Sami Ait Larbi, 27/02/2016
Il n'y a aucune anecdote pour le mettre au-devant, il est là, présent et il s'en prend extraordinairement à tout le monde : peuple, état, histoire, et cette fois-ci le processus a tétanisé les amis de l'oncle Sam. Ce ne sont pas des nouvelles, car le sérieux scientifique les approuve. L'approche américaine et occidentale dans sa majorité, et l'opinion de leur population approuvent cette personnalisation de la chose. La guerre exceptionnelle est le seul salut pour maintenir la seule démocratie occidentale et le niveau de vie des populations.
La crise économique n’est que prétexte. Tarzan et superman devront revivre la jungle réelle. Les admirateurs de Hollande, de Sarkozy, d’Obama, d’Hilary Clinton, du premier ministre italien, de la chancelière allemande Merckel savent très pertinemment que les monstres tels que ‘’Frankenstein’’ et Daech sont la fabrication des labo-impérialistes.
Leurs détracteurs n’ont pas de poids. En cherchant à les comprendre, je remonterai jusqu’aux racines anciennes, mais a-t-on un sens pour considérer cette histoire ? Quand je vois, y compris dans les écrits et les positions de Boualem Sansal, que la guerre est le seul moyen de détruire l’autre, lequel n’a pas intellectuellement parlant le droit de vivre librement. Ce genre de personnes européanisées à la politique franco-américaine est des ponts terribles pour leurs compatriotes du sud.
Je ne puis m’empêcher de penser à cet autre guerrier, Mohamed Sifaoui, journaliste algérien néoconservateur. Le peuple est seul. Je ne suis pas bien placer pour analyser l’évolution de la ‘’conception du monde’’, mais mon idéologie, l’intérêt particulier que je porte à la tragédie mondiale des peuples, dont notre peuple, nous fixe des objectifs et les limites à ne pas outrepasser.
J’ai bien compris que la conception du monde est conservatrice. Cela prouve toutes les attaques et les guerres contre les faibles de ce moment. Pour sauver son pays, il faut apprendre des autres et étudier jours et nuits leur politique et de voir de quelle manière et dans quelle mesure tout ça est venu de leur personnalité. Il nous faudra donc d’abord bien examiner l’héritage de l’administration de l’oncle Sam et celle de nos voisins de la rive nord.
Bien examiner nos relations et nos limites avec eux. Notre politique à nous est phagocytée par notre façon de concevoir un état fort et démocratique depuis 1962 ; les régimes successifs en Algérie ont criminellement mis le pays en danger. Le temps n’a pas de valeur pour ses gens-là, qui croient que l’oncle Sam et l’ex puissance coloniale sont leurs amis. Niet !
Nous différons sur nombre de points, mais ce qui nous sépare surtout, c’est que nous avons toujours pris au sérieux la notion de l’État et la gouvernance par le peuple souverain. L’américanisation de l’Europe, l’état d’urgence en France et le ralliement de l’Allemagne à la guerre totale en Libye, donc en Afrique du nord, marquera l’évolution conservatrice du monde.
La guerre, pour eux, n’est jamais une erreur, car elle émane d’une conscience néoconservatrice, modèle d’un acharnement global contre l’humanité. La persécution politique puis par la guerre durable (comme en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en somalie, en Libye, etc.), sont ce qui a gouverné la vie des puissants de ce monde. Pour les enfants, ces choses-là ne sont pas si graves que cela.