Monsieur Bouteflika allez vous en !

Voici les infos de la semaine :
«Un garde communal tente de s’immoler par le feu avec sa femme et ses trois enfants à Guelma »… «Un jeune tente de s’immoler par le feu à Kherrata
TSA 28 03 2013.
Cette semaine la police des frontières a bloqué sans raison des militants pacifiques se rendant à Tunis pour participer à la fête du Forum civil mondial en solidarité avec ceux qui luttent pour un monde plus juste.
Je ne vous parlerai pas de Monsieur Chakib Khelil et de Monsieur Khalifa que vous continuez de protéger, et de la corruption érigée en système de gouvernance.
Trop c’est trop.
Monsieur Bouteflika je vous tiens aujourd’hui pour responsable de la perte de nos libertés, de la dégradation des conditions sociales dans lesquelles vivent les Algériens et de l’Etat policier que vous avez institué.
Votre projet personnel « d’El Mouradia à El Alia » ne tient plus la route, il nous coûte trop cher. Nous sommes prêts à accepter qu’à vos obsèques les Algériens pleureront et se lamenteront comme ils l’ont fait pour Boumediene et pour Boudiaf. Nous sommes prêts à accepter que vous serez enterré au carré des martyrs d’El Alia même si votre décès sera à l’étranger. Nous accepterons même que vous aurez un mausolée dans la future Grande Mosquée d’Alger (si elle sera construite) et que les musulmans vous consacreront une prière.
Nous savons que vous avez (encore ?) le soutien du DRS et peut être aussi des généraux de l’ANP. En êtes-vous si sûr ?
Monsieur Bouteflika, allez vous en pendant qu’il est encore temps, avant que…Vous pourrez couler des jours tranquilles ici ou ailleurs dans une somptueuse résidence comme vous en avez pris l’habitude et vous aurez notre sympathie.
Monsieur Bouteflika, laissez les Algériens construire leur avenir parce que c’est vous et vous seul qui porterez devant l’Histoire la responsabilité de la crise et la régression que nous vivons avec la dilapidation de notre pétrole.
Je suis sûr que nous sommes capables, sans vous, de vivre, d’être heureux dans ce pays, en hommes libres et dignes.

Kamel DAOUD, Professeur de chirurgie en retraite, ancien membre de la Direction du FFS, vice Président de la LADDH