18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 12:02

AITAHMAD« Sur le plan de l’organisation, le mouvement est divisé en trois branches : le PPA clandestin, le MTLD légal et l’organisation spéciale (OS). Le MTLD doit développer une action publique pour la conquête des masses…L’OS doit préparer la révolution armée. Quant au PPA, il doit veiller à ce que le MTLD ne sombre pas dans l’électoralisme »,  Mohamed Harbi, dans « le FLN, mirage et réalité ».

Le mouvement national, après les événements tragiques de mai 1945, n’envisagera plus la lutte sous l’angle exclusivement politique. En effet, après une répression incommensurable des forces coloniales, les militants radicaux du mouvement national ne cessent de réclamer le passage à l’action directe. Ainsi, bien que la création de la branche légale, le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), soit décidée à l’initiative de Messali Hadj en novembre 1946, le congrès de février 1947 va créer deux autres branches du parti. L’une est clandestine, le PPA (Parti du peuple algérien), l’autre est paramilitaire, l’OS. Celle-ci est dirigée, dans un premier temps, par Mohamed Belouizdad.  Cela dit, bien qu’Hocine Ait Ahmed se mette au service d’Ahmed Bouda pour la réorganisation du PPA, le natif de l’ex Michelet a séduit par son esprit d’organisation le chef national de l’OS. « Belouizdad m’avait demandé de réfléchir sur les orientations et les structures de l’OS et, quand j’irais en Kabylie, de prospecter sur place les militants et les cadres susceptibles d’entrer dans cette nouvelle organisation », note Ait Ahmed dans ses mémoires.

De toute évidence, l’avènement sur le terrain d’une nouvelle structure paramilitaire requiert des efforts colossaux en vue de son implantation. Lors des discussions entre les chefs de l’OS, les responsables du parti et les fondateurs de l’OS évoquent les difficultés inhérentes à sa structuration. Bien que son but ait été défini dès sa création, à savoir la préparation de la lutte armée, selon Hocine Ait Ahmed, dans « les mémoires d’un combattant », les préoccupations concernent notamment :

1-      La définition d’une stratégie : l’OS, pourquoi faire, pour quelle mission

2-      La construction d’une équipe, d’un état-major à l’échelle nationale.

En tout état de cause, ces discussions montrent à quel point la tâche ne fut pas aisée. A toutes ces difficultés, les militants sont confrontés au manque de moyen. La superposition de ces éléments fait que la mise en place de cette structure est différée de plusieurs mois. Selon Ait Ahmed, « la pression  d’événements extérieurs, internationaux et français, finira par imposer d’urgence la constitution de l’OS, en novembre 1947 ».

Cependant, après la constitution de l’OS, le premier chef national de l’OS, Mohamed Belouizdad, met les bouchées doubles en vue de recruter les cadres. Bien qu’il soit chargé par Ahmed Bouda de réorganiser le PPA, Ait Ahmed va jouer un rôle prépondérant auprès de Mohamed Belouizdad. « En accord avec Belouizdad, avec qui je demeurais en contact étroit, j’en profitai pour enrôler Djilali Reguimi, libéré de sa structure Jeunes Adultes et, avec lui, commencer à choisir les meilleurs éléments », note Ait Ahmed à juste titre. À ce moment-là, le chef historique, Didouche Mourad, fut membre du comité central Jeunes. C’est Ait Ahmed qui remarque le premier les qualités du jeune homme en lui confiant de mettre sur pied une structure militaire à Alger.

D’une façon générale, la décision du parti étant prise, il ne reste qu’à donner les moyens à cette structure paramilitaire. Pour ce faire, le bureau politique crée une commission composée de quatre personnes : le Dr Lamine Debaghine, Messaoud Boukadoum, Mohamed Belouizdad et Hocine Ait Ahmed. Grosso modo, il leur est demandé de formuler des propositions sur la structuration de l’OS. Dans la même réunion, il est également décidé le remplacement de Belouizdad par Ait Ahmed à la tête de l’OS. En effet, celui-là est souffrant d’une maladie grave, la tuberculose.

Enfin de compte, il est résulté, après la concertation entre les membres de l’organisation, la décision suivante : « Nos cinq zones étant calquées sur les circonscriptions territoriales du parti, il fallait cinq responsables, ayant autant que possible des compétences militaires. Pour le Constantinois, Belouizdad proposa Mohamed Boudiaf, qui avait fait son service en temps de paix dans l’artillerie, et, pour l’Algérois, Mohamed Maroc, qui avait été présenté par Cherchalli et avait eu un petit grade dans l’armée française. Pour Alger-ville, Belouizdad et moi avions déjà avancé le nom de Djelali Reguimi… Pour la Kabylie, je proposai Amar Ould Hamouda, qui avait, lui aussi, accompli ses deux ans de service militaire ; pour l’Oranie, le Dr Lamine proposa Ahmed Ben Bella… Il y aurait également un instructeur militaire, Djilali Belhadj, sorti aspirant de l’école d’élèves-officiers de Cherchell et chaudement recommandé par Cherchalli », décrit Ait Ahmed la proposition des quatre quant à la constitution du premier état-major de l’OS.

Quoi qu’il en soit, cette proposition devra être soumise à la réunion du bureau politique pour son approbation. Celle-ci est prévue pour le 13 novembre 1947. Bien qu’Ait Ahmed ait un malheur dans sa famille [la mort de son jeune frère Larbi, le 11 novembre 1947], il rentre après l’enterrement à Alger le lendemain afin d’assister à la réunion convenue avec Belouizdad pour l’installation de l’état-major de l’OS. Dans ses mémoires, Ait Ahmed relate les décisions prises pour diriger l’OS : « Ces responsabilités, à partir du 13 novembre 1947, concernent avant tout l’OS. Notre état-major se compose de huit membres : six chefs de zone, un instructeur et un chef ». En effet, à la proposition initiale, Ahmed Mahsas est chargé de seconder Mohamed Boudiaf. Quant au chef national, Ait Ahmed succède, à partir du 13 novembre 1947, à Mohamed Belouizdad à la tête de l’OS.   

Tout compte fait, bien que l’état-major de l’OS n’ait aucune expérience de guerre, elle s’est tout de même assigné la mission de préparer la révolution. Dans la première phase de sa constitution, c’est-à-dire la période allant de novembre 1947 à décembre 1948, l’organisation spéciale se donne les moyens en vue de développer l’organisation. Selon Ait Ahmed, l’OS va élaborer des documents nécessaires à son fonctionnement. « Nous travaillons d’arrache-pied à la rédaction de la ‘brochure d’instruction militaire’, c’est-à-dire au manuel de formation de base des membres de l’OS », écrit-il.

D’une façon générale, la mission de l’OS est de former les cadres capables de diriger l’action révolutionnaire. A ce titre, le manuel sert à faire comprendre au militant comment manier les armes, les explosifs et les combats individuels. Cependant, cette formation va s’accélérer à partir de la réunion du comité central élargi de Zeddine en décembre 1948. D’après Ait Ahmed, « dès décembre, après la première réunion au complet de notre équipe, le rythme est imprimé. Les chefs de zones s’emploient à constituer leurs effectifs en sélectionnant les militants les plus prometteurs ».

Désormais, l’OS commence à avoir une base sur laquelle elle pourra compter. Cela dit, le recrutement se fait sur un critère de sélection très sévère. Dans le témoignage d’Ait Ahmed, le militant doit remplir au moins quatre qualités : la fidélité au parti, le courage, la jeunesse et l’intelligence. En plus de cela, le critère indiscutable de tri est incontestablement la discrétion.  Cela dit, une fois le militant est retenu, les dirigeants de l’OS le soumettent à une série d’épreuves. Généralement, il le charge d’abattre un mouchard ou un agent quelconque de la colonisation. « Ce n’est qu’au terme d’épreuves multiples et diverses que l’incorporation d’un élément dans l’OS est décidée –s’il y consent, évidemment…On entre dans l’OS mais on en sort pas », résume Ait Ahmed ce qui est attendu du militant une fois il est engagé.

En tout cas, les militants de l’OS ont pris, au fur et à mesure de leur engagement,  leur mission à cœur. À ce titre, l’année 1949 est caractérisée par la préparation de la lutte armée. À l’apogée de l’organisation, Ait Ahmed élabore la dernière brochure de l’OS définissant l’attitude du militant face à la police. Et pour qu’elle atteigne sa vitesse de croisière, l’OS accepte même l’apport des militants ne faisant pas partie de ses effectifs. « Ailleurs qu’à Alger, quelqu’un prenait pourtant une initiative. Je veux parler de Ouali Bennai qui, dès décembre 1947, avait entrepris de faire une quête afin d’acheter des armes pour l’OS », témoigne Ait Ahmed. Malheureusement, cet élan est stoppé par l’acharnement de la direction du PPA-MTLD à l’encontre des militants activistes en les taxant de « berbéro-matérialistes ». « La crise de 1949 annihile les espoirs de voir un nationalisme radical se développer indépendamment de la foi religieuse…La saisie rationaliste et laïque du problème politique s’efface dorénavant au profit de l’approche mystique », écrit Mohamed Harbi.  

Finalement, la direction, sous les ordres de Messali, parvient à éloigner les activistes du parti. Pour parvenir à ses fins, Messali s’allie avec les modérés du groupe de la Casbah. Quelque temps plus tard, l’OS, dirigée depuis fin 1949 par Ben Bella, sera démantelée par la police française en mars 1950. Les militants du district de Djudjura qui ont échappé à la purge et plus tard aux filets de la police française rejoignent du coup le PCA (Parti communiste algérien). Toutefois, dès le déclenchement de la guerre d’Algérie,  ces militants vont rejoindre le FLN en masse. De bonne volonté, ils essayent de reprendre le service. Le meilleur exemple est Ouali Bennai. « Ses vieux réflexes ont joué, et il a voulu reprendre modestement sa place dans le combat. Mais sa stature politique dérange les chefs de la wilaya 3 qui donnent l’ordre de l’exécuter. Il sera froidement abattu en 1957 dans son village natal, Djemaa N’saharidj, sous l’accusation conjointe de messalisme et de berbérisme », note à juste titre Ait Ahmed. Enfin, bien qu’ils aient rencontré toutes sortes d’embûche, les membres de l’OS ont su garder le contact. Le moment venu, ils ont réactivé les contacts en vue de passer à l’action libératrice de la patrie.    

Par Ait Benali Boubekeur                

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A
Crise du FFS. Lectures utiles pour comprendre :<br /> <br /> http://elhadichalabi.free.fr/elements/pdf/Amrane%20ou%20le%20militantisme%20dans%20la%20tourmente.pdf<br /> <br /> Aperçu sur le champ politique à travers la crise du FFS, par Elhadi CHALABI, Professeur des Universités, Juriste et Chercheur. Université de Lyon.<br /> ______________________________________<br /> <br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1992_num_65_1_1560<br /> <br /> Une opposition politique dans l'impasse. Le FFS de Hocine Ait-Ahmed.<br /> <br /> Par Pierre MONBEIG, Politologue et Chercheur<br /> <br /> _______________________________________<br /> <br /> Le FFS, d'une crise à l'autre,<br /> <br /> par Ramadane Rédjala, Politologue,<br /> <br /> http://www.kabyle.com/fr/le-ffs-dune-crise-%C3%A0-lautre-2440-260509.html<br /> _______________________________________<br /> <br /> <br /> -M.A. Bessaoud, FFS. Espoir et trahison, Amazon.fr<br /> <br /> -M. Boudjemâa (avec H. Sadi), Fatalité ou faiblesse , Ait Ahmed se confesse, Amazon.fr<br /> <br /> -R. Rédjala, Histoire de l'opposition en Algérie..., L'Harmattan.<br /> <br /> -A. Yaha, Officier de l’ALN prépare un livre..….sur le FFS, Ait Amed, les trahisons, etc.
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A
CRISE DU FFS : TRACTATIONS AVEC LE CLAN BOUTEF-ZERHOUNI (ex-MALG/SM), ACCORD SECRET, ENJEU: SOUTIEN à HAMROUCHE EN 2014.<br /> __________________________________________________________<br /> Dissidents du FFS à Bouzeggane, vidéos :<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=uzV5NQ4t9Yo&feature=plcp<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=IFPNImX8I9Y&feature=plcp<br /> <br /> ___________________________________________________________<br /> <br /> FFS en crise : participation à la mascarade électorale du 10 mai = soutien au Pouvoir militaro-mafieux, Cabinet noir (Assam-Bahloul-Halet), tractations avec un aile de la Junte militaire, Accord<br /> secret avec le Clan Boutef-Zerhouni (ex-MALG/SM), fronde des militants de base opposés à la "stratégie participationniste" et collaborationniste, exclusion des cadres dissidents, révélations<br /> d'anciens dirigeants...<br /> ____________________________________________________________<br /> <br /> <br /> http://elhadichalabi.free.fr/elements/pdf/Amrane%20ou%20le%20militantisme%20dans%20la%20tourmente.pdf<br /> <br /> Aperçu sur le champ politique à travers la crise du FFS, par Elhadi CHALABI, Professeur des Universités, Juriste et Chercheur. Université de Lyon.<br /> _____________________________________________________________<br /> <br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1992_num_65_1_1560<br /> <br /> Une opposition politique dans l'impasse. Le FFS de Hocine Ait-Ahmed.<br /> <br /> Par Pierre MONBEIG, Politologue et Chercheur<br /> <br /> ______________________________________________________________<br /> <br /> -M.A. Bessaoud, FFS. Espoir et trahison, Amazon.fr<br /> <br /> -M. Boudjemâa (avec H. Sadi), Fatalité ou faiblesse , Ait Ahmed se confesse, Amazon.fr<br /> -A. Yaha, Officier de l’ALN prépare un livre ….sur le FFS, Ait Amed, les trahisons, etc.<br /> Lire aussi :<br /> FFS Protestataires : "L'appareil du FFS a changé de camp"<br /> <br /> Par Le Matin DZ | 06/06/2012 09:44:00 | 884 lecture(s) |<br /> Signé par plusieurs anciens cadres du FFS : Ahmed Ali Tahar ; Ibrahim Abdelkader, Mekhnache Aziz, Ouarab Youcef, Hanifi Massinissa, Benadda Zahar, Firad Laid, Brahimi Mohamed, Kaci Ramdane, Mohand<br /> Oussaid Abdelkader, Chemrouk Chabane, Amri Makhlouf, Si Larbi Hanafi, Zouia Farid, Amokrane Lakhdar, Ramdani Salem, Iskoumen Abdelhamid, Hamani Ameur, Melbouci Chérif, Kaouane Kamel, Kharouni<br /> Razik, Cheradi Ryad, Hazem Mohamed Larbi…<br /> ________________________________________________________________<br /> <br /> Qu’a négocié Aït Ahmed ?<br /> <br /> De quelles mesures parle le parti de Hocine Aït Ahmed ? A-t-il eu des promesses sur des questions précises qu’il revendique ? Et avec 27 sièges à l’Assemblée populaire nationale contre une majorité<br /> du FLN soutenue par le RND, quelle efficacité pour le FFS au sein de cette institution ?<br /> <br /> <br /> Par Nacéra Chénafi, le 07 Juin 2012, Le jour d'Algérie<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS. Des militants de la Fédération de Tizi-Ouzou s’insurgent :<br /> <br /> “La direction fait dans le chantage et l’intox”.<br /> <br /> Par A.C. | 3 Juin 2012 | 1248 lecture(s)<br /> _________________________________________________________________<br /> <br /> FFS : la participation aux législatives décidée bien avant la nomination de Laskri<br /> <br /> Adlène Meddi, El Watan, le 15.06.12 |<br /> __________________________________________________________________<br /> <br /> Selon Samir Bouakouir cadre du FFS : «Le mutismede la direction du parti prouve une compromission avec le pouvoir»<br /> Hanane Essaissi, http://www.lactualite-dz.info/Selon-Samir-Bouakouir-cadre-du-FFS-Le-mutismede-la-direction-du-parti-prouve-une-compromission-avec-le-pouvoir_a1908.html<br /> <br /> En réaction aux dernières décisions prises, à l’issue des législatives du 10 mai,par la direction nationale du vieux parti de l’opposition sous la direction de Ali Laskri, le membre influant du<br /> FFS, Samir Bouakouir, sort de son mutisme et s’interroge si « il y a un changement de cap au FFS ? ».<br /> B.Y a dit : Le Front des forces socialistes a participé, directement ou indirectement, à trois précédents gouvernements par l'intermédiaire de Abdeslam Ali Rachedi, ministre de l'enseignement<br /> supérieur du gouvernement Mouloud Hamrouche, Hocine Benissad, ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement Ghozali I [5 juin 1991 à octobre 1991] et Hachemi Naït-Djoudi, ministre des<br /> Transports et des Télécommunications du gouvernement Ghozali III [22 février 1991 à 19 juillet 1992].<br /> <br /> <br /> A. M dit : Le FFS a toujours l'instar des autres partis, ajouté la division à la division. Il a toujours travaillé pour construire une hégémonie dans son fief historique, la Kabylie. Et participé<br /> de ce fait à la "mise à mort" du MCB. 0 la division de la LADDH. A toujours fait cavalier seul. Sabordé et saboté les "initiatives d'autrui, celles qui lui échappent...a donné un "préjugé<br /> favorable" à Sid-Ahmed GHOZALI, qui est l'ennemi juré du FFS, et "a^me damnée" du Général Belkheir. Nait Djoudi avait participé aux tractations secrètes du 6 Octobre 1988 avec le Général Belkheir,<br /> aux co^tés de Sadi et Ait Larbi...<br /> <br /> Et en 1962/63, Ait Ahmed avait sabordé l'initiative collective, au sein du CNDSR ....pour faire cavalier seul, faire capoter l'Opposition et donc conforter le Pouvoir militaire...<br /> <br /> <br /> Fatiha dit : Il faut en finir avec HAA, c'est lui le problème, toute sa vie, il a désigné, placés et déplacés les secrétaires du Parti, il a toujours déshabillé Paul pour habiller Pierre! C'est sa<br /> politique, il est téléguidé par ses amis, sa famille et la base fait le sale boulot, sans aucune reconnaissance! Il est temps d'en finir et respecter les vrais principes de la démocratie avec un<br /> grand D !<br /> <br /> <br /> <br /> FFS. RENCONTRES DES ANCIENS PREMIERS SECRÉTAIRES.<br /> <br /> Khellil, Maâmeri et Bouhadef se concertent<br /> <br /> Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE – L’Expression, le 03 Juin 2012 - Lu 1445 fois<br /> <br /> http://www.lexpressiondz.com/actualite/154684-khellil-maameri-et-bouhadef-se-concertent.html<br /> ________________________________________________________________________________<br /> <br /> KLC a dit : En effet, les appétits s'aiguisent maintenant que le président du FFS est âgé et malade. «Paradoxalement, au lieu d'apporter des repenses aux attentes des militants, l'actuelle<br /> direction fait dans l'intox, l'intimidation, la corruption et menace de sanctionner», précise-t-on dans la déclaration.<br /> «Profitant de l'âge avancé de Hocine Aït Ahmed et de son mauvais état de santé, l'actuelle direction a trouvé son compte et fait du FFS un appareil de répression contre ses propres militants et<br /> cadres», témoigne sous l'anonymat un membre du conseil national du FFS. Le même responsable s'est montré par ailleurs interrogatif quant au vrai rôle de Mohand Amokrane Chérifi, ex-ministre dans le<br /> gouvernement de Kasdi Merbah et de Salima Ghozali, connue dans le monde de la presse.<br /> <br /> Deux noms qui sont, faut-il le dire, présentés comme étant des pompiers du feu à la maison FFS et même décideurs du parti. Au FFS des voix s'élèvent et soutiennent que ce sont eux qui assurent la<br /> liaison entre Alger et Lausanne. Les mêmes voix notent également que Mohand Amokrane Chérifi et Salima Ghozali sont les rares cadres que reçoit le leader charismatique du FFS. Ils sont même,<br /> dit-on, pressentis dans la nouvelle équipe gouvernementale. Ils bénéficient de la bénédiction du président du FFS quoiqu'ils soient coupés de la base militante.<br /> <br /> D'autant plus, ils vivent également, à l'instar du vieux chef de l'opposition, sous d'autres cieux, tout en gardant avec lui une proximité certaine.<br /> <br /> Que reste-t-il aujourd'hui du FFS contesté par ses propres cadres réduits au silence ou menacés d'exclusion s'ils osent débattre ses idées? Où sont les raisons inavouées des sanctions décidées<br /> contre des cadres (143) du parti, qui ont eu le courage politique d'appeler à une conférence nationale des cadres du parti pour débattre des questions liées à la gestion de leur formation? Ce sont<br /> enfin autant de questions auxquelles la base militante n'a pas de réponse.
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