux du parti. Or, dans la crise que vit le FFS, on a l’impression que les divergences ne concernent pas les principes directeurs, mais les questions secondaires.

Et ce n’est pas un hasard que cela intervient à l’approche des élections législatives. Et pourtant, d’un point de vue stratégique, cette participation n’a rien de répréhensible. Le FFS entend défendre son projet, issu des résolutions du Vème congrès, devant le peuple algérien.

Par ailleurs, bien que la direction défende l’idée selon laquelle tout va bien, il n’en demeure pas moins que le militant se pose des questions. Cette crise, où les problèmes sont étalés sur les colonnes des médias, par essence hostiles au FFS, ne fera que semer le doute si les dirigeants ne s’approchent pas des militants.

Comment sortir de cette crise sans perdre le nord ? Il va de soi qu’une explication franche doit avoir lieu entre la direction et la base. Bien évidemment, il ne s’agit nullement de donner une nouvelle occasion à la presse, qui n’a jamais pardonné au FFS ses positions dans les années 1990, de verser son venin meurtrier sur le parti. Une série de rencontres dans les différentes sections serait une bonne option.

Enfin, pour que le militant reprenne confiance, il faudrait qu’il ait son mot à dire dans la désignation des candidats. Cela suppose un débat interne constructif. C’est à cette condition, me semble-t-il, que les zones d’ombre seront dissipées.

Mais, indépendamment de ce brouhaha politique, le plus important est d’offrir une meilleure célébration du 1er anniversaire de la disparition de l’emblématique chef historique, Hocine Aït Ahmed.

Aït Benali Boubekeur

 

    

commentaires

Contactez-Moi

  • : Blog AIT BENALI Boubekeur
  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
  • Contact

  • Ait Benali Boubekeur
  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.

Recherche

Catégories