L'Algérie a-t-elle changé après le départ du général Toufik?

Par Saïd Radjef. Le 23 octobre 2016

Les tontons macoutes sont partis, mais les pratiques arbitraires, terroristes et totalitaires demeurent…Les mêmes (fausses) notabilités qui décidaient de la pluie et du beau temps dans l'administration, la justice, les partis politiques et les médias, continuent toujours de bomber le torse avec orgueil, fierté et vanité. Comme pour signifier que rien n'a changé, ils ont à nouveau tracé leur périmètre…Les mêmes circuits officiels et parallèles qui agissaient hier au nom du général Toufik, au nom des généraux, redoublent leur présence pour nous rappeler que les maîtres faussaires d'hier sont les maîtres faussaires d'aujourd'hui… Et que cela ne sert à rien de nous enthousiasmer. Cela ne sert à rien d'être honnête, intègre, compétent, intelligent, noble , courageux et talentueux. Le seul critère qui vaille dans ce pays c'est d'appartenir au milieu de la pègre, de la clandestinité ou règnent la fausseté, la ruse, les sales connivences et les faux semblants. 
Avec le départ du général Toufik, la pègre a juste changé l'un de ses chefs tout en restant fidèle à son code d'honneur. Illusions d'optiques me disait mon ami l'ingénieur!

Comments

[mellah hocine]

Les lignes rouges ont été tracées depuis fort longtemps, l'espace de communication ou de dialogue a été aboli depuis pratiquement la même période, alors comment croire que les choses puissent changer avec le départ de X ou de Y. Le système reste impénétrable et intangible aux cris de détresse de ce peuple qui étouffe, lui qui avait , pourtant, donné des hommes et des femmes qui ont réussi à "déboulonner" le colonialisme de ce pays. Le système Algérien est tout comme cet organigramme irréversible telle cette réaction chimique qui ne cesse de se développer qu'à disparition de ses composants. Le Général Tewfik n'est, en fait, qu'un seul des composants dont le départ ou la mise à l'écart ne peut changer ou modifier ce cycle de gouvernance.