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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 14:37

Par Said Radjef. Le 10 novembre 2016
Des ministres ignorants, des députés et sénateurs idiots et débiles à en mourir de rire, des élus locaux charognards, des commis d'Etat délinquants à outrance alors que le pays est en face de nouvelles mutations aussi complexes qu'imprévisibles. 
Depuis plus de trente ans, le personnel politique est le même. A chaque rendez vous électoral, ce sont les mêmes figures qui reviennent comme si l'Etat et les partis politiques étaient une propriété privé.
Les dirigeants politiques nationaux qu'ils soient du pouvoir ou de l'opposition, s’inscrivent dans une logique de carrière et non de mission. Ils minimisent la prise de risque pour assurer leur réélection et abdiquent trop souvent devant les difficultés à mener les réformes. Que ce soit au niveau national ou local, l’occupation de mandat pendant des durées très longues empêche la « respiration » de la vie politique avec deux conséquences importantes : l’absence de regard neuf sur les problèmes à résoudre et un risque avéré de clientélisme.
Comment lutter contre la corruption, les maux qui rongent la société et faire face aux défis à multiples trajectoires qui se posent à notre pays avec un personnel politique sclérosé et à court d'imagination et de spontanéité politiques?
L'Etat et les partis politiques doivent comprendre que le temps du populisme est fini. Nous vivons à l'époque ou rien ne peut être dissimulé, caché au peuple. L'Etat et les partis doivent s'ouvrir aux compétences, à l'aptitude, à la science, à l'art, au talent, au savoir et rompre définitivement avec leur comédie ubuesque et leurs faux semblants qui ont tant fait haïr la pratique politique et citoyenne aux Algériennes et aux Algériens. C'est la seule condition qui peut assurer la survie de notre pays dans une conjoncture ou beaucoup d'Etats ne sont plus maîtres de leurs destins.
Nous sommes à la veille des élections générales, montrons que nous pensons à l'Algérie, aux futures générations, montrons que nous sommes les dignes héritiers de celles et de ceux qui ont souffert durant des siècles dans les larmes et le sang pour assurer notre liberté et notre dignité.

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commentaires

M
En effet, il est temps que cette jeune génération (post indépendance) puisse s'impliquer dans le débat politique et aller au delà de ce débat, c'est à dire convertir leur volonté de faire en actes de gestion. N'oublions pas que le système politique Algérien n'a , de cesse, joué avec la confiscation , l'instrumentalisation la falsification et la manipulation de la mémoire qui illustre clairement le caractère délibéré , planifié et totalitaire d'une volonté éradicatrice de toute forme de lutte politique non violente et de toute avancée démocratique . Les jeunes générations ont perdu, de ce fait, tous les repères d'une lutte politique en s'avouant incapables de faire passer leurs idées novatrices face aux "dinosaures" de la politique politicienne. En jetant un coup d’œil sur la composante des partis, y compris ceux de l'opposition, on y trouve que des "bras cassés" qui s'installent pour occuper des postes de responsabilité: ne dit on pas que la nature à horreur du vide ?. Dans la Politique, Aristote affirmait que, à la démocratie, à la tyrannie et à l’aristocratie s’ajoutait l’oligarchie, selon le principe de la cooptation, de l’hérédité et de la fortune. Ces facteurs sont ils réellement appartenance d'une élite en Algérie ? Que non, le paysage financier et économique Algérien appartient à ceux qui se "prostituent", donc ...

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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.
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