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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 19:38

370570_100000984087566_1130522287_n.jpgDepuis l’ouverture du débat avec la base, le FFS devient la cible des partisans du statu quo. Mais pourquoi cette démarche du FFS dérange-t-elle ? Il va de soi que le débat avec la base n’est pas une tradition politique en Algérie. Chez les autres formations, une telle initiative est tout bonnement inenvisageable. Car elles fonctionnent selon la théorie suivante : on reçoit des ordres et on les transmet à la base. Du coup, le FFS fait face à une vague de critiques sans précédent. Connu pour ses positions intransigeantes sur le respect des valeurs démocratiques, le FFS, en réalité, est habitué à ce genre d’entreprise de déstabilisation.

 

Cependant, cette campagne ne choque plus à force de la multiplication des attaques. Il se peut que ces gens ne soient pas habitués à avoir un débat de fond au sein de leur formation politique. Étant plus à l’aise dans l’invective que dans la proposition, ils colportent à l’envi des allégations mensongères à l’égard du FFS. Mais qui peut croire, hormis leurs partisans croyants il y quelques années que la démocratie pût réussir en ne respectant pas la volonté des Algériens, à une possible allégeance d’Ait Ahmed au régime d’Alger ? Homme de conviction, Ait Ahmed va-t-il commencer une carrière de compromission à l’âge de 86 ans ? En tout état de cause, pour les militants du FFS, cette campagne de déstabilisation ne doit pas les détourner de leur mission consistant à poursuivre sereinement les débats jusqu’à leur terme.

 

D’une façon générale, ce débat n’engage pas seulement l’avenir du FFS mais aussi celui de l’Algérie. Bien que la tragédie nationale des années 1990 soit exploitée par le régime pour se pérenniser, il n’en reste pas moins que la chute de plusieurs régimes dictatoriaux, dans la région, constitue une chance pour l’Algérie de renouer avec la démocratie, un processus, rappelons-nous, interrompu par les militaires en 1992. En effet, sous prétexte que les Algériens n’ont pas voté dans le sens espéré par les dirigeants, le processus démocratique a été uniment stoppé. Et c’est ce que le FFS n’a cessé et ne cesse de dénoncer. Pour le FFS, pour peu que l’Algérie atteigne l’âge de voter, son choix doit être respecté. Cela dit, bien qu’une telle position soit unanime dans l’esprit de tous les démocrates, en Algérie, il y a encore du chemin à faire. Et pour cause, dés que le FFS monte au créneau pour appeler à l’instauration de la démocratie, les pseudos démocrates l’attaquent sans vergogne.

 

Pour ce faire, ils répandent des rumeurs selon lesquelles Ait Ahmed aurait passé un deal avec le pouvoir. D’une façon générale, ils font tout pour décourager le citoyen de s’intéresser au processus de démocratisation de l’Algérie. C’est ce que le journaliste du journal la Nation résume, lors de l’interview que lui a accordé Ait Ahmed en juillet 2011, par ce titre : « le système encourage la dépolitisation ». Sorti des laboratoires des services, leur parti est un vrai représentant du pouvoir réel en Algérie. D’ailleurs, dans son dernier livre intitulé « Histoire secrète de l’Algérie indépendante », Mohamed Sifaoui, un proche de certains cercles des services algériens, n’écrit-il pas en page 229 : « Selon un document de Wikileaks qui faisait état d’une discussion entre Saïd Sadi, leader du RCD, et le général Mediene,  celui-ci aurait reconnu, devant l’opposant démocrate, l’étendue de la corruption au sein du système. Le président du RCD raconte que le patron du DRS, après avoir observé un moment de silence, a jeté un regard en direction du portrait du président Bouteflika en répliquant que le problème avait atteint son paroxysme. »

 

Quoi qu’il en soit, chacun est libre de concocter les alliances qu’il juge idoines. Ce qui est répréhensible, en revanche, est de propager des mensonges sur un parti ne misant aucunement sur les services pour parvenir au changement en Algérie. Ainsi, à la différence des services et leurs amis, le FFS considère que le changement émane du peuple. D’ailleurs, dans l’interview déjà citée, Ait Ahmed relève que : « La première et la plus formidable victoire de ce soulèvement des sociétés est d’abord dans l’affirmation d’une idée jusque-là interdite : c’est aux dirigeants de faire la preuve qu’ils aiment leur pays et qu’ils méritent la confiance de leur peuple…Le printemps de Tunis et la formidable mobilisation du peuple égyptien ont offert à tout le monde arabe ce cadeau inestimable. »

 

Cela étant dit, bien qu’il puisse y avoir des réticences, le contexte  régional oblige, qu’ils le veuillent ou non, les dirigeants à offrir les conditions de la tenue d’un scrutin correct. Et sans les révolutions dans les pays nord-africains et les avancées au Maroc, cette position de participation aurait être interprétée –et ça serait une compromission –comme une capitulation. Néanmoins, le régime ne va pas faciliter la tâche. Sans qu’on attende qu’il fasse son mea-culpa, il faut tout simplement s’inviter dans l’arène. Que ce soit le boycottage actif ou la participation, les militants ne doivent plus laisser le terrain libre.

 

Là encore, il ne s’agit pas d’avancer aveuglément. Le régime algérien, il faut le dire haut et fort, ne mérite aucune confiance. Dans tous les cas, il fera tout pour se pérenniser.  Du coup, ses appels au changement sont un leurre. Sans la prise en charge de la question démocratique par les Algériens eux-mêmes, le régime tentera de maintenir son emprise sur l’Algérie. En tout cas, ces manœuvres ne datent pas d’hier. Revenant sur les réformes promises par le régime, Ait Ahmed  rappelle : « Quand il y a eu des vraies réformes, ils ont fait une guerre pour les stopper ». Par conséquent, la solution réside dans la mobilisation des masses. Pour lui, la priorité est « la construction du parti, le rétablissement des liens entre militants, entre citoyens, entre forces sociales. Et la poursuite du dialogue avec les partenaires engagés dans un effort sérieux et constant sur la démocratie et le changement de ce système de pouvoir. »

 

Cependant, six mois après cette interview, le FFS engage une large concertation avec la base. Quel que soit le choix du parti, les militants et sympathisants du FFS doivent se réjouir de la confiance du parti à leur égard. Ailleurs, chez les autres formations, leurs responsables reçoivent des ordres qu’ils transmettent aussitôt à leurs bases respectives. Enfin, bien que les adversaires du FFS tentent vaille que vaille de discréditer une telle démarche,  le militant doit se concentrer sur l’essentiel : être une force de proposition. Et peu importe son choix, il faut qu’il saisisse à fond cette opportunité. Car, encore une fois, cette opportunité n’existe pas chez les autres formations, même si elles se réclament de la mouvance démocratique.     

Par Ait Benali Boubekeur

       

 

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A
CRISE DU FFS : TRACTATIONS AVEC LE CLAN BOUTEF-ZERHOUNI (ex-MALG/SM), ACCORD SECRET, ENJEU: SOUTIEN à HAMROUCHE EN 2014.<br /> __________________________________________________________<br /> Dissidents du FFS à Bouzeggane, vidéos :<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=uzV5NQ4t9Yo&feature=plcp<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=IFPNImX8I9Y&feature=plcp<br /> <br /> ___________________________________________________________<br /> <br /> FFS en crise : participation à la mascarade électorale du 10 mai = soutien au Pouvoir militaro-mafieux, Cabinet noir (Assam-Bahloul-Halet), tractations avec un aile de la Junte militaire, Accord<br /> secret avec le Clan Boutef-Zerhouni (ex-MALG/SM), fronde des militants de base opposés à la "stratégie participationniste" et collaborationniste, exclusion des cadres dissidents, révélations<br /> d'anciens dirigeants...<br /> ____________________________________________________________<br /> <br /> <br /> http://elhadichalabi.free.fr/elements/pdf/Amrane%20ou%20le%20militantisme%20dans%20la%20tourmente.pdf<br /> <br /> Aperçu sur le champ politique à travers la crise du FFS, par Elhadi CHALABI, Professeur des Universités, Juriste et Chercheur. Université de Lyon.<br /> _____________________________________________________________<br /> <br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1992_num_65_1_1560<br /> <br /> Une opposition politique dans l'impasse. Le FFS de Hocine Ait-Ahmed.<br /> <br /> Par Pierre MONBEIG, Politologue et Chercheur<br /> <br /> ______________________________________________________________<br /> <br /> -M.A. Bessaoud, FFS. Espoir et trahison, Amazon.fr<br /> <br /> -M. Boudjemâa (avec H. Sadi), Fatalité ou faiblesse , Ait Ahmed se confesse, Amazon.fr<br /> -A. Yaha, Officier de l’ALN prépare un livre ….sur le FFS, Ait Amed, les trahisons, etc.<br /> Lire aussi :<br /> FFS Protestataires : "L'appareil du FFS a changé de camp"<br /> <br /> Par Le Matin DZ | 06/06/2012 09:44:00 | 884 lecture(s) |<br /> Signé par plusieurs anciens cadres du FFS : Ahmed Ali Tahar ; Ibrahim Abdelkader, Mekhnache Aziz, Ouarab Youcef, Hanifi Massinissa, Benadda Zahar, Firad Laid, Brahimi Mohamed, Kaci Ramdane, Mohand<br /> Oussaid Abdelkader, Chemrouk Chabane, Amri Makhlouf, Si Larbi Hanafi, Zouia Farid, Amokrane Lakhdar, Ramdani Salem, Iskoumen Abdelhamid, Hamani Ameur, Melbouci Chérif, Kaouane Kamel, Kharouni<br /> Razik, Cheradi Ryad, Hazem Mohamed Larbi…<br /> ________________________________________________________________<br /> <br /> Qu’a négocié Aït Ahmed ?<br /> <br /> De quelles mesures parle le parti de Hocine Aït Ahmed ? A-t-il eu des promesses sur des questions précises qu’il revendique ? Et avec 27 sièges à l’Assemblée populaire nationale contre une majorité<br /> du FLN soutenue par le RND, quelle efficacité pour le FFS au sein de cette institution ?<br /> <br /> <br /> Par Nacéra Chénafi, le 07 Juin 2012, Le jour d'Algérie<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS. Des militants de la Fédération de Tizi-Ouzou s’insurgent :<br /> <br /> “La direction fait dans le chantage et l’intox”.<br /> <br /> Par A.C. | 3 Juin 2012 | 1248 lecture(s)<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS : la participation aux législatives décidée bien avant la nomination de Laskri<br /> <br /> Adlène Meddi, El Watan, le 15.06.12 |<br /> __________________________________________________________________<br /> <br /> Selon Samir Bouakouir cadre du FFS : «Le mutismede la direction du parti prouve une compromission avec le pouvoir»<br /> Hanane Essaissi, http://www.lactualite-dz.info/Selon-Samir-Bouakouir-cadre-du-FFS-Le-mutismede-la-direction-du-parti-prouve-une-compromission-avec-le-pouvoir_a1908.html<br /> <br /> En réaction aux dernières décisions prises, à l’issue des législatives du 10 mai,par la direction nationale du vieux parti de l’opposition sous la direction de Ali Laskri, le membre influant du<br /> FFS, Samir Bouakouir, sort de son mutisme et s’interroge si « il y a un changement de cap au FFS ? ».<br /> B.Y a dit : Le Front des forces socialistes a participé, directement ou indirectement, à trois précédents gouvernements par l'intermédiaire de Abdeslam Ali Rachedi, ministre de l'enseignement<br /> supérieur du gouvernement Mouloud Hamrouche, Hocine Benissad, ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement Ghozali I [5 juin 1991 à octobre 1991] et Hachemi Naït-Djoudi, ministre des<br /> Transports et des Télécommunications du gouvernement Ghozali III [22 février 1991 à 19 juillet 1992].<br /> <br /> <br /> A. M dit : Le FFS a toujours l'instar des autres partis, ajouté la division à la division. Il a toujours travaillé pour construire une hégémonie dans son fief historique, la Kabylie. Et participé<br /> de ce fait à la "mise à mort" du MCB. 0 la division de la LADDH. A toujours fait cavalier seul. Sabordé et saboté les "initiatives d'autrui, celles qui lui échappent...a donné un "préjugé<br /> favorable" à Sid-Ahmed GHOZALI, qui est l'ennemi juré du FFS, et "a^me damnée" du Général Belkheir. Nait Djoudi avait participé aux tractations secrètes du 6 Octobre 1988 avec le Général Belkheir,<br /> aux co^tés de Sadi et Ait Larbi...<br /> <br /> Et en 1962/63, Ait Ahmed avait sabordé l'initiative collective, au sein du CNDSR ....pour faire cavalier seul, faire capoter l'Opposition et donc conforter le Pouvoir militaire...<br /> <br /> <br /> Fatiha dit : Il faut en finir avec HAA, c'est lui le problème, toute sa vie, il a désigné, placés et déplacés les secrétaires du Parti, il a toujours déshabillé Paul pour habiller Pierre! C'est sa<br /> politique, il est téléguidé par ses amis, sa famille et la base fait le sale boulot, sans aucune reconnaissance! Il est temps d'en finir et respecter les vrais principes de la démocratie avec un<br /> grand D !<br /> <br /> <br /> <br /> FFS. RENCONTRES DES ANCIENS PREMIERS SECRÉTAIRES.<br /> <br /> Khellil, Maâmeri et Bouhadef se concertent<br /> <br /> Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE – L’Expression, le 03 Juin 2012 - Lu 1445 fois<br /> <br /> http://www.lexpressiondz.com/actualite/154684-khellil-maameri-et-bouhadef-se-concertent.html<br /> ________________________________________________________________________________<br /> <br /> KLC a dit : En effet, les appétits s'aiguisent maintenant que le président du FFS est âgé et malade. «Paradoxalement, au lieu d'apporter des repenses aux attentes des militants, l'actuelle<br /> direction fait dans l'intox, l'intimidation, la corruption et menace de sanctionner», précise-t-on dans la déclaration.<br /> «Profitant de l'âge avancé de Hocine Aït Ahmed et de son mauvais état de santé, l'actuelle direction a trouvé son compte et fait du FFS un appareil de répression contre ses propres militants et<br /> cadres», témoigne sous l'anonymat un membre du conseil national du FFS. Le même responsable s'est montré par ailleurs interrogatif quant au vrai rôle de Mohand Amokrane Chérifi, ex-ministre dans le<br /> gouvernement de Kasdi Merbah et de Salima Ghozali, connue dans le monde de la presse.<br /> <br /> Deux noms qui sont, faut-il le dire, présentés comme étant des pompiers du feu à la maison FFS et même décideurs du parti. Au FFS des voix s'élèvent et soutiennent que ce sont eux qui assurent la<br /> liaison entre Alger et Lausanne. Les mêmes voix notent également que Mohand Amokrane Chérifi et Salima Ghozali sont les rares cadres que reçoit le leader charismatique du FFS. Ils sont même,<br /> dit-on, pressentis dans la nouvelle équipe gouvernementale. Ils bénéficient de la bénédiction du président du FFS quoiqu'ils soient coupés de la base militante.<br /> <br /> D'autant plus, ils vivent également, à l'instar du vieux chef de l'opposition, sous d'autres cieux, tout en gardant avec lui une proximité certaine.<br /> <br /> Que reste-t-il aujourd'hui du FFS contesté par ses propres cadres réduits au silence ou menacés d'exclusion s'ils osent débattre ses idées? Où sont les raisons inavouées des sanctions décidées<br /> contre des cadres (143) du parti, qui ont eu le courage politique d'appeler à une conférence nationale des cadres du parti pour débattre des questions liées à la gestion de leur formation? Ce sont<br /> enfin autant de questions auxquelles la base militante n'a pas de réponse.
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M
Le FFS d'Azeffoun appelle au boycott<br /> <br /> Imene Brahimi, TSA-Algérie, le 14/04/2012.<br /> <br /> La section du FFS de la région d'Azeffoun, 70 km au nord‑est de Tizi Ouzou, a lancé ce samedi 14 avril un appel au boycott des élections législatives du 10 mai prochain. « Réunie vendredi 13 avril<br /> en séance ordinaire, la section FFS d'Azeffoun a décidé à l'unanimité de boycotter les élections et ses militants ne participeront ni à la campagne électorale, ni au vote », lit‑on dans la<br /> déclaration de la même section. Au moins sept raisons sont avancées par cette section pour motiver cette décision de s'inscrire à contre‑courant de celle du FFS, ce dernier ayant décidé de prendre<br /> part aux élections législatives.<br /> <br /> Les rédacteurs de la déclaration critiquent en premier lieu certaines candidatures figurant sur la liste présentée aux élections dans la wilaya et aussi le fait que toutes les candidatures issues<br /> de leur région sont écartées de cette liste. « Nous refusons de soutenir cette initiative aux desseins inavoués », écrivent‑ils dans leur déclaration. Ils rappellent par ailleurs que la fédération<br /> du FFS à Tizi Ouzou n'a jamais essayé de solutionner les problèmes des sections locales, notamment celle d'Azeffoun qui ne dispose même plus de structure et encore moins de potentiel militant<br /> capable de mener campagne.<br /> <br /> « En dernier recours, nous allons appeler et mobiliser nos militants à voter pour le MPA d’Amara Benyounes », fini par se contredire la section du FFS à Azeffoun.
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M
Le MJIC appelle au boycott des législatives algériennes<br /> <br /> Le boycott ou le droit à un changement qui outrepasse le régime. A la veille du 50e anniversaire de son indépendance confisquée, l’Algérie est toujours dans l’impasse. Les Algériens sont dans<br /> l’incertitude quant à leur avenir dans leur pays. Marginalisés, ignorés et abandonnés par le régime en place, les Algériens et les jeunes en particuliers se sentent étrangers dans leur propre<br /> patrie dans un contexte économique, social et politique fait de médiocrité, de sous développement, de précarité et de répression sous le diktat de la mafia politico-financière Incarnée par le<br /> régime.<br /> <br /> Une réalité médiocre imposée au peuple par un régime qui a fait de l’aspiration des Algériens à la démocratie et la dignité son ennemi intime ! Le régime s’évertue à imposer la médiocrité à tous<br /> les niveaux nonobstant les grandes potentialités humaines et naturelles dont recèle le pays faisant subir aux algériens un retard des plus inquiétants par rapport aux nations qui avancent à grand<br /> pas vers la prospérité, la modernité et la démocratie. Dans une conjoncture internationale des plus complexes, caractérisée par des changements majeurs dans les pays arabes et du Grand Maghreb dont<br /> l’issue reste incertaine eu égard aux ingérences étrangères et à l’œuvre destructrice des anciens régimes dictatoriaux envers les mécanismes démocratiques permettant aux peuples d’être maîtres des<br /> transitions politiques dans leurs pays, le peuple algérien, fort d’une expérience unique, a fait preuve de retenue dans l’optique d’éviter au pays un changement incertain, non organisé et dont les<br /> tenants et aboutissants lui échappent et qui mènerait le pays vers l’inconnu.<br /> <br /> Les Algériens ont espéré durant cette dernière année que le régime en place se résignera enfin à rendre la souveraineté au peuple, à faire passer l’intérêt suprême de la nation avant tout autre<br /> considération, à lancer les jalons d’un changement pacifique, organisé et positif, en vain ! En effet, depuis le temps que les algériens attendent un signe positif du régime en place, ces derniers<br /> se voient aujourd’hui trahis, victimes d’une énième imposture d’un régime qui ne cède rien, un régime sénile et totalitaire qui se réveille à la veille des élections législatives de mai 2012 affolé<br /> par le risque d’un boycott record pour faire une mise en scène démocratique des plus obscènes, indigne de l’histoire et des sacrifices du peuple algérien. Pire encore, le régime en arrive même à<br /> faire au peuple un chantage des plus bas et des plus dangereux pour la nation et sa souveraineté en agitant l’épouvantail de l’ingérence étrangère si ce dernier ne répond pas positivement à son<br /> appel pour une participation massive au rendez-vous électoral de mai prochain alors que l’histoire récente et l’actualité internationale nous rappellent avec force que ce sont les régimes<br /> totalitaires qui par leur illégitimité à l’intérieur et leur faiblesse à l’extérieur ainsi que leur obstination à empêcher toute alternative pacifique et démocratique à leurs dictats imposés par la<br /> force et la répression qui exposent leurs nations à l’implosion, à l’ingérence étrangère et à la décadence.<br /> <br /> Confiant en la sagesse du peuple algérien, et prenant acte de cette énième trahison du régime à son égard, le MJIC « Mouvement de la Jeunesse Indépendante pour le Changement » réitère son appel<br /> pour un changement en dehors du régime actuel en se mettant au diapason de l’aspiration de la grande majorité des algériens qui par le boycott massif des différents rendez-vous électoraux ont<br /> exprimé leur rejet total et franc de ce régime et de sa politique qui prouve son échec depuis 50 ans.<br /> <br /> Etant convaincu que les élections ne sont pas une fin en soit, que la démocratie ne peut se limiter à la seule opération de vote, que le processus démocratique doit être garanti en amont et en aval<br /> de cette dernière et que le vrai changement doit se traduire par la mise en place d’un système de valeurs démocratiques qui doivent devenir des constantes indépendamment des régimes qui se mettent<br /> en place, le MJIC (Mouvement de la Jeunesse Indépendante pour le Changement) rejette en bloc les élections législatives du 10 mai 2012 et appelle à un boycott massif et actif de ces dernières. Un<br /> boycott qui exprimera l’aspiration légitime des algériens à un changement en dehors du régime lequel veut imposer le vieux-ancien principe du « changement dans la continuité ». Le MJIC refuse la<br /> politique des coulisses incarnée par le régime et sa clientèle et fera en sorte de traduire son choix pour le boycott sur le terrain pour que ce dernier soit actif et positif afin de donner une<br /> expression politique vraie et une suite constructive à ce boycott qui mettra à nu l’illégitimité chronique de ce régime.<br /> <br /> Chers compatriotes, les prémices d’un boycott massif sont là pour exprimer la volonté des algériens de marquer la rupture avec un régime dépassé et archaïque. Un régime dangereux pour la pérennité<br /> de la nation algérienne. De ce fait, Le Mouvement de la Jeunesse Indépendante pour le Changement appelle toutes les forces vives de la nation et la jeunesse en particulier à faire en sorte que le<br /> boycott des élections législatives du 10 Mai 2012 soit un signal fort qui annonce l’amorce d’un changement radical et pacifique.<br /> <br /> Gloire à notre peuple, Gloire à sa jeunesse, Il n’y a que la lutte qui paie<br /> <br /> Le Bureau national<br /> <br /> Alger, le 14 mars 2012
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M
POURQUOI JE NE VOTE PAS ?<br /> <br /> <br /> Nourredine BELMOUHOUB, LQA, le 25/03/2012.<br /> <br /> Je ne vote pas pour :<br /> <br /> 1- Ne pas cautionner une mise en scène électorale qui sonne comme un<br /> mensonge grotesque ;<br /> 2- Ne pas légitimer la démarche d’une administration instrumentalisée par le<br /> pouvoir en place et ne jouissant d’aucune crédibilité.<br /> <br /> Je ne vote pas car je ne crois pas à un pouvoir qui :<br /> <br /> 1- Porte en lui les germes et les stigmates de la division ;<br /> 2- Méprise son peuple et refuse d’être à l’écoute de ses attentes;<br /> 3- Construit sa puissance sur l’ignorance et la manipulation des masses;<br /> 4- Organise un cirque électoral avec des partis inconnus et des partis ayant ,par<br /> le passé ,prouvé leurs limites;<br /> 5- Pousse son peuple vers une paupérisation sans limite et aux conséquences<br /> fâcheuses;<br /> 6- A érigé, en règle absolue , l’incompétence intellectuelle et le principe de<br /> corruptibilité dans la gestion des carrières;<br /> 7- A forcé à l’exil, sous couvert de l’intimidation et de la violence, ses élites;<br /> 8- Oppose ses forces de l’ordre à ses forces vives pour réprimer et étouffer dans<br /> l’œuf toute revendication sociale, politique ou professionnelle ;<br /> 9- Parle à son peuple comme si la providence lui a dicté pour qu’il soit son<br /> eternel tuteur et le maitre immuable du pays.<br /> 10- A fait perdre à la justice sa Force et sa raison, et en a fait une courroie<br /> <br /> de transmission aux ordres.<br /> <br /> Je ne vote pas parce que je crois à:<br /> <br /> 1- La volonté de disposer de soi même ;<br /> 2- Au libre choix deceux qui snt appelés à representer le peuple;<br /> <br /> 3- La maturité et au génie de ce peuple ;<br /> 4- Une cohabitation dans la diversité culturelle, identitaire,…<br /> 5- La liberté, le savoir et à la paix<br /> <br /> Je crois en cette MAJORITE SILENCIEUSE dont le devoir est de s’impliquer davantage
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M
LQA, le 25/032012
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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.
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