25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 21:28

Les prochaines élections législatives du 04 mai 2017 constitueront un test important pour la démocratie et l'avenir de l'Algérie. En cela, elles me rappellent celles du 26 décembre 1991, même si c'est dans un contexte différent et avec des acteurs qui ont changé.

Ces élections déboucheront soit sur un renouveau démocratique et républicain soit sur une nouvelle crise, voire sur une tragédie dont on ne pourra pas prédire les conséquences.

Anticiper sur la nécessité d'un consensus démocratique est constructif et responsable ; il s'agit à la fois d'une mise en garde et d'un garde-fou. Nous allons avec nos engagements, nos convictions, nos qualités et nos images auprès des citoyens.

Les élections donneront lieu à des débats ardus ; les coups bas et les coups tordus ne manqueront pas ; dans les réseaux sociaux, la désinformation et la diffamation se manifestent à visages couverts ou découverts.

Mais les citoyens ne sont pas dupes ; comme d'ailleurs les militants qui restent vigilants. Les partis du pouvoir sont chargés sur les certitudes acquises au prix de la manipulation des urnes et de leur bourrage ; leur tentation de récidiver reste entière et ils oublient que cela sera la porte ouverte à l'aventure.

Les démocrates vont en rangs dispersés, c'est la loi du jeu démocratique ; certains parmi eux ont choisi leurs adversaires dans le camp des démocrates.

La tentation de l'abstention est grande dans le camp des démocrates ; elle affaiblirait la démocratie et renforcerait le poids des partis au pouvoir. C'est une question à méditer.

Chaque parti apportera la mémoire de ses combats et de ses engagements ; à ce propos, les choses sont claires et les électeurs ne seront pas dupes. Il s'agit de redonner l'espoir au peuple et à la démocratie avec une parole crédible et qui porte.

Professeur Mohamed Lahlou

commentaires

M
Ancien compagnon du regretté Rachid Toudert et de M'barek Mahiou, durant les années 90, le professeur Lahlou etait professeur de psychologie à l'université Lyon-II, mandatés par Hocine AIT AHMED , étaient très soucieux de sauvegarder l’unité du parti et maintenir le FFS sur une voix du rejet de la violence d’où qu’elle vienne et plaider pour une réconciliation juste entre Algériens. <br /> Socle partisan , très solide, il partage encore les idées du parti qui l'a vu militer pour une Algérie souveraine, démocratique et consensuelle. Les élections du 4 Mai 2017, si le peuple, en entier,se mobilise contre cette violence multiple, représenteront un sursaut partisan et chacun de nous se sentira intimement, instinctivement que nous sommes, en tant que société, largement atteints par l’action et les dérives du pouvoir. Nous avons le devoir de dénoncer chacune d’entre elles. Nous devons, plus que jamais, faire preuve de lucidité, de maîtrise individuelle et collective. Agir dans la liberté mais aussi dans la discipline et la responsabilité. Il va de soit que si le taux de participation est faible, le résultat ne sera qu'en faveur du pouvoir, alors attention à l’abstentionnisme du camp démocratique, s'il existe réellement, car seul le FFS est porteur d'une alternative à cette impasse imposée par le pouvoir.
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A
Avec des personnes comme ça, le parti ne perd pas sa crédibilité, et ce, malgré les attaques violentes. J'espère que Mohamed Lahlou sera retenu.

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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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