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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 19:38

Depuis l’annonce de la création de la force de contrainte en Kabylie, les ennemis de l’Algérie veulent imposer l’idée selon laquelle il existe deux catégories de Kabyles : les vrais qui, selon eux, soutiennent le projet suicidaire de l’aventurier Ferhat Mehenni et les KDS (Kabyles de service) qui sont des soutiens du régime, lequel les gave en matériels pour services rendus. Comment se fait-il que notre belle Kabylie tombe si bas ? Après avoir été le bastion de la lutte démocratique, il est désormais impossible d’avoir des échanges cordiaux.

C’est ce que résume Malika Baraka dans sa contribution. Selon elle, « les agressions verbales, les accusations gravissimes (Kabyles de service, traîtres, etc.), les diffamations en tout genre sont émises à la moindre formulation d’une opinion divergente d’une doxa qu’on veut imposer à tous. »

Cela dit, malgré son recadrage du débat, il est difficile de partager toute l’analyse de Malika Baraka. Car, bien que le centralisme sauvage paralyse toute la vie politique en Algérie, l’autonomie de la Kabylie n’est pas forcément la panacée. Bien évidemment, il ne s’agit nullement de lui dénier le droit d’émettre le vœu qu’elle souhaite.

Mais, en citant sa contribution, je voudrais juste affirmer mon attachement à une Algérie une et indivisible, legs des valeureux chouhadas et non un slogan commercial du régime. En effet, le destin de la Kabylie étant algérien –quelle que soit l’agitation des extrémistes –, il ne peut pas y avoir une solution à part. S’il faut la solution d’autonomie dans un cadre démocratique, notre pays devra l’adopter pour l’ensemble des régions.

Pour revenir au mouvement séparatiste, l’équation est encore plus complexe. Bien que dans le monde moderne la tendance soit à l’élargissement des espaces, ces mouvements cherchent le repli sur soi. La plupart de ces mouvements en un dénominateur commun : l’appartenance à l’extrême droite. Leurs points communs sont la haine d’autrui, les idées exclusivistes et le repli identitaire. Là s’arrête la comparaison avec l’extrême droite européenne.

Dans le cas du MAK-GPK, il y a un palier de franchi. Ils veulent créer un corps de contrainte pour violenter tous ceux qui les contredisent. À paris, l’activiste politique Mohand Bakir a été agressé par les partisans de Ferhat Mehenni. Son tort : ses publications sur facebook où il se démarque du projet séparatiste.

Comme lui, beaucoup de personnes subissent les foudres des séparatistes. Pour le moment, la plupart sont verbales. Sur mon blog, je supprime chaque semaine plusieurs messages insultants. Mais, en créant le corps de contrainte, Ferhat Mehenni va libérer la violence de ses partisans. Pour autant, on ne doit pas se taire. Car, la Kabylie a son histoire et son destin qui sont définitivement liés par le sang à l’Algérie.

Aït Benali Boubekeur  

 

 

 

    

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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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