Sami ait Larbi, 29 AVRIL 2014
Aujourd’hui, plus que jamais le FFS a besoin des militants sincères et convaincus de la justesse de sa lutte pour instaurer un régime démocratique qui sera l’émanation de la volonté du peuple Algérien. N’est-ce- pas le rêve de tous les militants du mouvement de libération national ? Ce peuple à qui on n’en demande jamais son opinion et à qui on a refusé le libre choix de son destin. La devise du FFS actuelle, c’est militer pacifiquement pour un changement sans malheurs pour le peuple. Le président d’honneur du FFS Hocine Ait Ahmed, dans son dernier message aux congressistes n’a pas cessé d’appeler au consensus national dont le peuple sortira vainqueur. Même l’idée de diriger le FFS dans la collégialité est son idée et nous l’acceptons car elle émane d’un juste parmi les justes sur cette terre d’Algérie et du monde. Donc militons pour un changement pacifique, pour accompagner le peuple dans une mutation sans douleur, sans le chaos.
Le FFS est un espace de débat, de concertation. Il a toujours ouvert les portes du parti pour les forces vives de la nation. Il n’a jamais fermé sa porte aux débats contradictoires dans le respect de ses idéaux. Donc, on doit tous s’écouter et décider. Le militant doit et devra donner l’exemple à la société. Le militant doit activer à la base. Pour cela, la commission information et communication de la section de base doit répondre aux attentes des militants et des citoyens. Le militant doit faire des propositions, doit rédiger des rapports de la situation politique de sa région pour être à l’avant garde. Il doit rendre des comptes au parti. Le rapport sera étudié au niveau de la section, une copie adressée à la fédération. Nous sommes maintenus par les statuts pour le rédiger.
Si vous me le permettez, voici quelques objectifs d’orientation du rapport que le militant doit rédiger et remettre à sa section d’origine ou à sa fédération. Le parti attend de vous d’autres réflexions :
• décrire la situation politique de votre commune.
• énumérez les dysfonctionnements que vous avez observez concernant la section.
• définir la stratégie de gouvernance de nos élus aux APC.
• faire le diagnostic politique de notre gestion depuis les dernières élections APC/APW si nous sommes à la tête de ces APC, et ce que pensent les citoyens,
• citez les champs politiques dont les mécanismes échappent aux élus.
• développer les actions politiques que la section doit entreprendre dans l’urgence pour faire face aux événements qui peuvent surgir d’un moment à un autre.
• proposer et accompagner le message des militants et des citoyens aux députés.
• participer à la formation politique au sein des écoles Ali Mecili.
• travailler plus et dans la discipline pour le parti.
• travailler plus l’idée du consensus entre algériens.
On doit renforcer le sentiment d’efficacité personnelle du militant, car il est responsable de la décision, puis de l’engagement pour le changement. Le politique doit marquer les esprits.
Le siège pour la section est très important, nous sommes tous responsable. La permanence politique et organique du parti est très importante.
Nous vivons une époque où les forces fascistes visent à dominer les peuples. Elles ont des relais un peu par tout, ses archaïsmes continus de nuire dans nos régions et à travers tout le territoire national. J’en suis conscient des réalités. Notre peuple lutte pour une cohabitation pacifique et pour l’instauration d’une véritable démocratie.
Pour le militant de la section FFS sur le territoire national, il ne doit pas oublier les réalités du combat du parti, ne devra jamais oublier les fondements historique de son parti et à quoi aspire le peuple algérien. Nous appartenons à un grand parti politique et à une grande nation. Si le FFS faisait quelque chose, c’était un événement et à présent il fait encore l’histoire de l’opposition algérienne et de l’Algérie. Le FFS crée du poids. Le parti a la faculté de faire sentir aux autres tout à la fois que ce qu’il dit est important et que l’opinion à laquelle il s’adresse est généralement importante. Le FFS est un parti politique ‘’synthétiseur créateur’’ qui sait en imposer à son auditoire. Le parti de HOCINE AIT AHMED a toujours compris les besoins psychologiques du pays. Le FFS a compris vite les dangers d’une division nationale et il fait tout pour les surmonter. Sa proposition d’un consensus national est la preuve tangible que le parti se porte bien et qu’il est sur la même longueur d’onde depuis sa création.
Soyez fière de votre parti.
Préservons l’avenir de nos enfants, est possible.
Gloire à nos martyrs
vive le FFS
Sami ait Larbi