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Par Saïd Radjef. Le 22 mai 2016
Questions à Mohamed Jebara et Ouas Ziani.
Les Algériens ont-ils une autre définition de la politique, de la militance et de l'histoire que celle universellement établie? J'avoue que le sujet me donne des vertiges...
A l'occasion des portes ouvertes organisées par la gendarmerie à Tizi ouzou, j'ai assisté à quelques conversations et autres débats chauds entrecitoyens qui ne sont ni des professionnels ni...Sur la JSK, Hannachi, le MCA ,l'EN, Mehraz, Zidane et le futur entraineur national, les conversations étaient longues, dépassionnées avec un haut degré de connaissances, avec des analyses et des réflexions que seuls les spécialistes formés dans les grandes universités peuvent avoir...J'ai noté également que ces conversations sportives les ont plus rapproché les uns des autres que divisé...
Plus loin, dans un autre stand, sur les sujets d'actualité, sur Rebrab, Saadani, le général Medienne, la maladie du président, la succession de Bouteflika, la réouverture des brigades de la gendarmerie, Al Khabar, Anis Rahmani, le FFS, le RCD...les conversations étaient très courtes, superficielles et pleines d'insultes et d'accusations...Aucun sujet politique n'a fait l'unanimité entre les visiteurs; à chaque bref échange, surgit soudainement un volcan d'insultes et d'accusations...Est ce là la façon des Algériens de militer et de faire de la politique? Quand il s'agit du foot, les gens font preuve d'une grande maturité citoyenne en donnant l'impression qu'ils exploitent toutes leurs capacités intellectuelles, mais lorsqu'il s'agit de questions importantes qui engagent le destin de la nation, du peuple, les gens deviennent bêtes, agressifs et contournent la conversation... Et malheureusement, on retrouve cette attitude à travers les réseaux sociaux...