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Par Saïd Radjef. Le 16 mai 2016
Et la presse est plus pourrie que le reste. Le décor mal conçu et les acteurs sont de piètres comédiens. Dans la rue, les yeux et les oreilles du peuple sont si fatiguées par tant d'inepties et d'âneries...Des journaux tirailleurs et mercenaires qui prodiguent des leçons de démocratie...Décidément, on aura tout vu et entendu dans notre pays.
Belayet est vite hissé au rang de star politique non pas parce qu'il a un projet de société qui rassemble le peuple, mais parce qu'il est contre Amar Saadani? Et de quoi est coupable Amar Saadani? Il refuse de faire allégeance au général de corps d'armée Tewfik qui veut faire de Rebrab le successeur de Bouteflika! Et le suffrage universel dans tout cela, et la volonté populaire dans tout cela? La presse obéit à ses maitres pleins aux as et non aux règles de la démocratie!
La presse est pourrie de son ignorance et de sa vanité. Chaque fois qu'elle parle, elle nous fait aimer ce qu'elle dénonce. Elle nous parle comme si ce pays n'a pas d'oreilles pour entendre et des yeux pour voir, comme si notre pays ne connait pas l'Internet, le téléphone portable, twiter, facebook... Chaque jour notre presse s'enlise dans les profondeurs du populisme, dans des règlements de compte et dans le kohbisme le plus dégradant qui soit, alors que l'Algérie à la tête ailleurs, en train de réfléchir comment construire son avenir...