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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 18:03
La presse, Rebrab et Khelil, c'est du pareil au même.

Par Saïd Radjef. Le 16 mai 2016
Et la presse est plus pourrie que le reste. Le décor mal conçu et les acteurs sont de piètres comédiens. Dans la rue, les yeux et les oreilles du peuple sont si fatiguées par tant d'inepties et d'âneries...Des journaux tirailleurs et mercenaires qui prodiguent des leçons de démocratie...Décidément, on aura tout vu et entendu dans notre pays.
Belayet est vite hissé au rang de star politique non pas parce qu'il a un projet de société qui rassemble le peuple, mais parce qu'il est contre Amar Saadani? Et de quoi est coupable Amar Saadani? Il refuse de faire allégeance au général de corps d'armée Tewfik qui veut faire de Rebrab le successeur de Bouteflika! Et le suffrage universel dans tout cela, et la volonté populaire dans tout cela? La presse obéit à ses maitres pleins aux as et non aux règles de la démocratie!
La presse est pourrie de son ignorance et de sa vanité. Chaque fois qu'elle parle, elle nous fait aimer ce qu'elle dénonce. Elle nous parle comme si ce pays n'a pas d'oreilles pour entendre et des yeux pour voir, comme si notre pays ne connait pas l'Internet, le téléphone portable, twiter, facebook... Chaque jour notre presse s'enlise dans les profondeurs du populisme, dans des règlements de compte et dans le kohbisme le plus dégradant qui soit, alors que l'Algérie à la tête ailleurs, en train de réfléchir comment construire son avenir...

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commentaires

M
Y'a t-il un combat de la presse en Algérie ? Surement, si nous jetons un regard panoramique sur toute cette presse , il existe surement des journalistes patriotes qui ne veulent pas tomber , ni ne veulent que notre pays s'écroule. Parmi ces gens, il existe Hadda Hazem Directrice du journal EL FEDJR, suivez moi avec un ami qui la rencontrée: <br /> Ma rencontre avec Hadda Hazem dans les locaux de son journal s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse. C’est un lieu où se croisent des hommes qui ont une histoire à raconter, et pas n’importe quelle histoire, celle de gens qui ont côtoyé Benyahia ainsi que d’autres personnalités marquantes de l’histoire du pays et qui, tous, ont participé à la construction de l’Algérie. « Ils sont des visiteurs réguliers de mon bureau et ces rencontres sont ma source d’inspiration » m’a dit Hadda. Nous avons débattu elle et moi sur des thèmes allant de la politique à notre vision commune d’une presse indépendante et intègre qui n’obéit pas aux injonctions des uns ou des autres. « J’ai toujours été progressiste et militante de gauche » m’a-t-elle confié. Le langage direct, le courage et la fidélité à son engagement sont les caractéristiques de cette héritière de Hassiba, Fatma N’Soumer et Dihya. Pour elle, l’argent n’a pas d’importance : « je n’aime pas l’argent, dit-elle, seule compte la survie de mon journal ». Par amour de la patrie, elle a toujours refusé de se soumettre aux dictats des voyous qui se croient au-dessus de la République, elle a tenu bon contre la hogra et n’a jamais plié devant l’adversité, positions que nous partageons. Patriote jusqu’à la moelle comme elle le prouve au quotidien, son combat démontre que nous, les vrais patriotes, croyons à l’idée de l’Etat nation forgé dans la lutte que nos ancêtres ont menée face à tous les conquérants assoiffés de sang et de pouvoir. La discussion avec notre amie Hadda a été riche et savante et, dans la foulée, je lui ai proposé de faire un partenariat avec Oximity, la plateforme pour laquelle je travaille, afin qu’elle soit à l‘abri des pressions. Je souhaite de tout cœur cette coopération entre El Fadjr et Oximity, car cela permettra d’échanger les expériences en même temps qu’une possibilité au journal de résister à la cohorte de malfrats qui se sont octroyé le titre de guides suprêmes ou tuteurs exclusifs de l’Algérie et de son peuple. Je n’aime pas parler de la cuisine interne de mon pays dans les médias étrangers où je défends les intérêts de ma patrie avant toute chose. Soyons clairs, qu’en est-il de vous, les Grine et consorts ? Quels intérêts défendez-vous ? En tous les cas, une professionnelle comme Hadda Hazem, doublée d’une vraie fille de l’Algérie, mérite tout notre respect quand tant d’autres n’ont pas hésité à retourner leur veste. Elle est la preuve vivante que ce ne sont pas les miettes de la publicité qui réussiront à mettre tout le monde à genoux. Oui, il y a encore des hommes et des femmes debout en Algérie !<br /> Les plumes libres résisteront aux aléas du temps en puisant leur inspiration dans la sève de l’olivier fier et dressé, enraciné dans notre terre ancestrale gorgée du sang de nos martyrs.
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A
Bonsoir Mr Mellah. En effet, on peut pas dire que tous les journalistes sont à mettre dans le même sac. Mais, quand on parle de la corporation, il faut évoquer le sort que lui réserve le pouvoir. En plus, on peut pas nier que celle-ci a été, pendant de longues années, à la solde du régime.
M
Algérie, jeune pays qui n'arrive pas à se situer politiquement, économiquement, culturellement et socialement, ne peut, en aucun cas, se prévaloir d'institutions crédibles, ni de médias crédibles. L'Algérie , comme sa jeune "indépendance" est constitué de plus de 60 % de jeunes de moins de 25 ans, c'est à dire encore "naïfs" , encore innocents. La communication reste ce maillon faible d'une société qui se recherche, une société qui a tendance à se comparer, via internet ou les chaines satellitaires, à ces sociétés qui se sont forgées, formées après de très longues années de travail. Ces sociétés Européennes réglées par des lois et autres décisions sociales qui les rappellent à l'ordre.<br /> En Algérie, ces mêmes lois sont d'abords violées par ceux-là mêmes qui les ont conçues, alors qu'ils doivent être des exemples pour l'ensemble de la société. <br /> Par conséquent, comment voulez -vous qu'il existe une presse digne de ce nom dans tout ce méli-mélo, où aucune règle, aucune norme n'est en place. L'Algérie, comme pour ses structures administratives, ses structures économiques et politiques (gouvernement-APN- Senat) , est en équilibre instable; elle cherche encore cette position de stabilité qui ne veut pas venir. Dans cette instabilité se situe aussi cette presse qui est pressée et engourdie.
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  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
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  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.
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