25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 19:04

imagesCAEMGC40.jpgOn lui a toujours prédit la mort politique et la fin tragique, mais il est toujours là à confirmer que le temps des miracles n’est pas encore révolu.

Toutes les crises qui ont secoué cette formation politique n’ont pas pu avoir le dessus sur l’emprise psychologique qu’a ce parti sur les consciences collectives des Algériennes et les Algériens. Parler de crises avérées ou préméditées n’est pas si important devant cet attachement affectif et respectueux que manifeste une grande partie du peuple algérien, d’abord au dernier des historiques, Monsieur Hocine Ait Ahmed, puis au combat que ce parti politique mène depuis presque 50 années maintenant.
En ma qualité de militante jalouse de son objectivité , il m’est aisé de mettre en avant quelques remarques qui ont trait à la vie politique et organique d’une formation politique très particulière.
D’abord, j’insiste sur le fait que ce parti fait beaucoup plus dans la résistance que dans l’opposition. Car, il est quasiment absurde de parler d’opposition dans un pays ou tout est biaisé, galvaudé et détourné. S’opposer à quoi ? , à qui ? Et dans quelle perspective ? Surtout que toutes les expériences politiques d’ici ou d’ailleurs, montrent bien, qu’aucun projet politique, qu’aucune démarche visant à changer les choses, ne peuvent être viables sans la construction d’un vrai front populaire qui imposerait le changement et ses termes. Construire, construire, construire, rabâchait encore et toujours M Hocine Ait Ahmed .

Convaincu par cette « fatalité historique», le FFS reste malheureusement le seul parti politique à œuvrer dans ce sens, non sans y laisser des plumes.
Les opérations « scientifiques » des officines militaro-policières, relayées par des prolongements internes ou externes au parti, sont là à y faire face. L’Objectif des ces pernicieux stratagèmes, c’est d’ empêcher encore et encore le FFS de constituer cet espoir qui fait vivre les algériennes et les algériens depuis des années. L’espoir qui traduit toutes les attentes, toutes ces frustrations et tous ces rêves détruits de générations en générations. L’espoir de vivre enfin libre, de vivre heureux, de vivre tout simplement !
Depuis des années maintenant, la technique pratiquée par le pouvoir, pour contrecarrer les élans combatifs du FFS, c’est de l’affaiblir en lui limitant son champs de manœuvres et en lui fomentant des crises internes . L’épisode qu’a connu le FFS ces derniers temps l’illustre parfaitement.

De son coté, le FFS n’est pas resté sans réagir. Au moment ou tous les partis politiques sont rentrés en phase d’hibernation politique voulue ou commanditée, et ce au lendemain des législatives du 10 Mai, le FFS est resté le seul parti politique à ne pas déserter le terrain. Oui, au moment où il fut attaqué de toutes parts, surtout à travers une certaine presse aux ordres, ce parti est resté serein et imperturbable. Qui est ce parti politique algérien qui pouvait surmonter cette rude épreuve sans aucune conséquence sur sa survie ? Je dirais sans hésitation, aucun ! Heureusement et comme à chaque fois, le FFS a pu constituer l’exception.
On l’a vu durant ce terrible été et en plein mois de Ramadan partout en Algérie, animant conférences - débats, congrès, campagnes de solidarité surtout à travers ses députés envers les familles des disparus, les militants des droits de l’Homme, les greffiers, les syndicats autonomes.
Les six mois qui ont suivi les législatives du 10 Mai ont été pour le FFS, des moments d’interminables difficultés, mais aussi une période savamment exploitée pour se rapprocher du citoyen. Rétablir cet intérêt qu’avait le citoyen algérien avec l’exercice politique est la principale mission du Front des Forces Socialistes. D’ailleurs ,les élections locales prochaines seront sans doute une autre occasion pour cette formation politique de franchir un nouveau pas pour la construction d’un vrai front qui imposera un jour ou l’autre, le changement tant attendu par le valeureux peuple algérien .
Par karima Larbi , militante de Relizane

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