26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 08:07
L’assassinat du ressortissant français : La Kabylie ne croit pas à la thèse djihadiste.

Par Saïd Radjef.

L’assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel, survenu hier mercredi en Kabylie, par des individus se revendiquant du courant djihadiste, n’a pas pour autant déboussolé les populations locales. Certes, cet acte odieux a provoqué stupeur et inquiétude en Kabylie, mais les populations sont restées sereines dans leurs analyses sur les derniers événements qui viennent de secouer leur région.

Pour la majorité des kabyles, l’exécution du ressortissant français porte l’odeur d’une vengeance d’un clan sur un autre, appartenant au même régime. « C’est un coup fatal à la réconciliation de Bouteflika », ont conclu à l’unanimité nos interlocuteurs. Et d’ajouter : « La réapparition soudaine des djihadistes en Kabylie à un lien direct avec la mise en retraite d’un certain nombre de généraux connus pour être des janvieristes. » C’est la thèse la plus partagée par les habitants du Djurdjura aujourd’hui, alors que les passages et autres incursions terroristes se multiplient depuis quelques jours, notamment dans la vallée du Djurdjura qui s’étend de Takhoukht jusqu’aux Issers.

Pour beaucoup, l’exécution d’Hervé Gourdel est une bouée de sauvetage pour de nombreuses capitales occidentales, confrontées depuis quelques années déjà à des crises internes aigues, alors que pour d’autres cet assassinat relève d’un complot à plusieurs trajectoires, concocté conjointement par des forces internes et externes.

Si depuis trois semaines la Kabylie a changé quelque peu ses habitudes, en fermant très tôt ses commerces et ses rues qui se vident dès 18 heures, il n’en reste pas moins que celle-ci n’a rien perdu de sa lucidité politique. Dans tous les cas de figure, tout en déplorant la mort tragique du ressortissant français, la Kabylie refuse de prendre part à un règlement de compte qui oppose des groupes qui agissent au nom de l’Islam.

Mais, la mort d’Hervé Gourdel, survenue hier mercredi en Kabylie, par des individus se revendiquant du courant djihadiste, n’a pas pour autant déboussolé les populations locales. Certes, cet acte odieux a provoqué stupeur et inquiétude en Kabylie, mais les populations sont restées sereines dans leurs analyses sur les derniers événements qui viennent de secouer leur région.

Pour la majorité des kabyles, l’exécution du ressortissant français porte l’odeur d’une vengeance d’un clan sur un autre, appartenant au même régime. « C’est un coup fatal à la réconciliation de Bouteflika », ont conclu à l’unanimité nos interlocuteurs. Et d’ajouter : « La réapparition soudaine des djihadistes en Kabylie à un lien direct avec la mise en retraite d’un certain nombre de généraux connus pour être des janvieristes. » C’est la thèse la plus partagée par les habitants du Djurdjura aujourd’hui, alors que les passages et autres incursions terroristes se multiplient depuis quelques jours, notamment dans la vallée du Djurdjura qui s’étend de Takhoukht jusqu’aux Issers.

Pour beaucoup, l’exécution d’Hervé Gourdel est une bouée de sauvetage pour de nombreuses capitales occidentales, confrontées depuis quelques années déjà à des crises internes aigues, alors que pour d’autres cet assassinat relève d’un complot à plusieurs trajectoires, concocté conjointement par des forces internes et externes.

Si depuis trois semaines la Kabylie a changé quelque peu ses habitudes, en fermant très tôt ses commerces et ses rues qui se vident dès 18 heures, il n’en reste pas moins que celle-ci n’a rien perdu de sa lucidité politique. Dans tous les cas de figure, tout en déplorant la mort tragique du ressortissant français, la Kabylie refuse de prendre part à un règlement de compte qui oppose des groupes qui agissent au nom de l’Islam.

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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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