Dans moins d’une semaine, les États-Unis d’Amérique vont élire leur président(e) le ou la plus controversé(e) de leur histoire. Et pour cause ! Ces derniers temps, l’argent sale et le contrôle de la vie politique par des lobbies font que l’élection présidentielle devient un enjeu entre les hommes forts, lesquels ne se présentent jamais devant le suffrage universel.
En plus, contrairement aux précédentes joutes, les deux candidats en lice ne suscitent pas le grand enthousiasme. Certains sondages parlent même d’un taux d’abstention record. Environ 60%.
Bien évidemment, la colère des Américains est relative à l’incapacité des deux candidats à améliorer leurs conditions. Ils ne se soucient guère de la politique étrangère qui pourrait être dévastatrice. Ainsi, que ce soit Hilarry Clinton ou Donald Trump, il y aura des milliers et des milliers de victimes à cause de leurs guerres injustes.
Cela étant dit, il existe une différence notable entre les deux candidats. Bien qu’Hillary Clinton soit une va-t-en-guerre, il n’ira pas jusqu’à mettre en danger la paix planétaire. En d’autres termes, même s’elle est loin des positions pacifistes des candidats démocrates lors du conflit vietnamien, à l’instar de McCarthy en 1968, elle sera plus prudente que Donald Trump.
En revanche, pour ce dernier, tout différend avec la politique américaine se traduirait par une guerre sans pitié. Sur le plan interne, les Américains les plus modestes souffriront des lois antisociales et surtout de la xénophobie envers les communautés latine et musulmane. Mais, le plus grave, c’est de mettre les codes nucléaires entre les mains de ce dangereux. En tout cas, ça serait l’une des plus graves situations de ce début du XXIème siècle.
Pour conclure, il va de soi que les quatre ans à venir seront porteurs de tous les dangers si par malheur Donald Trump accède à la responsabilité suprême. Par ailleurs, bien que toutes les démocraties occidentales –en Afrique, des Donald Trump se multiplient à foison –n’ignorent pas le danger Trump, aucune réserve n’a été émise jusque-là. Désormais, la balle est dans le camp des non-bellicistes américains afin d’éviter au Monde des drames regrettables.
Aït Benali Boubekeur