Comme à l’accoutumée, à chaque fois que le FFS est attaqué par des faux militants, une certaine presse s’empresse de relayer l’information.
Incontestablement, elle éprouve une délectation inouïe à vouloir éclabousser le FFS. Néanmoins, bien que les militants ne soient pas naïfs pour croire les adversaires acharnés du FFS, il n’en
demeure pas moins que cela perturbe un tant soit peu l’ambiance. En effet, au lieu de consacrer toute son énergie à préparer les rendez-vous capitaux du parti, le militant risque d’être troublé
par la multitude de fausses informations rapportées par la presse.
En effet, il y a deux jours, quelques titres nationaux ont repris la déclaration des soi-disant militants démissionnaires du FFS d’une section locale dans la wilaya de Bouira. Et c’est la jubilation dans les quelques rédactions nationales. Pour elles, le FFS vient d’enregistrer une autre grave crise interne. En tout état de cause, sans se donner la moindre peine de vérifier le lien des rédacteurs de la déclaration avec le FFS, la presse publie la déclaration sans tenir compte de son devoir de vérifier la véracité des informations qu’elle insère dans ses colonnes. Ainsi, il est annoncé que toute une section, en l’occurrence celle d’Ath Laaziz dans la wilaya de Bouira, a jeté l’éponge. Cela dit, bien que des personnes dans cette localité aient engagé une telle initiative, il n’en reste pas moins que cette énième campagne contre le FFS est sciemment exagérée.
De toute évidence, il est un secret de polichinelle qu’une certaine presse aux ordres a eu pour mission, depuis des lustres, de participer au travail de déstabilisation contre le FFS. Répondant aux auteurs de la déclaration annonçant la démission de 159 militants du FFS et aux « criminels de la plume », les responsables de la fédération de Bouira estiment que cette campagne de dénigrement ne les honore pas. « On aurait tout de même souhaité que ces journaux prennent la peine de s’informer auprès des concernés ; les portes leur sont ouvertes », écrivent-ils.
Cependant, il ne s’agit pas, dans la réalité, de 159 militants ayant claqué la porte du FFS, mais des personnes, pour la plupart, étrangères au FFS. En fait, dans la supposée liste, il y aurait à peine une vingtaine qui a appartenu, à un moment donné, au FFS, arguent-ils. En outre, pendant les cinq années où Karim Tabbou a été à la tête du secrétariat national, le travail de restructuration fut sciemment bloqué. Du coup, même les authentiques militants n’ont pas eu leurs cartes d’adhérents. Tout compte fait, au moment où ceux-ci se démènent pour œuvrer à la restructuration du parti, des personnes n’ayant aucun lien organique avec le FFS saisissent l’occasion pour brouiller les cartes. D’où l’interrogation des responsables de la fédération de Bouira : « Peut-on démissionner sans adhérer au parti ? »
De toute évidence, pour démissionner, il faudrait avoir au moins une mission au sein du parti. Or, dans l’état actuel des choses, le parti est en phase de restructuration. En effet, le parti n’a commencé à mettre en œuvre les résolutions du quatrième congrès [Karim Tabbou et ses affidés ont tout bloqué], notamment celle inhérente à la restructuration du parti, qu’à la suite de la session du conseil national des 22 et 23 juin 2012.
En tout état de cause, le sens de la manœuvre des démissionnaires n’a pas échappé aux responsables de la fédération de Bouira. En effet, à l’approche des échéances électorales, les mauvais esprits s’agitent. « Les gens derrière cette campagne et qui se comptent sur le bout des doigts sont manipulés par un ex-candidat du FNA aux élections de 2007, un certain (R.M) avec lui deux personnes. D’ailleurs, en guise de démenti, un bon nombre de personnes citées dans le communiqué se sont présentées hier le 23 aout 2012 au siège de la fédération les assurant qu’une seule personne était derrière ce soi-disant communiqué, le dénommé R.M », notent-ils.
En somme, pour savoir si les journaux incriminés, qui se sont empressés de publier le communiqué des démissionnaires, sont de bonne foi, ils devront logiquement insérer, dans leurs colonnes, le démenti de la fédération de Bouira. Pour que les choses soient claires : que le militant du FFS ne s’y attende à rien. Ils ne vont rien publier. Car s’ils le font, cela voudra dire qu’ils respectent leur mission d’informer, de donner la parole à tout le monde et de corriger éventuellement une malencontreuse erreur. Cette presse aux ordres n’est pas honnête –et c’est le moins que l’on puisse dire –pour faire ce genre de travail. En tout cas, les militants du FFS ne sont pas dupes pour croire à un tel rôle de la presse. Cette dernière va continuer indubitablement à jouer son rôle néfaste contre le FFS. Téléguidée par des personnes ne voulant aucun changement en Algérie, elle continuera malheureusement à s’attaquer au seul parti qui souhaite la restitution du pouvoir au peuple.
Par Ait Benali Boubekeur