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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 17:10

ffs1.jpgLe conseil national, vu l’engagement du parti auprès du peuple, a entériné le principe de la participation aux élections locales du 29 novembre prochain. Par ailleurs, bien que certains commentateurs aient présenté ce choix comme étant une nouvelle orientation [pour eux, elle survint ex nihilo], il n’en reste pas moins que, durant le parcours du parti depuis la fin du règne du parti unique, les élections locales ont toujours revêtu un cachet particulier pour le FFS. Car ces élections sont les seules où le choix n’est pas par moment biaisé. En outre, contrairement aux élections nationales où les grands dirigeants sont attirés par des responsabilités offrant le soin de se remplir les poches, les élus locaux, avec des moyens dérisoires, quant à eux, accomplissent un travail fantastique.

Par conséquent, le FFS n’hésite pas à mettre la main à la patte dès qu’il s’agit d’aider le citoyen. Cela dit, pour ne pas exagérer le propos, lors des précédentes mandatures locales, certains responsables n’ont pas été à la hauteur. Bien que les scandales n’aient pas atteint en ampleur ceux des élus du pouvoir, il n’en demeure pas moins que des cas de négligences ont été constatés. D’ailleurs, s’il y a une clause à introduire dans le nouveau code, ce sera indubitablement un code d’honneur liant l’élu au parti. Car, on l’a vu par le passé,  bien qu’il fût porté par les militants, une fois installé, le maire pouvait agir en ne tenant pas compte de la réputation du parti. En fin de compte, plusieurs APC, après une gestion calamiteuse dans certaines localités, sont passées entre les mains du RND ou du FLN. En respect au parcours du parti, cela ne devra plus logiquement arriver.

D’une façon plus globale, bien que le conseil national se soit réuni pour débattre des échéances locales, le premier secrétaire, Ali Laskri, a dressé un bilan des trois mois qui ont précédé les élections législatives. Ainsi, quoiqu’il ait été dit ça et là, le parti, selon lui, est en bonne santé. Néanmoins, sans s’enflammer, il rappelle que « les objectifs assignés à notre participation n’ont pas encore été concrétisés ». En effet, bien que le FFS soit un acteur incontournable dans la vie politique nationale, force est de reconnaitre que le changement auquel le FFS a appelé de ses vœux ne s’est pas encore concrétisé sur le terrain. Et l’atonie observée au sommet de l’État reflète en réalité  l’état d’esprit animant les responsables ; c’est-à-dire, ne rien faire pour que le changement n’ait pas lieu.

D’une façon générale, en dépit des aspirations populaires souhaitant un changement profond, le régime, en déployant ses moyens financiers faramineux, a réussi, grâce à la mobilisation d’une clientèle bien servie, à se pérenniser. Pour ces raisons, le FFS considère que le combat n’est qu’à son commencement. « En tant que parti, nos activités à l’étape actuelle s’inscrivent dans le prolongement de la mobilisation des militants et des citoyens entreprise à l’occasion des élections législatives », fixe-t-il le cap. En somme, malgré le caractère important des futures élections, le secrétariat national a d’ores et déjà programmé une batterie d’action à mener sur le terrain. Ainsi, dès le début de la rentrée sociale, le FFS organisera une conférence sur les questions économiques et sociales. Dans la foulée, il tiendra également son université d’été. Enfin, dans le même mois, le parti organisera une rencontre avec les anciens du FFS de 1963 et une rencontre avec les femmes militantes du FFS.

Par Ait Benali Boubekeur

 

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commentaires

M
Les révélations des 159 militants FFS démissionnaires de la section d’Ath Laâziz<br /> <br /> Mercredi dernier, un communiqué émanant de la section locale du FFS d’Ath Laâziz fait état de la démission collective de 159 militants de cette structure et ce pour « divergences profondes », avec<br /> le secrétariat national du parti. Pourtant, malgré ce communiqué qui ne souffre d’aucune ambigüité, certaines voix, notamment d’autres militants de la même section dénoncent une manœuvre de<br /> déstabilisation de la fédération de Bouira. « Ce communiqué est l’œuvre d’une seule personne qui ne fais pas parti de la C.A.S (commission administrative de Section) et nous avons reçu des<br /> instructions hier (jeudi ndlr) pour prendre des sanctions à l’encontre de cette personne », déclarera un membre actif de la section FFS d’Ath Laâziz. Notre interlocuteur qui veut garder l’anonymat<br /> évoque qu’au cours de la réunion du 13 aout dernier, la Commission Administrative de la Fédération s’est réunie pour la préparation du congrès de la section en présence de 95 militants ainsi que de<br /> la députée FFS élue lors des législatives du mois de mai dernier. Au cours de cette réunion, 09 membres ont été élus à leur tête M Moussaoui Slimane en tant que coordinateur. Depuis le « travail de<br /> restructuration » est toujours en cours assure un membre de la C.A.S. A propos de l’assemblée générale tenue par les 159 militants qui ont annoncé leur démission collective, notre interlocuteur<br /> s’est montré très ferme : « Il y a eu une réunion qui s’est tenue à Amen Greur, en présence d’un huissier de justice, mais qui sont ces militants ? Des personnes qui ne sont pas considérées par<br /> notre section comme des militants… »<br /> <br /> De leurs cotés, les rédacteurs du communiqué annonçant la démission de 159 militants soutiennent mordicus que le P.V de la première AG désignant la C.A.S a été falsifiée et qu’il s’agit là de «<br /> faux et usage de faux. » « Nous avons demandé au Conseil National de déléguer un membre pour superviser et assister à cette élection pour élire le bureau de la section locale, après plusieurs<br /> sollicitations nous avons décidé de tenir notre AG devant un huissier de justice et le PV a été transmis au Conseil National qui n’a toujours pas tranché. De ce fait et devant l’insistance des 139<br /> présents lors de cette AG, nous avons décidé de remettre notre démission collective. » « 25 ans barakat », dira un ex membre de l’ancien bureau qui nous montrera l’ensemble des cartes des militants<br /> démissionnaires. Des démissionnaires militants et adhérents au nombre de 159 qui étaient au sein du parti depuis 1990 pour plusieurs d’entre eux. « Ce sont des repris de justice au nombre de deux,<br /> un démissionnaire qui n’a même pas atteint 40 jours de mandature par voie de presse qui ont été imposé par le président de la CAF et son adjoint »<br /> <br /> Hafidh.B
M
FFS : Démission collective à la fédération de Bouira<br /> Le parti d’Aït Ahmed au centre d’une nouvelle tempête<br /> <br /> Cette nouvelle crise risque même de lui donner un autre coup aussi sévère que celui qui a suivi la démission de 60 cadres du parti dont l’ex-premier secrétaire Karim Tabbou.<br /> 23/08/2012 - 01:05 mis a jour le 23/08/2012 - 01:07 par Lounès O.<br /> <br /> Cette fois donc, c’est toute une section qui jette l’éponge. Il s’agit de celle d’Ath Laziz dans la wilaya de Bouira. 159 militants on annoncé aujourd’hui, leur démission des instances et<br /> structures du parti. Ces militants accusent nommément, dans une déclaration rendue publique à cet effet, la fédération de la wilaya de Bouira d’avoir imposé « un bureau parallèle ». Pas seulement.<br /> Ils dénoncent l’attitude se secrétariat national accusé d’avoir de s’être confiné dans son silence bien qu’il ai été saisi à cet effet. ».<br /> <br /> Ce silence a été assimilé à un quitus aux agissements de la fédération de Bouira. Les rédacteurs de la dite déclaration ne s’arrêtent pas à ces deux accusations. La liste et bien longue et les<br /> griefs sont aussi multiples. On pourra lire un peu plus loin des griefs graves retenus contre la fédération. « La commission administrative de la fédération a refusé le bureau de la section<br /> approuvé par 96% des présents au cours d’une assemblée générale et a procédé à l’installation d’un autre bureau dont certains membres ont des antécédents judiciaires alors que d’autres ont soit<br /> démissionné des rangs du parti en 2002 soit n’ayant pas cotisé depuis 2007 », est-il écrit noir sur blanc. Ils informent aussi que cette situation a été dénoncée dans un premier temps dans une<br /> pétition signée par 87 militants, laquelle pétition été adressée au secrétariat national du parti.<br /> <br /> Les démissionnaires qui viennent ainsi grossir les rangs du contingent des mécontents ajoutent qu’une « assemblée générale s’est tenue à Ath Laaziz en présence d’un huissier de justice pour la<br /> réélection du bureau de la commission administrative. Et un membre du secrétariat national devait être présent pour superviser l’opération comme promis, mais aucun membre du secrétariat ne s’est<br /> déplacé ». Cette AG s’est achevée par un PV dressé par un huissier de justice qui a confirmé la légalité du bureau de la section élu par l’assemblée générale.<br /> <br /> Ainsi et face au mutisme de la direction, ces militants n’ont guère de recours que de démissionner. Cette nouvelle série de démissions, ajoutée au gel des activités de s sections du sud de la<br /> wilaya de Tizi Ouzou, et au vent de mécontentement qui a suivi la décision de participation du FFS aux législatives du 10 mai dernier, du tollé général soulevé par le choix des candidatures, etc<br /> risque de laisser de lourdes conséquences pour le parti d’Aït Ahmed qui s’apprête à se la lancer dans la bataille des élections locales prévues pour le 29 novembre prochain. Faudrait-il noter aussi<br /> que ceci intervient au même moment où la direction du FFS crie sur tous les toits, tout en minimisant le poids de la contestation, qu’elle avance dans l’opération de restructuration de ses<br /> fédérations et sections.<br /> <br /> Lounes O.
M
Crise du FFS : 159 militants démissionnent à Ath-Laâziz<br /> <br /> Le FFS, qui traverse une crise jamais égalée depuis sa création en 1963, enregistre une nouvelle saignée à Bouira.<br /> Pas moins de 159 militants et adhérents de la section FFS de la commune d’Ath-Laâziz, à 10 km au nord de Bouira, viennent de rendre public un communiqué dans lequel ils annoncent leur démission<br /> collective. Dans ce communiqué, les militants de cette section motivent leur action par le mépris affiché à leur égard par direction nationale du parti accusée de parti pris avec la Fédération de<br /> Bouira, laquelle venait d’installer une section FFS dont les membres sont soit des repris de justice, soit des élus ayant démissionné depuis les élections locales de 2002 ou n’ayant plus cotisé<br /> depuis 2007. Selon les rédacteurs de ce communiqué, les véritables adhérents et militants du FFS au niveau de cette commune ont tout fait pour que la direction nationale du parti envoie un<br /> émissaire ou un délégué pour présider au renouvellement du bureau de la section locale, mais celle-ci a toujours répondu par des promesses sans lendemains. Résultat : la section locale s’est vue<br /> dans l’obligation de convoquer une assemblée générale en présence d’un huissier de justice. A l’issue de cette assemblée, le bureau de la section locale a été démocratiquement élu et le P-V de<br /> cette installation à laquelle ont assisté, selon les rédacteurs du communiqué, près de 96% de militants de cette commune, a été envoyé à la direction nationale pour son agrément. Or, malgré toutes<br /> ces précautions et toutes ces mesures démocratiques prises par les membres de la section locale afin de préserver le parti de toute atteinte anti-démocratique, le bureau national est resté de<br /> marbre et a continué à soutenir la Fédération de Bouira et le bureau que cette dernière avait installé d’une manière anti-démocratique. Aussi, et toujours selon ce communiqué, devant cette<br /> situation regrettable, les militants du FFS, au nombre de 159, ont pris la décision d’une démission collective de ce parti.<br /> Y. Y.
M
Démission collective à la Fédération de Bouira<br /> La crise du FFS refait surface à l'approche des élections locales.<br /> <br /> S M Le Temps d'Algérie : 22 - 08 - 2012<br /> <br /> Alors que la direction du parti se targue d'avoir avancé dans l'opération de restructuration de ses fédérations et sections, le FFS fait face à une autre vague de démissions après celles de juillet<br /> dernier qui a vu une soixantaine de cadres, dont l'ex-premier secrétaire Karim Tabbou, jeter l'éponge.<br /> <br /> 159 militants de la section d'Ath Laaziz dans la wilaya de Bouira ont annoncé hier, dans une déclaration rendue publique, leur démission des rangs du parti accusant dans la foulée la fédération de<br /> leur wilaya d'avoir imposé «un bureau parallèle» ainsi que le secrétariat national, pourtant saisi à cet effet, «qui s'est confiné dans son silence», approuvant les agissements de la fédération de<br /> Bouira. Selon les rédacteurs du document, «la commission administrative de la fédération a refusé le bureau de la section approuvé par 96% des présents au cours d'une assemblée générale et a<br /> procédé à l'installation d'un autre bureau dont certains membres ont des antécédents judiciaires alors que d'autres ont soit démissionné des rangs du parti en 2002 soit n'ayant pas cotisé depuis<br /> 2007».<br /> <br /> Les militants du FFS en colère ont refusé cet état de fait, expliquent les rédacteurs du communiqué, et ont avisé le secrétariat national du parti à travers un document «signé par 87 militants»<br /> dénonçant les agissements de leur fédération, tout en demandant l'intervention du secrétariat national.<br /> <br /> «Que des promesses et rien n'a été fait», ajoutent les rédacteurs du document qui précisent qu'une assemblée générale s'est tenue à Ath Laaziz «en présence d'un huissier de justice pour la<br /> réélection du bureau de la commission administrative. Et un membre du secrétariat national devait être présent pour superviser l'opération comme promis, mais aucun membre du secrétariat ne s'est<br /> déplacé». Les militants en colère ont tout de même relancé la direction du parti en lui adressant le PV dressé par l'huissier de justice «qui a confirmé la légalité du bureau de la section élu par<br /> l'assemblée générale».<br /> Les militants d'Ath Laaziz dénoncent par là même «le silence du secrétariat national» qu'ils considèrent comme «une complicité avec la fédération de Bouira».<br /> <br /> «Après toutes ces tentatives, il nous est apparu que le secrétariat national n'a même pas daigné traiter cette affaire, ce qui nous a poussé à prendre une décision collective de nous retirer des<br /> rangs du parti», écrivent ces militants qui regrettent que «le FFS qui prône la démocratie n'est même pas en mesure de l'appliquer». Ainsi, à l'approche des échéances électorales du mois de<br /> novembre, le plus vieux parti d'opposition tente d'étouffer la crise qui secoue ses structures, affichant même de «l'optimisme», dixit le premier secrétaire, Ali Laskri, concernant la situation du<br /> parti après trois mois des élections législatives.<br /> <br /> Le FFS est actuellement en train de préparer les élections locales du 29 novembre, ainsi que son université d'été et la rencontre nationale des anciens de 1963. Pour le week-end prochain, le FFS<br /> «commémorera le double anniversaire du 20 août (congrès de la Soummam et attaque du Nord constantinois), à travers un rassemblement qui sera animé par le secrétaire national vendredi à Béjaïa et<br /> une conférence à l'occasion de la tenue du congrès fédéral à Skikda, animée toujours par Ali Laskri.<br /> <br /> http://search.rpidity.com/resultats.html?q=FFS%20bouira%20demission%20collective
A
Azul Si Said! Tes commentaires sont automatiquement publiés. J'ai juste rajouté l'option de modération concernant les commentaires. Ces derniers temps, le voyou, Smail, ne cesse pas de lancer des<br /> obsénités sur ce blog. Je ne veux pas rentrer dans son jeu, car, lui, il ne maitrise que ça. Sinon, pour les autres, quel que soit le contenu du message, je le publierai aussitot. Donc, si tu<br /> envoies un commentaire, il sera publié sans problème. C'est valable aussi pour tous les camarades.

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  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.
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