Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 13:11
La gendarmerie rassure les comités de villages et les élus locaux au Djurdjura.

Par Saïd Radjef. Le 4 mars 2016.

Le général A Abdaoui en visite au Djurdjura. C’est une visite quasi rituelle maintenant, mais elle est d’importance. Comme tous les ans à pareille époque, le haut commandement de la gendarmerie fait le tour de la situation au Djurdjura, une région à vocation rurale par excellence.

C'est dans le cadre de cette perspective que le général A Abdaoui commandant de la région de gendarmerie à Blida, s'est rendu hier à Tizi ouzou , afin d'y effectuer une visite de certaines unités dans le cadre du dispositif de sécurité des zones rurales et urbaines de grandes affluences.

Le Général s'est enquis de l'état d'avancement de certaines brigades avant de souligner « l'importance de la réouverture de ces unités dans les délais prévus."

Dans les missions quotidiennes, le général A Abdaoui accompagné du premier gendarme Kabyle, le colonel Idir Mahmoudia, a insisté sur la surveillance des biens et la sécurité des personnes au Djurdjura, la protection de l’environnement, la lutte contre "le terrorisme" routier, la prévention au sens large.

Il s’est aussi félicité de la relation amicale et de la participation citoyenne de la population et des élus dans la lutte contre la délinquance dans ses formes les plus variées.

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
J'ajouterais cette contribution d'un ancien militant: C'est au mois de mars 1979 qu'apparaît, pour la première fois dans la littérature politique algérienne et plus précisément dans le programme du FFS clandestin, le concept d'autonomie régionale. En rendant public son avant-projet de plateforme politique sous un titre on ne peut plus actuel : " Pour une alternative démocratique révolutionnaire à la catastrophe nationale ", le FFS proposait alors le triptyque " autonomie personnelle - autonomie locale - autonomie régionale " comme cadre global devant régir l'exercice des droits et des devoirs, et en particulier la participation, à tous les niveaux, des citoyennes et des citoyens à la gestion démocratique des affaires du pays. Ce faisant, le FFS redéfinissait la totalité des rapports que le pouvoir politique devait entretenir avec la société, en donnant la primauté aux droits individuels et collectifs des algériennes et des algériens, et en appelait à une auto-mobilisation pacifique et responsable de toutes et de tous. Mais, il convient de le préciser, le projet du FFS concernait non pas une région particulière mais l'Algérie toute entière, voire un ou des ensembles encore plus grands qui pourraient inclure, avec leur aval, d'autres pays voisins du Maghreb ou du Sahel. Ajoutons que le triptyque avancé par le FFS ne représentait en aucune façon une singularité ou une curiosité à l'intérieur de l'avant-projet de plateforme politique. Il était au contraire au cœur du concept de " démocratie décentralisatrice ", et s'inscrivait donc pleinement dans la philosophie et les objectifs majeurs que le parti s'est donné depuis sa fondation en 1963 : mettre fin à la dictature et instaurer un régime démocratique.Le projet d'autonomie que certains agitent en Kabylie depuis plusieurs mois ne procède nullement de la même démarche. Il en constitue au contraire l'exacte négation, dans la forme comme dans le fond. A l'échelle régionale comme sur le plan national, le pouvoir a toujours eu intérêt à encourager les courants extrémistes et les intégrismes de toutes sortes afin de les opposer les uns aux autres, de les neutraliser les uns par les autres, et d'empêcher ainsi l'émergence et l'organisation d'une véritable force populaire capable d'imposer le changement.
Répondre
A
Pour avoir lu le document élaboré par le FFS en 1979, il est évident que la décentralisation faisait partie des revendications du parti. D'ailleurs, pour savoir si un pays est démocratique, il faut regarder comment les territoires sont gérés. En Algérie, force est de reconnaître que le régime jacobin ne cède aucune parcelle de pouvoir. Je vous remercie d'avoir évoqué, dans votre commentaire, ce document qui demeure toujours d'actualité.
M
Merci, pour votre réponse qui éclaire davantage ma vision sur le sujet. En effet la Kabylie reste ce bassin de la démocratie où les citoyens se prononcent , au village, en toute égalité et toute légalité. L'Etat est là, présent pour les missions que lui confèrent les lois du pays, la Kabylie est ,sommes nous entrain de le dire, une région indivisible de l'Algérie, elle a donné ses meilleurs enfants durant la révolution pour que cette ALGERIE vive en toute indépendance, et cette Algérie ne peut être sans la Kabylie. Le devoir de mémoire nous impose une vision NON RESTRICTIVE, une vision d'appartenance à ce cher pays. BON COURAGE
Répondre
M
La population du DJURDJURA a été de tout temps, une population d'une sagesse ancestrale. Nonobstant les événements de 2001, programmés ou provoqués par des laboratoires du système, où la région a dû perdre 127 de ses enfants, la Kabylie a su, gardé la tête froide pour ne pas sombrer dans le chaos voulu par ces rapaces qui ont décidé de "chasser" la gendarmerie, et remettre cette Kabylie entre les mains des extrémistes de tout bords. Si ce général a bien voulu rassuré la population, ce n'est que justice, car les hommes et les femmes du Djurdjura ont été de tout temps avec les institutions de l'Etat, fussent elles sous les ordres de ce pouvoir machiavélique. Ce Général doit savoir que la Kabylie rejette toute forme de violence d'où qu'elle vienne.
Répondre
A
Je partage, MR Mellah, votre analyse. Le fait que la région soit frondeuse, elle ne rejette pas pour autant les institutions du pays. Dans les pays qui se respectent, les pouvoirs se succèdent, mais les institutions restent. En Algérie, la pérennité du système trompe beaucoup de monde à tel point que des citoyens rejettent les institutions en confondant pouvoir et Etat.

Contactez-Moi

  • : Blog AIT BENALI Boubekeur
  • : L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Du coup, la connaissance de l'histoire ne passe pas par l'école.
  • Contact

  • Ait Benali Boubekeur
  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.
  • Il est du devoir de chaque citoyen de s’intéresser à ce qui se passe dans son pays. C'est ce que je fais modestement.

Recherche

Catégories