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Par Saïd Radjef. Le 3 mars 2016
Pourquoi l'État doit restituer les archives de la police politique au peuple ? Ainsi, on saura si Chakib Khelil est seulement victime d'un complot comme l'affirme le cercle présidentiel... Messali, Debaghine, Ben Bella, Chadli, Ait, Khider, Hamrouche, Saïd Bouteflika et des bataillons de compétences ont été livrés à des chiens qui les ont humiliés et bafoué dans leur dignité.
Accusés, persécutés et calomniés, certains ne se sont jamais remis en sombrant carrément dans la schizophrénie, d'autres ont préféré la réclusion et la solitude de l'exil et enfin d'autres encore se sont éclipsés de la scène sans jamais donner signe de vie.
Dans cette histoire, l'Algérie aura été la grande perdante. Le DRS, la presse et certains partis politiques ont fonctionné comme la colonisation qui pour assoir sa domination a recruté dans les milieux de la pègre. Les bachaghas, les aghas, les caïds, les chaouchs, les zouaves et la majorité des tirailleurs sont d'origine esclave. La noblesse algérienne considérait que servir sous l'autorité de la colonisation était un acte de mécréance, de trahison.
Mais, ce que je n'arrive pas à comprendre à ce jour est l'attitude de beaucoup d'universitaires ? Sous prétexte de défendre la République contre la menace intégriste, ils ont servi volontairement d'alibi à tous les dérapages, à tous les abus, à tous les dépassements, allant avec violence, zèle et exaltation jusqu'à la frénésie d'affadir, d'aseptiser et d'indifférencier l'aptitude morale et intellectuelle du pays, jusqu'à se réjouir de la banalisation du crime et de la déchéance de bataillons de génies.
Pourquoi organiser l'exécution de Djaout, de Boucebsi, de Liabes, de Stambouli…. livrer des compétences, des génies à la propagande destructrice d'une bande de malhonnêtes (le propriétaire du blog a choisi le mot malhonnête à celui utilisé par l’auteur du texte) ...la rage d'abolir en l'homme algérien tout sens critique, d'atrophier son intelligence...et enfin pourquoi ce besoin ardent d'appartenir à des structures, à des entreprises d'aliénation et d'asservissement dont la compétence, l'intelligence et l'aptitude sont les premières cibles?
Aujourd'hui, le cas Chekib Khellil ouvre une brèche pour poser toutes ces questions, mais rien n'indique que le pouvoir a tout retenu des leçons du passé. Rien que la présence d'Ouyahia...